The China Mail - Nazanin Zaghari-Ratcliffe, la liberté après la rudesse de la prison iranienne

USD -
AED 3.67302
AFN 71.502189
ALL 87.061306
AMD 390.195672
ANG 1.80229
AOA 915.999854
ARS 1172.739718
AUD 1.557755
AWG 1.8025
AZN 1.700902
BAM 1.726572
BBD 2.025239
BDT 121.869938
BGN 1.726705
BHD 0.376942
BIF 2936
BMD 1
BND 1.310499
BOB 6.930829
BRL 5.712703
BSD 1.003041
BTN 84.76692
BWP 13.730882
BYN 3.282528
BYR 19600
BZD 2.014822
CAD 1.38296
CDF 2872.999659
CHF 0.826101
CLF 0.024698
CLP 947.759769
CNY 7.27135
CNH 7.237995
COP 4198.84
CRC 506.631944
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.341461
CZK 21.984032
DJF 177.719718
DKK 6.58582
DOP 59.032023
DZD 132.749024
EGP 50.787094
ERN 15
ETB 134.606849
EUR 0.88262
FJD 2.25945
FKP 0.753396
GBP 0.75237
GEL 2.744984
GGP 0.753396
GHS 14.293344
GIP 0.753396
GMD 71.505525
GNF 8687.515173
GTQ 7.724462
GYD 210.484964
HKD 7.75483
HNL 26.029114
HRK 6.648399
HTG 131.035244
HUF 356.322502
IDR 16461.75
ILS 3.615091
IMP 0.753396
INR 84.276803
IQD 1313.73847
IRR 42112.510825
ISK 128.609887
JEP 0.753396
JMD 158.78775
JOD 0.709202
JPY 144.805501
KES 129.349662
KGS 87.450402
KHR 4014.741906
KMF 434.499041
KPW 899.99869
KRW 1408.939829
KWD 0.30675
KYD 0.835783
KZT 514.647601
LAK 21686.066272
LBP 89872.479044
LKR 300.259103
LRD 200.606481
LSL 18.677031
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.475147
MAD 9.295095
MDL 17.217315
MGA 4453.70399
MKD 54.361702
MMK 2099.422773
MNT 3573.227756
MOP 8.012798
MRU 39.77008
MUR 45.520224
MVR 15.409713
MWK 1739.283964
MXN 19.649445
MYR 4.273974
MZN 63.999682
NAD 18.673816
NGN 1605.919746
NIO 36.90936
NOK 10.39205
NPR 135.627425
NZD 1.687806
OMR 0.384997
PAB 1.003032
PEN 3.677638
PGK 4.095253
PHP 55.652984
PKR 281.827034
PLN 3.772395
PYG 8033.511218
QAR 3.655833
RON 4.3939
RSD 103.446754
RUB 82.850762
RWF 1440.892679
SAR 3.750017
SBD 8.361298
SCR 14.652723
SDG 600.492558
SEK 9.67855
SGD 1.30162
SHP 0.785843
SLE 22.789839
SLL 20969.483762
SOS 573.196677
SRD 36.847029
STD 20697.981008
SVC 8.775321
SYP 13001.864552
SZL 18.660534
THB 33.097502
TJS 10.571919
TMT 3.5
TND 2.978994
TOP 2.342099
TRY 38.544835
TTD 6.792886
TWD 30.609004
TZS 2696.582031
UAH 41.609923
UGX 3674.195442
UYU 42.206459
UZS 12970.563573
VES 86.73797
VND 26005
VUV 121.07589
WST 2.770876
XAF 579.073422
XAG 0.030776
XAU 0.000307
XCD 2.70255
XDR 0.723012
XOF 579.08109
XPF 105.265016
YER 244.949905
ZAR 18.458315
ZMK 9001.19408
ZMW 27.90983
ZWL 321.999592
  • AEX

    15.2800

    893.2

    +1.74%

  • BEL20

    50.5000

    4480.11

    +1.14%

  • PX1

    116.9500

    7710.8

    +1.54%

  • ISEQ

    184.6500

    10558.34

    +1.78%

  • OSEBX

    9.0700

    1496.09

    +0.61%

  • PSI20

    -41.9600

    6950.64

    -0.6%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    70.1300

    2875.5

    +2.5%

  • N150

    31.3500

    3438.51

    +0.92%

Nazanin Zaghari-Ratcliffe, la liberté après la rudesse de la prison iranienne
Nazanin Zaghari-Ratcliffe, la liberté après la rudesse de la prison iranienne

Nazanin Zaghari-Ratcliffe, la liberté après la rudesse de la prison iranienne

Retenue contre son gré depuis six ans en Iran où elle a connu la rudesse de la prison, l'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe va enfin retrouver son mari et leur petite fille à Londres, au terme d'un inlassable combat de ses proches pour sa libération.

