The China Mail - Cookies publicitaires: nouvelle sanction de la Cnil, cette fois contre Microsoft

USD -
AED 3.672503
AFN 68.421617
ALL 83.596971
AMD 381.438654
ANG 1.789783
AOA 916.999997
ARS 1356.005902
AUD 1.539435
AWG 1.8
AZN 1.698959
BAM 1.67833
BBD 2.013704
BDT 121.837256
BGN 1.67966
BHD 0.377104
BIF 2980.498166
BMD 1
BND 1.285104
BOB 6.930256
BRL 5.432698
BSD 0.999288
BTN 87.562911
BWP 13.417664
BYN 3.387724
BYR 19600
BZD 2.009705
CAD 1.383235
CDF 2867.506935
CHF 0.80368
CLF 0.024638
CLP 966.549873
CNY 7.152896
CNH 7.154035
COP 4055.12
CRC 503.567797
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.124974
CZK 21.063017
DJF 177.720243
DKK 6.41213
DOP 62.950529
DZD 129.939178
EGP 48.597698
ERN 15
ETB 141.498013
EUR 0.85901
FJD 2.262984
FKP 0.74134
GBP 0.74197
GEL 2.695016
GGP 0.74134
GHS 11.149927
GIP 0.74134
GMD 71.499275
GNF 8680.999746
GTQ 7.659666
GYD 208.980327
HKD 7.79465
HNL 26.401971
HRK 6.473798
HTG 130.758834
HUF 340.310572
IDR 16308.95
ILS 3.35105
IMP 0.74134
INR 87.63895
IQD 1310
IRR 42050.00002
ISK 123.029672
JEP 0.74134
JMD 160.007895
JOD 0.708962
JPY 147.462498
KES 129.502795
KGS 87.4253
KHR 4005.000272
KMF 423.249707
KPW 899.980721
KRW 1396.009997
KWD 0.30563
KYD 0.832729
KZT 534.400275
LAK 21619.999766
LBP 89557.501395
LKR 301.932937
LRD 202.024959
LSL 17.629798
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.410228
MAD 9.043023
MDL 16.678609
MGA 4459.999867
MKD 52.847641
MMK 2099.202559
MNT 3597.80022
MOP 8.02952
MRU 39.949862
MUR 45.970461
MVR 15.409724
MWK 1735.999625
MXN 18.663701
MYR 4.217498
MZN 63.949761
NAD 17.630273
NGN 1537.249982
NIO 36.800765
NOK 10.128014
NPR 140.108214
NZD 1.70668
OMR 0.384499
PAB 0.999292
PEN 3.519843
PGK 4.14575
PHP 56.9404
PKR 281.874978
PLN 3.658395
PYG 7232.379228
QAR 3.64075
RON 4.344796
RSD 100.621033
RUB 80.49415
RWF 1446
SAR 3.752158
SBD 8.217066
SCR 14.130631
SDG 600.497998
SEK 9.560785
SGD 1.285515
SHP 0.785843
SLE 23.249416
SLL 20969.49797
SOS 571.501592
SRD 38.324496
STD 20697.981008
STN 21.02508
SVC 8.743296
SYP 13002.330428
SZL 17.630274
THB 32.429874
TJS 9.568232
TMT 3.5
TND 2.885032
TOP 2.342101
TRY 41.042496
TTD 6.789522
TWD 30.564996
TZS 2524.198001
UAH 41.365423
UGX 3560.380151
UYU 39.9631
UZS 12350.000161
VES 141.606965
VND 26365
VUV 119.048289
WST 2.67662
XAF 562.930002
XAG 0.025867
XAU 0.000295
XCD 2.702549
XCG 1.800957
XDR 0.700089
XOF 560.999925
XPF 103.259746
YER 240.175025
ZAR 17.63098
ZMK 9001.197078
ZMW 23.31241
ZWL 321.999592
  • AEX

