The China Mail - Bétharram: les gardes à vue touchent à leur fin, Bayrou dénonce une "mécanique du scandale"

USD -
AED 3.672502
AFN 66.191377
ALL 82.409158
AMD 382.364716
ANG 1.790403
AOA 916.999734
ARS 1451.432017
AUD 1.496211
AWG 1.8025
AZN 1.703045
BAM 1.665914
BBD 2.01862
BDT 122.588394
BGN 1.667902
BHD 0.377032
BIF 2964.783244
BMD 1
BND 1.285929
BOB 6.950537
BRL 5.481199
BSD 1.002283
BTN 90.035945
BWP 13.176948
BYN 2.893477
BYR 19600
BZD 2.015724
CAD 1.370395
CDF 2165.000246
CHF 0.793498
CLF 0.022955
CLP 900.516238
CNY 6.996397
CNH 6.985804
COP 3763.9
CRC 497.606514
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.921687
CZK 20.65295
DJF 178.480775
DKK 6.369735
DOP 62.97167
DZD 129.434978
EGP 47.670338
ERN 15
ETB 155.747822
EUR 0.852835
FJD 2.273298
FKP 0.741981
GBP 0.74475
GEL 2.695021
GGP 0.741981
GHS 10.52376
GIP 0.741981
GMD 74.000343
GNF 8762.276301
GTQ 7.682217
GYD 209.69157
HKD 7.78349
HNL 26.423114
HRK 6.426982
HTG 131.173792
HUF 328.237008
IDR 16677.35
ILS 3.18054
IMP 0.741981
INR 89.853044
IQD 1313.021184
IRR 42124.999829
ISK 125.550157
JEP 0.741981
JMD 160.866769
JOD 0.708944
JPY 156.617007
KES 129.099865
KGS 87.417696
KHR 4016.132673
KMF 419.999918
KPW 900.043914
KRW 1449.520449
KWD 0.30773
KYD 0.835257
KZT 503.189922
LAK 21666.581489
LBP 89765.84726
LKR 310.693174
LRD 177.901569
LSL 16.67544
LTL 2.95274
LVL 0.604889
LYD 5.418988
MAD 9.124028
MDL 16.822541
MGA 4580.841894
MKD 52.477873
MMK 2099.836459
MNT 3559.101845
MOP 8.035536
MRU 39.932028
MUR 46.250129
MVR 15.449872
MWK 1737.960171
MXN 17.99485
MYR 4.062023
MZN 63.909783
NAD 16.675582
NGN 1448.779924
NIO 36.882296
NOK 10.072976
NPR 144.058398
NZD 1.734255
OMR 0.384494
PAB 1.002291
PEN 3.374247
PGK 4.269093
PHP 59.047953
PKR 280.708421
PLN 3.60156
PYG 6579.956048
QAR 3.663938
RON 4.346399
RSD 100.01663
RUB 80.658297
RWF 1460.287986
SAR 3.75032
SBD 8.136831
SCR 14.66686
SDG 601.499786
SEK 9.216841
SGD 1.28618
SHP 0.750259
SLE 24.049853
SLL 20969.503664
SOS 571.798486
SRD 38.1265
STD 20697.981008
STN 20.868469
SVC 8.769942
SYP 11059.149576
SZL 16.670074
THB 31.585495
TJS 9.255969
TMT 3.51
TND 2.91437
TOP 2.40776
TRY 42.96409
TTD 6.806586
TWD 31.404008
TZS 2477.816003
UAH 42.512564
UGX 3628.589194
UYU 39.241574
UZS 12052.708239
VES 297.770445
VND 26295
VUV 120.744286
WST 2.776281
XAF 558.729658
XAG 0.013901
XAU 0.000232
XCD 2.70255
XCG 1.806373
XDR 0.694877
XOF 558.727279
XPF 101.583462
YER 238.450145
ZAR 16.619399
ZMK 9001.253451
ZMW 22.2756
ZWL 321.999592
  • AEX

    -4.0000

    947.31

    -0.42%

  • BEL20

    -9.6500

    5067.96

    -0.19%

  • PX1

    -42.4700

    8125.44

    -0.52%

  • ISEQ

    -49.8800

    13076.01

    -0.38%

  • OSEBX

    11.5700

    1687.77

    +0.69%

  • PSI20

    -29.7500

    8233.79

    -0.36%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -40.8000

    4165.72

    -0.97%

  • N150

    -8.7300

    3786.21

    -0.23%

Bétharram: les gardes à vue touchent à leur fin, Bayrou dénonce une "mécanique du scandale"
Bétharram: les gardes à vue touchent à leur fin, Bayrou dénonce une "mécanique du scandale" / Photo: © AFP/Archives

Bétharram: les gardes à vue touchent à leur fin, Bayrou dénonce une "mécanique du scandale"

François Bayrou a dénoncé vendredi une "mécanique du scandale" dans l'affaire Bétharram en fustigeant ceux qui mettent en cause son attitude passée, à l'heure où s'achèvent les premières gardes à vue après un an d'enquête sur des accusations de violences physiques et sexuelles.

