The China Mail - La Nouvelle-Calédonie en proie aux blocages avant un Conseil de défense à Paris

USD -
AED 3.672504
AFN 68.181528
ALL 82.647446
AMD 382.335014
ANG 1.789783
AOA 916.999807
ARS 1432.731698
AUD 1.505755
AWG 1.8025
AZN 1.695489
BAM 1.667292
BBD 2.014654
BDT 121.734979
BGN 1.667871
BHD 0.377049
BIF 2985.196773
BMD 1
BND 1.283231
BOB 6.911867
BRL 5.401698
BSD 1.000294
BTN 88.23908
BWP 13.325036
BYN 3.388134
BYR 19600
BZD 2.011859
CAD 1.384825
CDF 2868.510825
CHF 0.79758
CLF 0.02428
CLP 952.510044
CNY 7.11865
CNH 7.125065
COP 3896.27
CRC 503.904385
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.999753
CZK 20.751499
DJF 178.1254
DKK 6.369699
DOP 63.416693
DZD 129.780983
EGP 48.165096
ERN 15
ETB 143.631559
EUR 0.853295
FJD 2.24025
FKP 0.737136
GBP 0.738445
GEL 2.690225
GGP 0.737136
GHS 12.203179
GIP 0.737136
GMD 71.508796
GNF 8674.935004
GTQ 7.668865
GYD 209.274967
HKD 7.782645
HNL 26.20712
HRK 6.427894
HTG 130.890119
HUF 333.775497
IDR 16438.95
ILS 3.33215
IMP 0.737136
INR 88.26925
IQD 1310.446832
IRR 42074.999533
ISK 122.540111
JEP 0.737136
JMD 160.463411
JOD 0.708967
JPY 147.903499
KES 129.220185
KGS 87.449739
KHR 4009.18968
KMF 419.500392
KPW 899.95109
KRW 1391.789841
KWD 0.30541
KYD 0.833635
KZT 540.88683
LAK 21690.629542
LBP 89576.362575
LKR 301.815376
LRD 194.094988
LSL 17.360778
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.40135
MAD 9.008133
MDL 16.614737
MGA 4433.096475
MKD 52.461979
MMK 2099.069477
MNT 3596.841777
MOP 8.018584
MRU 39.931972
MUR 45.47973
MVR 15.405027
MWK 1734.452922
MXN 18.48785
MYR 4.205033
MZN 63.893986
NAD 17.360704
NGN 1502.279763
NIO 36.810496
NOK 9.88565
NPR 141.174966
NZD 1.68148
OMR 0.384495
PAB 1.000345
PEN 3.486085
PGK 4.23943
PHP 57.137975
PKR 284.003376
PLN 3.633285
PYG 7148.093842
QAR 3.651639
RON 4.3259
RSD 99.978019
RUB 83.528202
RWF 1449.463154
SAR 3.751551
SBD 8.223773
SCR 15.062551
SDG 601.502227
SEK 9.34206
SGD 1.283695
SHP 0.785843
SLE 23.385051
SLL 20969.49797
SOS 571.6697
SRD 39.772501
STD 20697.981008
STN 20.885903
SVC 8.751652
SYP 13001.882518
SZL 17.343603
THB 31.742501
TJS 9.412813
TMT 3.5
TND 2.911909
TOP 2.342102
TRY 41.371275
TTD 6.801045
TWD 30.310502
TZS 2459.999838
UAH 41.238923
UGX 3515.696596
UYU 40.067006
UZS 12451.355234
VES 157.53157
VND 26385
VUV 119.422851
WST 2.656919
XAF 559.186909
XAG 0.023745
XAU 0.000274
XCD 2.70255
XCG 1.802814
XDR 0.695271
XOF 559.196443
XPF 101.667462
YER 239.601894
ZAR 17.38582
ZMK 9001.200789
ZMW 23.73205
ZWL 321.999592
  • AEX

    6.5200

    912.22

    +0.72%

  • BEL20

    0.0000

    4798.08

    0%

  • PX1

    9.3900

    7833.29

    +0.12%

  • ISEQ

    33.1900

    11478.44

    +0.29%

  • OSEBX

    1.9800

    1654.92

    +0.12%

  • PSI20

    1.5500

    7756.18

    +0.02%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -8.7100

    3618.48

    -0.24%

  • N150

    8.0600

    3672.63

    +0.22%

La Nouvelle-Calédonie en proie aux blocages avant un Conseil de défense à Paris

La Nouvelle-Calédonie en proie aux blocages avant un Conseil de défense à Paris

La Nouvelle-Calédonie était en proie aux blocages des routes, malgré les moyens engagés par l'Etat pour rétablir la circulation, avant un nouveau Conseil de défense convoqué à 18h30 à Paris par le président Emmanuel Macron.

Taille du texte:

Aucune issue à la crise sécuritaire et politique ne se dessinait dans l'archipel lundi, jour férié, après une semaine d'émeutes en réaction à une réforme du corps électoral décriée par les indépendantistes.

Le chef de l'Etat avait présidé un premier Conseil de défense mercredi consacré à ce territoire du Pacifique sud, conclu par l'instauration de l'état d'urgence. Un deuxième jeudi avait préparé l'envoi massif de renforts de police et de gendarmerie.

Malgré leur arrivée, les voies de communication restent bloquées là où les émeutiers ont installé leurs barrages, notamment dans l'agglomération de Nouméa et sur la route d'une cinquantaine de kilomètres qui mène à l'aéroport international.

