The China Mail - Affaire Théo: jusqu’à trois ans de prison avec sursis requis contre les trois policiers 

USD -
AED 3.672982
AFN 65.999773
ALL 82.398957
AMD 381.501466
ANG 1.790403
AOA 917.000253
ARS 1451.762402
AUD 1.50263
AWG 1.8025
AZN 1.726387
BAM 1.666503
BBD 2.013642
BDT 122.171618
BGN 1.663698
BHD 0.377007
BIF 2960
BMD 1
BND 1.290015
BOB 6.92273
BRL 5.601196
BSD 0.999749
BTN 89.631315
BWP 13.185989
BYN 2.907816
BYR 19600
BZD 2.010685
CAD 1.37391
CDF 2260.000344
CHF 0.792305
CLF 0.023196
CLP 909.979902
CNY 7.04095
CNH 7.031755
COP 3806.3
CRC 498.36831
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.449864
CZK 20.70195
DJF 177.719968
DKK 6.354801
DOP 62.599594
DZD 129.703053
EGP 47.455201
ERN 15
ETB 155.349934
EUR 0.85091
FJD 2.289502
FKP 0.750114
GBP 0.742855
GEL 2.68499
GGP 0.750114
GHS 11.480017
GIP 0.750114
GMD 73.500185
GNF 8685.999704
GTQ 7.660619
GYD 209.163024
HKD 7.77985
HNL 26.349802
HRK 6.406699
HTG 130.901562
HUF 330.670496
IDR 16772.65
ILS 3.200198
IMP 0.750114
INR 89.629503
IQD 1310
IRR 42100.00025
ISK 125.870426
JEP 0.750114
JMD 159.578049
JOD 0.709026
JPY 156.930993
KES 128.902706
KGS 87.449794
KHR 4010.999985
KMF 418.999977
KPW 899.999969
KRW 1478.420212
KWD 0.307301
KYD 0.833142
KZT 515.528744
LAK 21635.000287
LBP 89600.000229
LKR 309.526853
LRD 177.502199
LSL 16.75963
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.424997
MAD 9.13875
MDL 16.926118
MGA 4547.509247
MKD 52.349809
MMK 2100.312258
MNT 3551.223311
MOP 8.011554
MRU 39.760473
MUR 46.15009
MVR 15.459721
MWK 1737.000062
MXN 17.981235
MYR 4.077797
MZN 63.898309
NAD 16.760224
NGN 1460.210219
NIO 36.699323
NOK 10.116765
NPR 143.404875
NZD 1.725225
OMR 0.3845
PAB 0.99977
PEN 3.365991
PGK 4.25025
PHP 58.809502
PKR 280.300677
PLN 3.586545
PYG 6755.311671
QAR 3.640984
RON 4.329702
RSD 99.920073
RUB 78.79999
RWF 1452
SAR 3.750101
SBD 8.146749
SCR 14.01211
SDG 601.504736
SEK 9.23419
SGD 1.28857
SHP 0.750259
SLE 24.050362
SLL 20969.503664
SOS 571.498
SRD 38.406502
STD 20697.981008
STN 21.3
SVC 8.748333
SYP 11058.38145
SZL 16.759962
THB 31.140236
TJS 9.197788
TMT 3.5
TND 2.914934
TOP 2.40776
TRY 42.813845
TTD 6.796861
TWD 31.489498
TZS 2485.981009
UAH 42.082661
UGX 3602.605669
UYU 39.187284
UZS 12002.503331
VES 282.15965
VND 26340
VUV 120.603378
WST 2.787816
XAF 558.912945
XAG 0.014588
XAU 0.000225
XCD 2.70255
XCG 1.801846
XDR 0.695829
XOF 558.502172
XPF 102.250112
YER 238.4008
ZAR 16.72425
ZMK 9001.201156
ZMW 22.594085
ZWL 321.999592
  • AEX

