The China Mail - "Ubérisation": Décision attendue pour Deliveroo, soupçonnée de travail dissimulé

USD -
AED 3.672963
AFN 69.000079
ALL 83.798782
AMD 383.559768
ANG 1.789783
AOA 916.999714
ARS 1313.744402
AUD 1.52575
AWG 1.8015
AZN 1.698512
BAM 1.670289
BBD 2.020291
BDT 121.578055
BGN 1.67021
BHD 0.377054
BIF 2955
BMD 1
BND 1.280733
BOB 6.914192
BRL 5.393102
BSD 1.000623
BTN 87.500907
BWP 13.354
BYN 3.308539
BYR 19600
BZD 2.009949
CAD 1.375875
CDF 2889.999751
CHF 0.805635
CLF 0.024284
CLP 952.640105
CNY 7.17455
CNH 7.17236
COP 4018
CRC 506.076159
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.549742
CZK 20.90055
DJF 177.720377
DKK 6.37718
DOP 61.650349
DZD 129.784979
EGP 48.315402
ERN 15
ETB 140.202199
EUR 0.85452
FJD 2.247251
FKP 0.740335
GBP 0.736678
GEL 2.695002
GGP 0.740335
GHS 10.525006
GIP 0.740335
GMD 72.502706
GNF 8675.000201
GTQ 7.674834
GYD 209.338372
HKD 7.849355
HNL 26.350141
HRK 6.437402
HTG 130.976882
HUF 337.702046
IDR 16116.35
ILS 3.38458
IMP 0.740335
INR 87.45535
IQD 1310
IRR 42125.000484
ISK 122.379515
JEP 0.740335
JMD 160.359029
JOD 0.708961
JPY 146.740501
KES 129.501265
KGS 87.349846
KHR 4007.000269
KMF 420.503458
KPW 899.937534
KRW 1384.409428
KWD 0.305399
KYD 0.833846
KZT 538.471721
LAK 21599.999541
LBP 89360.702309
LKR 301.058556
LRD 201.502565
LSL 17.519912
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.425027
MAD 8.996498
MDL 16.705097
MGA 4440.000125
MKD 52.571551
MMK 2099.235265
MNT 3596.390082
MOP 8.090214
MRU 39.940347
MUR 45.43007
MVR 15.405345
MWK 1736.506597
MXN 18.64486
MYR 4.196043
MZN 63.960403
NAD 17.5203
NGN 1533.466306
NIO 36.749773
NOK 10.19345
NPR 140.001281
NZD 1.673108
OMR 0.384508
PAB 1.000576
PEN 3.541043
PGK 4.148501
PHP 56.732497
PKR 282.44954
PLN 3.6366
PYG 7494.865215
QAR 3.640498
RON 4.325601
RSD 100.095036
RUB 79.45068
RWF 1444
SAR 3.752249
SBD 8.223773
SCR 14.719917
SDG 600.500113
SEK 9.549855
SGD 1.279705
SHP 0.785843
SLE 23.19917
SLL 20969.49797
SOS 571.502706
SRD 37.548988
STD 20697.981008
STN 21.3
SVC 8.755396
SYP 13001.950021
SZL 17.520093
THB 32.290217
TJS 9.330344
TMT 3.51
TND 2.870503
TOP 2.342097
TRY 40.773675
TTD 6.795221
TWD 29.965025
TZS 2605.000234
UAH 41.545432
UGX 3560.296165
UYU 40.070542
UZS 12524.999813
VES 133.353958
VND 26285.5
VUV 119.550084
WST 2.658125
XAF 560.208896
XAG 0.025894
XAU 0.000298
XCD 2.70255
XCG 1.803361
XDR 0.702337
XOF 559.503721
XPF 102.249983
YER 240.274998
ZAR 17.51965
ZMK 9001.197941
ZMW 23.03905
ZWL 321.999592
  • AEX

