The China Mail - "Panama Papers": peine maximale de 12 ans de prison requise contre les principaux prévenus

USD -
AED 3.672504
AFN 68.146381
ALL 82.605547
AMD 382.141183
ANG 1.790403
AOA 917.000367
ARS 1449.82499
AUD 1.515611
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.666425
BBD 2.013633
BDT 121.671708
BGN 1.666425
BHD 0.376859
BIF 2983.683381
BMD 1
BND 1.28258
BOB 6.908363
BRL 5.346404
BSD 0.999787
BTN 88.189835
BWP 13.318281
BYN 3.386359
BYR 19600
BZD 2.010736
CAD 1.38535
CDF 2835.000362
CHF 0.79674
CLF 0.024246
CLP 951.160908
CNY 7.124704
CNH 7.12442
COP 3891.449751
CRC 503.642483
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.950496
CZK 20.726804
DJF 178.034337
DKK 6.36065
DOP 63.383462
DZD 129.343501
EGP 48.013462
ERN 15
ETB 143.551399
EUR 0.852104
FJD 2.238704
FKP 0.738285
GBP 0.737654
GEL 2.690391
GGP 0.738285
GHS 12.196992
GIP 0.738285
GMD 71.503851
GNF 8671.239296
GTQ 7.664977
GYD 209.16798
HKD 7.778205
HNL 26.193499
HRK 6.420404
HTG 130.822647
HUF 333.080388
IDR 16407.9
ILS 3.335965
IMP 0.738285
INR 88.277504
IQD 1309.76015
IRR 42075.000352
ISK 122.050386
JEP 0.738285
JMD 160.380011
JOD 0.70904
JPY 147.69404
KES 129.169684
KGS 87.450384
KHR 4007.157159
KMF 419.503794
KPW 899.952557
KRW 1393.030383
KWD 0.30537
KYD 0.833213
KZT 540.612619
LAK 21678.524262
LBP 89530.950454
LKR 301.657223
LRD 177.463469
LSL 17.351681
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.398543
MAD 9.003451
MDL 16.606314
MGA 4430.622417
MKD 52.434712
MMK 2099.430376
MNT 3599.247901
MOP 8.014485
MRU 39.911388
MUR 45.480378
MVR 15.310378
MWK 1733.566225
MXN 18.440104
MYR 4.205039
MZN 63.910377
NAD 17.351681
NGN 1502.303725
NIO 36.791207
NOK 9.860104
NPR 141.103395
NZD 1.682511
OMR 0.383334
PAB 0.999787
PEN 3.484259
PGK 4.237209
PHP 57.170375
PKR 283.854556
PLN 3.627061
PYG 7144.378648
QAR 3.649725
RON 4.317038
RSD 99.80829
RUB 83.304222
RWF 1448.728326
SAR 3.751509
SBD 8.206879
SCR 14.265038
SDG 601.503676
SEK 9.316804
SGD 1.284404
SHP 0.785843
SLE 23.375038
SLL 20969.503664
SOS 571.379883
SRD 39.375038
STD 20697.981008
STN 20.875048
SVC 8.747923
SYP 13001.524619
SZL 17.33481
THB 31.710369
TJS 9.408001
TMT 3.51
TND 2.910408
TOP 2.342104
TRY 41.326504
TTD 6.797597
TWD 30.299904
TZS 2459.506667
UAH 41.217314
UGX 3513.824394
UYU 40.04601
UZS 12444.936736
VES 158.73035
VND 26385
VUV 118.783744
WST 2.67732
XAF 558.903421
XAG 0.023738
XAU 0.000275
XCD 2.70255
XCG 1.8019
XDR 0.695096
XOF 558.903421
XPF 101.614621
YER 239.550363
ZAR 17.38811
ZMK 9001.203584
ZMW 23.720019
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.1700

    908.89

    +0.35%

  • BEL20

    -22.5500

    4775.68

    -0.47%

  • PX1

    1.5600

    7825.24

    +0.02%

  • ISEQ

    -13.7300

    11430.97

    -0.12%

  • OSEBX

    1.6500

    1654.62

    +0.1%

  • PSI20

    -6.2000

    7748.45

    -0.08%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -51.3800

    3567.01

    -1.42%

  • N150

    2.9300

    3667.47

    +0.08%

"Panama Papers": peine maximale de 12 ans de prison requise contre les principaux prévenus
"Panama Papers": peine maximale de 12 ans de prison requise contre les principaux prévenus / Photo: © AFP/Archives

"Panama Papers": peine maximale de 12 ans de prison requise contre les principaux prévenus

La peine maximale - douze ans de prison - a été requise mercredi à Panama contre les deux fondateurs du cabinet d'avocats Mossack Fonseca, accusés de blanchiment d'argent dans le scandale international d'évasion fiscale révélé en 2016 par les "Panama Papers".