Permettre la circulation sur la voie express puis la route qui mène vers cet aéroport est le premier objectif des autorités françaises. Il presse d'autant plus que l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont demandé durant le week-end à pouvoir poser des avions afin de rapatrier leurs concitoyens.

- L'Australie s'inquiète -

"La situation est vraiment préoccupante", a déclaré lundi le chef du gouvernement australien Anthony Albanese à la télévision ABC.

 

Le représentant de l'Etat central en Nouvelle-Calédonie s'est pourtant félicité lundi du "succès" du début d'une vaste opération de la gendarmerie contre les barrages sur cette route, lancée à l'aube dimanche.

"Cette opération est un succès avec 76 barrages neutralisés grâce à la mobilisation des forces de sécurité intérieure, des entreprises privées et aux moyens matériels déployés sur le terrain", a expliqué dans un communiqué le haut-commissaire de la République, Louis Le Franc. "Ces moyens seront maintenus dans les prochains jours, pour assurer le retrait des carcasses de véhicules sur les voies (...) dans les deux sens de circulation".

D'autres actions des unités d'élite de la police et de la gendarmerie ont été annoncées dans des zones considérées par les autorités comme des "points durs", dans les villes de Nouméa, Dumbéa et Païta notamment.

Dans la nuit de dimanche à lundi, des bruits de grenades de désencerclement, utilisées par les forces de l'ordre pour disperser les émeutiers, ainsi que des cris évoquant des affrontements ont été entendus dans le quartier d'Auteuil à Dumbéa, dans l'agglomération de Nouméa, selon un correspondant de l'AFP.

Et dans la "capitale" calédonienne, des détonations importantes ont résonné dans les quartiers de Magenta et Tuband, selon une autre journaliste de l'AFP.

Lundi matin, la zone industrielle où se trouve la Société du nickel, dans le quartier de Montagne coupée à Nouméa, a vu l'incendie d'un entrepôt dont se dégageait une épaisse fumée noire.

Les gendarmes "sont passés, ils ont déblayé, et nous, on est restés sur le côté", a confié dimanche à l'AFP Jean-Charles, la cinquantaine, tête enturbannée d'un foulard et drapeau kanak à la main à La Tamoa, à quelques kilomètres de l'aéroport. "Une fois qu'ils sont passés, on a remis le barrage".

Depuis le début de la semaine, les violences ont fait six morts, le dernier en date samedi, un Caldoche (Calédonien d'origine européenne) à Kaala-Gomen, dans la province Nord. Les cinq autres morts sont deux gendarmes et trois Kanak (autochtones), dans l'agglomération de Nouméa.

- Risque d'"escalade" -

Globalement, la reconquête des routes et quartiers bloqués devrait être un travail de longue haleine, alors que les dégradations continuent et que les forces de l'ordre estiment le nombre d'émeutiers entre 3.000 et 5.000.

"Nous restons dans une démarche pacifique", a indiqué dans un communiqué lundi la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), collectif indépendantiste accusé par les autorités d'attiser les violences au contraire.

La CCAT se défend en indiquant qu'elle a seulement appelé à des barrages "filtrants", qui laissent le passage à certains véhicules, y compris les pompiers ou ambulances à toute heure, et en arrêtent d'autres.

La maire de Nouméa, Sonia Lagarde (Renaissance), a appelé lundi à la retenue. "Les esprits sont assez échauffés parce que ça fait une semaine maintenant. Moi j'ai peur qu'on ne franchisse une escalade supplémentaire, parce que s'il commence à y avoir des tirs ça veut dire que les gens bien sûr, on le sait, sont armés", a-t-elle déclaré sur BFMTV.

Pour le haut-commissaire, les dégâts contre les infrastructures pénalisent lourdement la population. "Des écoles ont encore été détruites", de même que "des pharmacies, des centres vitaux d'approvisionnement alimentaire, des surfaces commerciales", a listé dimanche M. Le Franc. "On commence à manquer de nourriture", prévenait-il.

- "Proche de l'enfer" -

"L'île la plus proche du paradis est devenue l'île la plus proche de l'enfer", ont écrit les Eglises catholique et protestantes de Nouvelle-Calédonie dans une déclaration commune lue aux messes et cultes de Pentecôte, lançant "un vigoureux appel à l'arrêt des violences".

Les mesures exceptionnelles de l'état d'urgence sont maintenues, à savoir le couvre-feu entre 18h00 et 6h00 (9h00 et 21h00 à Paris), l'interdiction des rassemblements, du transport d'armes et de la vente d'alcool et le bannissement de l'application TikTok.

L'interdiction de ce réseau social, destinée notamment à limiter les contacts entre émeutiers, fait l'objet d'un recours d'associations de défense des libertés qui sera examiné en urgence mardi par le Conseil d'Etat.

La réforme constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres vise à élargir le corps électoral aux scrutins provinciaux de Nouvelle-Calédonie, au risque de marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak", selon les indépendantistes. Elle a été adoptée par les députés, après les sénateurs, dans la nuit de mardi à mercredi.

Ce texte doit encore être voté par les parlementaires réunis en Congrès avant la fin juin, sauf si un accord sur un texte global entre indépendantistes et loyalistes intervient d'ici là.

Le consensus semble moins net sur un report de la convocation du Congrès, dont la date n'est pas arrêtée.

En outre-mer, les présidents de plusieurs exécutifs (région Réunion, département de la Guadeloupe, collectivités territoriales de Martinique et de Guyane) et près d'une vingtaine de parlementaires ont demandé le "retrait immédiat" de la réforme pour empêcher une "guerre civile".

I.Taylor--ThChM--ThChM