The China Mail - Fragile retour au calme en Nouvelle-Calédonie, Macron s'y rend

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Fragile retour au calme en Nouvelle-Calédonie, Macron s'y rend

Fragile retour au calme en Nouvelle-Calédonie, Macron s'y rend

Emmanuel Macron va se rendre "dès ce soir" en Nouvelle-Calédonie pour y installer une "mission", plus d'une semaine après le début d'émeutes inédites en 40 ans sur l'archipel, où "la situation s'améliore" selon les autorités.

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Cette visite surprise du chef de l'Etat a été annoncée mardi en Conseil des ministres, au moment où le camp loyaliste se fissure et où se multiplient les demandes de report de la réforme du corps électoral.

Le président part "dans un esprit de responsabilité", a expliqué la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, sans vouloir détailler la "mission" évoquée ni dire combien de temps le chef de l'Etat resterait sur l'archipel.

Il a toutefois annoncé l'envoi d'effectifs supplémentaires "dans les heures à venir" pour juguler les violences qui secouent l'archipel, en réaction à une réforme constitutionnelle décriée par les indépendantistes.

Ses services ont annoncé sur X l'interpellation de 22 personnes mardi et l'"installation de renforts permanents dans les quartiers de Doumbea, Païta et Mont-Dore" dans l'agglomération de Nouméa.

Car Nouméa et son agglomération continuent d'être le théâtre d'affrontements localisés et les barrages se sont même étoffés ou ont été reconstitués par endroits dans la nuit, a constaté un journaliste de l'AFP, auquel plusieurs témoins ont fait état d'importantes détonations et d'affrontements dans le quartier de Tuband.

- "Drapeaux blancs" -

"Oui la situation s'améliore, les forces de l'ordre font leur travail", a toutefois assuré sur BFMTV Vaimu'a Muliava, membre du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, précisant que le territoire était "drapé de drapeaux blancs".

Ces dernières 24 heures, les gendarmes disent avoir repris possession d'une "trentaine" de barrages, a indiqué à l'AFP une source de la gendarmerie.

Six personnes ont été tuées depuis le début des violences. Parmi les morts figurent deux gendarmes mobiles dont les dépouilles ont été ramenées lundi par avion militaire dans l'Hexagone.

A l'issue du troisième Conseil de défense organisé en moins d'une semaine lundi soir, Emmanuel Macron a salué de "nets progrès" en matière de sécurité, selon l'Elysée.

69 gendarmes ont été blessés depuis le début des violences le 13 mai et 83 personnes ont été interpellées, a précisé la source de la gendarmerie.

Signe de la difficulté à reprendre en main la situation sécuritaire, l'aéroport international de l'archipel français a annoncé qu'il resterait fermé aux vols commerciaux jusqu'à samedi matin.

L'Australie et la Nouvelle-Zélande, qui essaient depuis plusieurs jours de rapatrier leurs centaines de ressortissants bloqués, ont annoncé mardi matin l'envoi de plusieurs vols pour les évacuer.

- "On ne lâche pas" -

Mardi matin, sur la route express qui mène à l'aéroport international, l'entrepôt d'une entreprise de fourniture de bureaux était en feu, dégageant une épaisse fumée noire.

Deux carcasses de voitures empilées forment un barrage à 200 mètres de là, de jeunes hommes encagoulés filtrant le passage des voitures.

Environ 400 entreprises et commerces ont subi des dégradations dans Nouméa et les villes limitrophes depuis le début des émeutes, a annoncé mardi le procureur de la République de Nouméa.

Sur les barrages, la mobilisation ne semble pas faiblir malgré le déploiement massif de forces de sécurité intérieure, qui dépassent désormais les 2.700 personnes.

"On ne lâche pas ! On ne lâche pas jusqu'à ce qu'ils retirent le texte (...) Même s'il faut mourir, on restera là sur les barrages", assure à l'AFP Simon, un chauffeur-livreur de 34 ans qui garde un barrage dans le quartier de Montravel, un fief indépendantiste.

Certains véhicules peuvent passer, leurs occupants saluent les militants. "Ca fait une semaine qu'on est là, les passants sont habitués", reprend Simon qui assure que certains leur "donnent du pain, de l'eau".

De leur côté, les principales figures non-indépendantistes de l'archipel, réunies en conférence de presse à Nouméa, ont appelé à poursuivre l'examen de la réforme constitutionnelle contestée, qui doit être adoptée avant fin juin.

Son retrait serait "une erreur gravissime" qui donnerait "raison aux casseurs, aux pilleurs et aux émeutiers", a asséné le député de Nouvelle-Calédonie, Nicolas Metzdorf.

Pourtant les appels se sont multipliés, de la gauche à l'extrême droite en passant par la majorité et jusqu'à la maire loyaliste de Nouméa, pour réclamer un report de cette réforme.

Le Premier ministre Gabriel Attal aura "aussi l'occasion d'y aller (sur l'archipel), pas immédiatement mais dans les semaines à venir", a précisé Mme Thevenot alors que le dossier calédonien n'est plus piloté directement par Matignon depuis 2020 et que trois anciens Premiers ministres plaident pour qu'il soit de nouveau géré depuis la rue de Varenne.

S'il est adopté, le texte aurait pour conséquence de marginaliser les voix de la communauté autochtone kanak, dénoncent les indépendantistes.

Alors que le spectre d'une pénurie de nourriture et de médicament plane sur l'agglomération de Nouméa, M. Le Franc a assuré que 21 grandes surfaces avaient rouvert "et sont progressivement réapprovisionnées".

- Nouvelle nuit agitée -

A Doumbea, importante ville de l'agglomération, c'est le centre culturel qui a été saccagé. "Les jeunes voulaient tout brûler, on a réussi à les en empêcher", a assuré à l'AFP un militant du centre, sous couvert de l'anonymat.

La plupart des barrages sont "filtrants" et laissent passer certains véhicules, comme les pompiers ou ambulances, soutient la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), collectif indépendantiste accusé par l'Etat d'attiser les violences mais qui affirme rester "dans une démarche pacifique".

Les mesures exceptionnelles de l'état d'urgence sont maintenues, à savoir le couvre-feu nocturne, l'interdiction des rassemblements, du transport d'armes et de la vente d'alcool et l'interdiction de l'application TikTok - cette dernière sera contestée par des défenseurs des libertés devant le Conseil d'Etat mardi à Paris.

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B.Clarke--ThChM