The China Mail - Au Nicaragua, une fête centenaire mêle danses et foi pour célébrer l'histoire du pays

USD -
AED 3.672503
AFN 68.433665
ALL 83.661991
AMD 382.463766
ANG 1.789783
AOA 917.000279
ARS 1350.994301
AUD 1.531375
AWG 1.8025
AZN 1.697235
BAM 1.676596
BBD 2.015458
BDT 121.66906
BGN 1.677465
BHD 0.377009
BIF 2984.764959
BMD 1
BND 1.284139
BOB 6.914408
BRL 5.407996
BSD 1.000699
BTN 87.605346
BWP 13.44576
BYN 3.401364
BYR 19600
BZD 2.012526
CAD 1.37562
CDF 2869.99963
CHF 0.801045
CLF 0.024651
CLP 967.030279
CNY 7.153958
CNH 7.12748
COP 4029.11
CRC 505.150529
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.524335
CZK 21.03325
DJF 178.190828
DKK 6.393875
DOP 62.964789
DZD 129.758991
EGP 48.587303
ERN 15
ETB 143.42574
EUR 0.85651
FJD 2.25795
FKP 0.742604
GBP 0.7398
GEL 2.694976
GGP 0.742604
GHS 11.457427
GIP 0.742604
GMD 71.502768
GNF 8674.481901
GTQ 7.669986
GYD 209.355361
HKD 7.79445
HNL 26.190609
HRK 6.458204
HTG 130.918754
HUF 339.735996
IDR 16322
ILS 3.32726
IMP 0.742604
INR 87.574549
IQD 1310.810695
IRR 42062.511502
ISK 122.479848
JEP 0.742604
JMD 159.597085
JOD 0.709002
JPY 146.869499
KES 129.47034
KGS 87.356304
KHR 4010.613809
KMF 423.500312
KPW 899.979857
KRW 1385.230276
KWD 0.305503
KYD 0.833855
KZT 537.987028
LAK 21712.869887
LBP 89607.211903
LKR 302.575908
LRD 200.628437
LSL 17.677375
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.430659
MAD 9.021153
MDL 16.67624
MGA 4400.739029
MKD 52.755882
MMK 2099.67072
MNT 3596.699572
MOP 8.033985
MRU 39.946851
MUR 46.050343
MVR 15.395602
MWK 1735.09718
MXN 18.60916
MYR 4.217026
MZN 63.900677
NAD 17.677375
NGN 1537.259632
NIO 36.818757
NOK 10.060785
NPR 140.168984
NZD 1.701795
OMR 0.384496
PAB 1.000682
PEN 3.55286
PGK 4.234052
PHP 56.98294
PKR 283.735988
PLN 3.650055
PYG 7231.735282
QAR 3.657273
RON 4.341498
RSD 100.373986
RUB 80.397908
RWF 1448.92124
SAR 3.752685
SBD 8.210319
SCR 14.788766
SDG 600.506258
SEK 9.48485
SGD 1.282995
SHP 0.785843
SLE 23.290208
SLL 20969.49797
SOS 571.864604
SRD 38.457375
STD 20697.981008
STN 21.005071
SVC 8.755063
SYP 13001.571027
SZL 17.676361
THB 32.333502
TJS 9.426178
TMT 3.51
TND 2.927229
TOP 2.342097
TRY 41.041702
TTD 6.791925
TWD 30.4845
TZS 2504.532013
UAH 41.246609
UGX 3555.41457
UYU 40.042863
UZS 12420.060009
VES 144.192755
VND 26375
VUV 119.916992
WST 2.676634
XAF 562.37499
XAG 0.02563
XAU 0.000293
XCD 2.70255
XCG 1.803435
XDR 0.701052
XOF 562.317139
XPF 102.235271
YER 240.149871
ZAR 17.627615
ZMK 9001.201651
ZMW 23.439543
ZWL 321.999592
  • AEX