Taille du texte:

Cette cheffe de projet de 43 ans, employée par la fondation Thomson Reuters, bras philanthropique de l'agence de presse éponyme, était attendue tard mercredi soir à Londres après une escale à Oman, où elle est arrivée après sa libération par les autorités iraniennes et des années d'espoirs déçus.

"Ca va être le début d'une nouvelle vie, une vie normale", s'est réjoui son mari, Richard Ratcliffe, qui s'est battu sans relâche pour la faire libérer. "La première chose qu'elle voulait toujours que je lui fasse, c'est une tasse de thé".

La vie de Nazanin Zaghari-Ratcliffe avait basculé le 3 avril 2016, quand elle avait été arrêtée avec sa fille Gabriella, qui avait moins de 2 ans, à l'aéroport de Téhéran. Elle venait de rendre visite à sa famille pour le nouvel an iranien.

Accusée d'avoir comploté pour renverser le régime islamique - ce qu'elle a toujours nié -, séparée de sa fille dont le passeport britannique est confisqué, la binationale est condamnée en septembre de la même année à cinq ans d'emprisonnement.

C'est le début d'un long calvaire, marqué par de rudes séjours en isolement dans des cellules sans fenêtre, des grèves de la faim et des privations de soins médicaux. Elle dort plus d'un mois dans les mêmes vêtements et envisage même le suicide.

"La prison a été quelque chose de très dur" pour elle, qui "a toujours eu un sens aigu de loyauté et de justice", avait précédemment confié Richard Ratcliffe, comptable de profession, à l'AFP.

Les visites de Gabriella, dont une photo trônait sur une table de chevet dans sa cellule de la prison d'Evin, à Téhéran, permettent à cette femme autrefois enjouée de s'accrocher, malgré une plongée dans la dépression.

En mars 2019, Londres finit par lui accorder sa protection diplomatique. Non sans avoir auparavant commis une bourde préjudiciable: alors chef de la diplomatie, le Premier ministre Boris Johnson avait affirmé fin 2017 que Nazanin Zaghari-Ratcliffe formait des journalistes en Iran - ce qu'elle niait -, fournissant des arguments à Téhéran.

- "Douleur sans mesure" -

En octobre 2019, Nazanin Zaghari-Ratcliffe vit une nouvelle déchirure: Gabriella, qui vivait depuis son arrestation chez ses grands-parents maternels, retourne chez son père à Londres pour y être scolarisée. "Ma douleur est sans mesure", écrit-elle alors.

Un vide qu'elle essaye de combler en appelant quotidiennement par vidéo la fillette depuis son placement en résidence surveillée, en mars 2020, en raison de la pandémie de nouveau coronavirus.

Mais après sa sortie de prison, elle déchante rapidement: contrairement à des milliers d'autres prisonniers, elle ne bénéficie pas d'une mesure de grâce.

Pire, en avril 2021, arrivée en bout de peine, elle est condamnée à une nouvelle peine d'un an d'emprisonnement pour avoir participé en 2009 à un rassemblement devant l'ambassade d'Iran à Londres. Elle perd son appel en octobre.

Pour Richard Ratcliffe, elle était clairement l'"otage" d'un sinistre jeu politique portant sur une vieille dette due par le Royaume-Uni dans le cadre d'un contrat d'armement.

Londres a annoncé mercredi avoir soldé cette dette de 394 millions de livres (470 millions d'euros), sans cependant lier les deux affaires.

Richard Ratcliffe avait rencontré sa femme à Londres en 2007, où elle était venue poursuivre des études. Entre eux, le courant est passé immédiatement.

Pour alerter sur son sort, il s'est mis deux fois en grève de la faim.

L'Irano-Britannique a étudié la littérature anglaise à l'université de Téhéran et travaillé en Iran pour des ONG et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Dans son pays d'adoption, elle a continué d'évoluer dans le secteur caritatif et rejoint la Fondation Thomson Reuters.

Dans une lettre à son mari publiée un an après son arrestation, elle avait exprimé sa déception à l'encontre de son pays natal, dont elle était si "fière" mais qui l'a privée de "la possibilité de connaître les années d'or" de leur fille, désormais âgée de 7 ans.

H.Ng--ThChM