Taille du texte:

"Vous voyez bien la mécanique du scandale qu'on cherche", a déclaré le Premier ministre devant des journalistes au sortir d'une réunion de travail à Matignon.

Dans une vidéo diffusée jeudi par Mediapart, une ancienne professeure de mathématiques de cet établissement catholique du Béarn, où François Bayrou a scolarisé certains de ses enfants et où son épouse a enseigné le catéchisme, réaffirme avoir alerté le couple au milieu des années 1990.

"Ces protagonistes, je ne les connais pas, ma femme non plus", a affirmé le chef du gouvernement, évoquant l'affaire Baudis où "les accusations étaient plus graves, plus obscènes contre lui" et où finalement "on s'est rendu compte à la fin qu'il n'y avait rien".

"Il n'y a rien de plus infamant que de viser la famille de quelqu'un pour l'atteindre politiquement", a lancé celui qui répète, depuis deux semaines, n'avoir "jamais été informé" dans le passé des faits dénoncés aujourd'hui -des témoins affirmant le contraire.

Trois hommes (un religieux et deux laïcs nés en 1931, 1955 et 1965) avaient été interpellés mercredi pour des "viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées", sur une période allant de 1957 à 2004.

Le prêtre nonagénaire a été relâché jeudi, sans précisions du parquet sur la suite de la procédure judiciaire, et les victimes espèrent des mises en cause à l'issue des gardes à vue des deux surveillants, en début d'après-midi.

- "L'Etat n'a pas été au rendez-vous" -

Ces interpellations interviennent un an après le lancement d'une vaste enquête sur cet établissement presque bicentenaire des Pyrénées-Atlantiques, longtemps réservé aux garçons, avec son pensionnat à la réputation stricte dans toute la région.

Le collectif de victimes de Bétharram a recensé 132 plaintes. Les victimes, enfants ou adolescents à l'époque des faits, décrivent des masturbations et fellations imposées ou subies plusieurs fois par semaine, des châtiments corporels, menaces et humiliations.

"L'État n'a pas été au rendez-vous" dans cette affaire, a regretté de son côté la ministre de l'Éducation, Élisabeth Borne, vendredi sur BFMTV/RMC, jugeant "difficile de comprendre" pourquoi il n'a pas réagi plus tôt.

La ministre veut accélérer les contrôles des établissements privés, quasi inexistants jusque-là, "avec un objectif 40%" dans les 24 mois. Elle a suggéré ne pas "s'interdire" des inspections inopinées.

Mme Borne a également déploré "l'exploitation politique" de cette affaire.

- "Soutane ouverte" -

Les trois interpellations sont intervenues quatre jours après une réunion entre des victimes et François Bayrou à la mairie de Pau.

Parmi les plaintes recensées, une poignée ne sont pas frappées par la prescription, estime le porte-parole des victimes Alain Esquerre, lui-même ancien pensionnaire de Bétharram.

Des plaignants interrogés par l'AFP mettent en cause les trois suspects.

"J'ai subi des punitions, des violences, on nous caressait à la sortie des douches, personne ne disait rien, on avait neuf ans !", enrage Brice Ducos, 49 ans, interne à Bétharram entre 1984 et 1991, ciblant l'un des deux surveillants surnommé Cheval à l'époque.

Allusion à la chevalière qu'il portait à une main et qu'il retournait avant de gifler un élève, en lui disant: "Regarde ce que tu m'obliges à faire", témoigne un autre ancien, scolarisé de 1973 à 1980, qui a requis l'anonymat.

Antoine (prénom modifié), 48 ans, incrimine, lui, l'autre surveillant. "J'ai été son protégé", dit-il, évoquant des agressions sexuelles sous la tente lors de sorties scouts, puis des masturbations hebdomadaires, quatre ans durant, quand il habitait chez lui.

Jean-Marie Delbos, 78 ans, accuse, lui, le nonagénaire, "jeune ecclésiastique" quand il le vit arriver au dortoir en 1957. Il "venait la nuit, soutane ouverte, s'accroupir au pied du lit pour faire des attouchements et des fellations", raconte-t-il.

Des "faits graves", "en contradiction totale avec l'esprit de l'enseignement catholique", avait réagi jeudi la Conférence des évêques de France.

T.Luo--ThChM