    -4.4500

    903.24

    -0.49%

  • BEL20

    -10.6400

    4826.01

    -0.22%

  • PX1

    18.5800

    7762.18

    +0.24%

  • ISEQ

    36.2700

    11369.25

    +0.32%

  • OSEBX

    -9.8800

    1636.18

    -0.6%

  • PSI20

    -13.2900

    7803.23

    -0.17%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    55.0600

    3391.9

    +1.65%

  • N150

    -6.7000

    3712.85

    -0.18%

Au Nicaragua, une fête centenaire mêle danses et foi pour célébrer l'histoire du pays
Au Nicaragua, une fête centenaire mêle danses et foi pour célébrer l'histoire du pays / Photo: © AFP

Au Nicaragua, une fête centenaire mêle danses et foi pour célébrer l'histoire du pays

Les danseurs du "Güegüense" virevoltent au rythme du violon de Marlen Gutiérrez, lors de la fête annuelle de Saint-Sébastien au Nicaragua, une tradition culturelle religieuse issue de l'époque coloniale de l'Amérique latine.

Taille du texte:

Oubliant un instant les tracas de la vie quotidienne, des centaines de fidèles se livrent à des danses populaires, remerciant les miracles de la vie ou conjurant celle-ci d'être plus clémente, au cours d'une procession religieuse à travers les rues de la petite ville agricole de Diriamba, à 40 km au sud de la capitale Managua.

Cette fête "est lourde de sens, parce que nous y voyons du syncrétisme. L'indigénisme fusionne avec la culture espagnole (...) C'est l'expression de l'identité nicaraguayenne", détaille Marlen Gutiérrez, violoniste de 47 ans, pour qui la danse du "Güegüense" représente "la voix du peuple" à toutes les époques.

Lors de cette célébration, qui a lieu tous les 19 et 20 janvier, des jeunes nicaragueyens se couvrent le visage avec des masques en bois, incarnant les rapports entre colons espagnols et peuples indigènes colonisés.

Le message: certes, les Indiens dominés acceptent en apparence leur assujettissement à l'autorité, mais derrière les masques, ils ne cessent de faire preuve de ruse pour la saper.

Le nom de "Güegüense" dérive du nahuatl, la langue dans laquelle la fête était à l'époque présentée aux autorités coloniales.

La danse du "Güegüense" est "une expression virulente de protestation contre la domination coloniale", précise l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), qui l'a inscrite sur la liste du patrimoine immatériel de l'humanité en 2005.

- Célébration satirique -

La fête commence le matin à l'église de Saint-Sébastien, un monument séculaire aux murs blancs, où résonne la voix du prêtre César Castillo qui donne la messe.

Puis se succèdent des groupes de danse lors d'un défilé, sur un fond sonore mêlant percussions, marimba et détonations de pétards artisanaux. Tout au long de la procession, une image de Saint-Sébastien, le saint patron de Diriamba, est érigée au-dessus de la foule.

"Les peuples indigènes se moquent de la domination espagnole. L'idée est reprise ici dans un registre religieux et nous maintenons cette tradition", explique à l'AFP le prêtre.

Vêtue d'une robe et d'un chapeau paré de fleurs, le visage caché sous un masque en bois représentant le visage d'une vieille femme, Kelle Arcia se déhanche au rythme des percussions et du marimba. Son partenaire de danse, lui, porte un masque incarnant l'expression d'un homme âgé.

Cette nicaraguayenne de 24 ans pratique la danse du "Viejo y la Vieja" ("le Vieux et la Vielle") depuis six ans, pour remercier Saint-Sébastien "des faveurs reçues" au cours de l'année.

Il "veille sur nous et nous donne son amour, son soutien et sa foi", assure la jeune femme.

Carlos Gonzalez, lui, s'est tourné vers Saint-Sébastian pour avoir des enfants, après que les médecins lui avaient annoncé que lui et sa femme ne pourraient devenir parents.

"Il y a quatorze ans, j'ai demandé au Seigneur d'agir pour que nous puissions en avoir", confie l'homme de 42 ans à l'AFP, qui ajoute, tout sourire, être désormais le père de trois enfants.

I.Taylor--ThChM--ThChM