    5.1000

    900.11

    +0.57%

  • BEL20

    21.7300

    4746.15

    +0.46%

  • PX1

    51.1800

    7804.97

    +0.66%

  • ISEQ

    103.4800

    11601.09

    +0.9%

  • OSEBX

    2.9200

    1626.56

    +0.18%

  • PSI20

    4.6500

    7759.56

    +0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    1.8500

    3080.93

    +0.06%

  • N150

    10.7600

    3719.42

    +0.29%

"Ubérisation": Décision attendue pour Deliveroo, soupçonnée de travail dissimulé
"Ubérisation": Décision attendue pour Deliveroo, soupçonnée de travail dissimulé / Photo: © AFP/Archives

"Ubérisation": Décision attendue pour Deliveroo, soupçonnée de travail dissimulé

Deliveroo bientôt fixée sur son sort : le tribunal correctionnel de Paris doit dire mardi si la plateforme a employé en tant qu'indépendants des livreurs qui auraient dû, selon l'accusation, être salariés.

Taille du texte:

En mars, au terme d'une semaine de procès –-le premier au pénal en France de l'"ubérisation"-–, le parquet avait requis la peine maximale de 375.000 euros d'amende à l'encontre de Deliveroo France, ainsi qu'un an de prison avec sursis contre deux anciens dirigeants français de l'entreprise.

La procureure avait regretté l'absence sur le banc des prévenus de l'Américain William Shu, grand patron de l'entreprise britannique et "incontestablement" à l'origine du "système" ayant permis à Deliveroo de bénéficier de "tous les avantages de l'employeur", "sans les inconvénients".

Deliveroo est responsable d'"une instrumentalisation et d'un détournement de la régulation du travail", dans le but d'organiser une "dissimulation systémique" d'emplois de livreurs qui auraient dû être salariés et non indépendants, avait martelé Céline Ducournau.

La "fraude" mise en place avait pour unique but d'employer "à moindre frais" ses livreurs, et peu importe si certains sont "satisfaits" de ce statut ou se "sentent libres", avait-elle souligné, en référence à l'un des arguments de Deliveroo pour justifier le statut d'auto-entrepreneur.

"Il ne s'agit pas du procès des mauvaises conditions de travail", ni de celui des "modes de consommation de notre époque", avait rétorqué en défense Antonin Lévy, avocat de Deliveroo France, pour lequel le procès a parfois pris des airs de "forum politique".

– Statut très contesté –

Une dizaine de livreurs à vélo ou en scooter, beaucoup désormais engagés contre le "système", ont défilé à la barre pour raconter leur arrivée à Deliveroo, attirés par les promesses de "liberté" et de "flexibilité" mais avaient découvert la "guerre" pour obtenir les meilleurs "créneaux" horaires, la "pression", la "surveillance" et les réprimandes de Deliveroo. Au total, plus d'une centaine sont parties civiles au procès.

Deliveroo a maintenu qu'elle ne faisait que "mettre en relation" des clients, restaurateurs et livreurs, et a démenti "tout lien de subordination".

Pour les deux dirigeants successifs de Deliveroo France sur la période concernée, de 2015 à 2017, la procureure a demandé un an d'emprisonnement avec sursis et 30.000 euros d'amende. Pour un troisième cadre, elle a requis quatre mois d'emprisonnement avec sursis et 10.000 euros d'amende.

La procureure a également souhaité comme peine complémentaire "l'affichage et la diffusion" de la décision de justice, notamment devant les locaux de Deliveroo pendant deux mois, ainsi que sur la page d'accueil du site et de l'application mobile de la plateforme –-une peine pensée pour les "travailleurs actuels" de la plateforme, a-t-elle précisé.

L'Urssaf réclame de son côté 9,7 millions d'euros pour rattraper les cotisations sociales évitées par le recours aux livreurs indépendants.

Très contesté, le statut d'indépendant des chauffeurs Uber ou des coursiers Deliveroo est remis en cause dans de nombreux pays par la justice ou, plus rarement, par des lois qui ont poussé certains géants du secteur à proposer des compromis.

F.Jackson--ThChM