    0.0000

    942.7

    0%

  • BEL20

    0.0000

    5056.04

    0%

  • PX1

    0.0000

    8121.07

    0%

  • ISEQ

    0.0000

    13088.89

    0%

  • OSEBX

    0.0000

    1662.43

    0%

  • PSI20

    0.0000

    8191.21

    0%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    47.0600

    4211.5

    +1.13%

  • N150

    0.0000

    3748.3

    0%

Affaire Théo: jusqu’à trois ans de prison avec sursis requis contre les trois policiers 
Affaire Théo: jusqu’à trois ans de prison avec sursis requis contre les trois policiers  / Photo: © AFP/Archives

Affaire Théo: jusqu’à trois ans de prison avec sursis requis contre les trois policiers 

Des peines allant de trois mois à trois ans de prison avec sursis ont été requises jeudi contre trois policiers jugés aux assises de Seine-Saint-Denis pour l’interpellation violente en 2017 de Théo Luhaka, érigée en symbole des violences policières.

Taille du texte:

La peine la plus lourde de trois ans de prison avec sursis a été requise à l’encontre du gardien de la paix Marc-Antoine Castelain, auteur du coup de matraque télescopique à l'anus qui a grièvement blessé la victime. Il était poursuivi pour des violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou infirmité permanente.

Pour les deux autres accusés, Jérémie Dulin et Tony Hochart, poursuivis pour des violences volontaires, l'avocat général a demandé respectivement des peines de six et trois mois de prison avec sursis.

L'audience se poursuit jeudi après-midi avec les plaidoiries de la défense. Le verdict sera rendu vendredi.

Juste avant de prononcer ses réquisitions, l'avocat général Loïc Pageot s'est adressé à Théo Luhaka en déclarant: "vous allez peut-être penser que ces peines peuvent paraître dérisoires".

- "Vie brisée" -

Le magistrat, spécialisé dans les dossiers de violences policières, les a justifiées par l'"absence d’antécédent" judiciaire des trois accusés et du temps long, celui des sept années écoulées depuis le début de l'affaire.

"On part sur un contrôle d’identité banal et au bout du compte une vie brisée", a regretté M. Pageot.

Le jeune homme noir, âgé de 29 ans, est porteur d'une infirmité depuis son interpellation le 2 février 2017 dans la cité des 3.000 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) par les trois fonctionnaires de la brigade spécialisée de terrain (BST).

La scène est filmée par les caméras de la ville et montre les policiers procéder à l'arrestation du jeune homme, alors âgé de 22 ans, qui s'y oppose. Au cours de l'empoignade, M. Castelain porte un coup avec la pointe de son bâton télescopique de défense (BTD) à travers le caleçon de la victime.

Ce coup d'estoc provoque la rupture de son sphincter (muscle annulaire) avec une plaie de dix centimètres de profondeur.

Malgré deux opérations chirurgicales, Théo Luhaka souffre d'incontinence et garde des séquelles irréversibles, selon les experts médicaux.

Au cours du procès, le fonctionnaire de police a exprimé sa "compassion" après avoir provoqué la grave blessure mais a estimé son "coup légitime", "enseigné à l'école".

Une enquête administrative de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) avait conclu à "un usage disproportionné de la force".

Les trois policiers sont toujours en activité, mutés dans leurs régions d'origine.

- "Violence illégitime" -

En préambule de sa plaidoirie, Me Antoine Vey, avocat de la partie civile, a estimé que "la justice comme la police est une institution qui a un devoir d’exemplarité".

"Ce procès n’est pas le procès de la police. Ce n’est pas le procès de la malchance, de l’accident ou de la violence légitime, c’est le procès de la violence illégitime par des gens qui portent l’insigne du gardien de la paix", a-t-il réaffirmé.

"Vous avez manqué d’humanité, de probité", a lancé Me Vey, en rappelant aux accusés qu'ils avaient eu devant eux "quelqu’un qui déverse des boules de sang", qui "s'est senti comme un sous-homme".

Emu, la voix tremblante, l'avocat a demandé à la cour d'assises de permettre à Théo Luhaka "de passer de son statut de mort-vivant à vivant".

Presque sept ans après cette "affaire Théo" au retentissement national, le débat sur le maintien de l'ordre et l'usage de la force n'a cessé de ressurgir.

Sur le plan administratif, d'éventuelles sanctions disciplinaires seront prononcées "à l'issue de l'instance judiciaire", selon la préfecture de police.

D.Peng--ThChM