    -6.2000

    904.91

    -0.68%

  • BEL20

    -24.7900

    4836.18

    -0.51%

  • PX1

    -133.3300

    7709.81

    -1.7%

  • ISEQ

    -118.0800

    11573.09

    -1.01%

  • OSEBX

    -2.3300

    1659.54

    -0.14%

  • PSI20

    -72.8400

    7844.17

    -0.92%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.2200

    3336.99

    +1.22%

  • N150

    -46.4900

    3733.43

    -1.23%

Cookies publicitaires: nouvelle sanction de la Cnil, cette fois contre Microsoft
Cookies publicitaires: nouvelle sanction de la Cnil, cette fois contre Microsoft / Photo: © AFP/Archives

Cookies publicitaires: nouvelle sanction de la Cnil, cette fois contre Microsoft

Après Google, Facebook et Amazon, la Cnil a annoncé jeudi une sanction de 60 millions d'euros contre le géant américain de l'informatique Microsoft pour n'avoir pas permis de refuser simplement les cookies sur son moteur de recherche Bing.

Taille du texte:

C'est la plus importante amende prononcée en 2022 par l'autorité, qui avait indiqué l'an passé lancer une campagne de contrôles contre les sites ne respectant pas les règles sur ces mouchards du web.

Cette sanction est également l'une des dernières de ce cycle et la Cnil a déjà annoncé se tourner vers les irrégularités au sein des applications mobiles.

Microsoft est d'abord sanctionné car les utilisateurs français de Bing ne pouvaient pas, jusqu'au 29 mars dernier, refuser tous les cookies sans passer par un fastidieux paramétrage.

Ces cookies sont des petits fichiers informatiques installés par les sites internet sur les terminaux de leurs visiteurs, à des fins techniques ou de publicité ciblée.

Ils permettent notamment aux régies de tracer la navigation de l'utilisateur, pour pouvoir lui envoyer de la publicité personnalisée en lien avec ses centres d'intérêt. Ils sont régulièrement dénoncés pour les atteintes à la vie privée qu'ils peuvent causer.

"La formation restreinte a relevé que rendre le mécanisme de refus plus complexe revient, en réalité, à décourager les utilisateurs de refuser les cookies et à les inciter à privilégier la facilité du bouton de consentement figurant dans la première fenêtre", écrit la Cnil dans un communiqué.

La commission a également repéré l'installation de deux cookies sans le consentement préalable des internautes, alors qu'ils servaient des finalités publicitaires, dont la "lutte contre la fraude publicitaire", c'est-à-dire la consultation des annonces par des robots.

Sur ce point, la formation restreinte de la commission a enjoint à Microsoft de modifier ses pratiques sur le site "bing.com" dans un délai de trois mois, sous peine de devoir payer 60.000 euros par jour de retard.

- "Jusqu'à 2% du chiffre d'affaires mondial" -

"Avant même le début de cette enquête, nous avons pleinement coopéré avec la Cnil et introduit des changements clés dans nos pratiques en matière de cookies", a réagi un porte-parole de Microsoft auprès de l'AFP.

"Nous sommes néanmoins préoccupés par la position de la Cnil sur la fraude publicitaire et estimons que celle-ci va nuire au grand public comme aux entreprises françaises en contribuant à la généralisation de la fraude en ligne", a-t-il ajouté.

Pour ces manquements liés à la directive européenne ePrivacy transposée en droit français dans la loi Informatique et Libertés, la Cnil pouvait prononcer une amende d'un montant allant jusqu'à 2% du chiffre d'affaires mondial.

Dans son communiqué, la Cnil a justifié le montant de l'amende "par la portée du traitement (de données), par le nombre de personnes concernées et par les bénéfices que la société tire des revenus publicitaires indirectement générés à partir des données collectées par les cookies", bien moindres que ceux de Google et Facebook.

Le géant de la recherche en ligne et le réseau social avaient été sanctionnés fin décembre 2021 par la Cnil d'amendes de respectivement 150 et 60 millions d'euros pour des manquements similaires, et avaient été contraints de se mettre en conformité dans les trois mois.

Google avait annoncé des modifications en ce sens en avril et la Cnil avait annoncé en juillet clore l'injonction prononcée envers Facebook, après que l'entreprise a mis en place un bouton pour accepter "uniquement les cookies essentiels".

Google et Amazon avaient également été sanctionnés fin 2020 par des amendes de 100 et 35 millions d'euros pour défaut d'information préalable au dépôt des cookies.

F.Jackson--ThChM