Taille du texte:

La procureure en charge de la lutte contre le crime organisé, Isis Soto, a réclamé à la cour une peine "maximale" pour blanchiment d'argent contre les deux dirigeants du cabinet, aujourd'hui fermé.

Jürgen Mossack, 76 ans, et Ramon Fonseca, 71 ans, "ont reçu et transféré des fonds provenant d'activités illicites en Allemagne et en Argentine", a indiqué Mme Soto, en requérant leur condamnation à douze ans d'emprisonnement.

Les deux prévenus ont aussi "dissimulé, couvert et fourni de fausses informations à des entités bancaires pour ouvrir des comptes et dissimuler la propriété d'actifs", a ajouté Mme Soto.

Pour l'accusation, les deux fondateurs de l'étude sont responsables d'avoir facilité, par l'intermédiaire du cabinet panaméen, la création de sociétés opaques dans lesquelles des cadres de la multinationale allemande Siemens ont déposé des millions d'euros en dehors des comptes réels de l'entreprise. Ces sociétés auraient servi à cacher de l'argent provenant du paiement de commissions.

Le cabinet d'avocat aurait également servi à garder l'argent provenant d'une vaste escroquerie en Argentine.

Mme Soto a aussi requis mercredi la condamnation de 24 autres prévenus, principalement d'anciens employés de la société, et demandé l'acquittement de trois autres.

"Je ne suis pas responsable", avait déclaré à la barre Jürgen Mossack, à l'ouverture du procès le 8 avril. "Nous attendons simplement d'obtenir justice et je suis sûr que c'est ainsi que les choses vont se passer", avait ensuite affirmé l'avocat d'origine allemande.

Le procès, prévu pour durer jusqu'au 26 avril, devait initialement se tenir en 2021 mais a été reporté à plusieurs reprises pour diverses raisons.

- Paradis fiscaux -

L'affaire des a éclaté en 2016 après la publication d'une enquête, connue sous le nom de "Panama Papers", menée par le Consortium international de journalistes d'investigation (CIJI).

Basée sur la fuite de 11,5 millions de documents provenant de l'étude Mossack Fonseca, elle a révélé que des chefs d'Etat et de gouvernement, des responsables politiques de premier plan et des personnalités des finances, des sports et du monde artistique ont caché au fisc des propriétés, des entreprises, des capitaux et des bénéfices.

Parmi les personnalités mentionnées figurent, entre beaucoup d'autres, les anciens chefs de gouvernement d'Islande Sigmundur David Gunnlaugsson, du Pakistan Nawaz Sharif et du Royaume-Uni David Cameron, l'ancien président argentin Mauricio Macri, ainsi que la star du football Lionel Messi et le cinéaste espagnol Pedro Almodovar.

Le scandale a entraîné la fermeture du cabinet Mossack Fonseca et l'image du petit pays d'Amérique centrale s'en est trouvée gravement affectée.

Au Panama, le délit d'évasion fiscale n'est punissable que depuis 2019 et pour des montants supérieurs à 300.000 dollars par an. Auparavant, l'évasion fiscale n'était pas considérée comme un délit, mais comme une simple infraction administrative.

Les réformes entreprises par le Panama à la suite du scandale lui ont toutefois permis en 2023 d'être retiré de la "liste grise" de l'organisme de lutte anti-blanchiment Gafi. Mais le Panama figure toujours sur la liste noire des paradis fiscaux établie par l'Union européenne.

En juin 2023, une peine pouvant aller jusqu'à douze années de prison a été requise contre les fondateurs du cabinet d'avocats dans l'affaire dite "Lava Jato" pour blanchiment d'argent en relation avec des entreprises brésiliennes de BTP, dont le géant Odebrecht.

Le jugement n'a pas encore été rendu public dans cette affaire indépendante du scandale des "Panama Papers". Elle a mis en lumière les pots-de-vin versés par des entreprises de construction brésiliennes, dont Odebrecht, à des responsables de plusieurs pays d'Amérique latine pour obtenir des marchés publics entre 2005 et 2014.

X.Gu--ThChM