The China Mail - Fin du procès libyen: Sarkozy attaque une dernière fois et fait allusion au jugement Le Pen

USD -
AED 3.672499
AFN 68.486369
ALL 83.698506
AMD 384.658431
ANG 1.789699
AOA 917.000222
ARS 1321.237703
AUD 1.53255
AWG 1.8
AZN 1.698078
BAM 1.683785
BBD 2.024622
BDT 121.828591
BGN 1.683575
BHD 0.376959
BIF 2990.095004
BMD 1
BND 1.288381
BOB 6.95364
BRL 5.442298
BSD 1.002712
BTN 87.882571
BWP 13.491455
BYN 3.302053
BYR 19600
BZD 2.014205
CAD 1.377275
CDF 2890.000207
CHF 0.810988
CLF 0.024691
CLP 968.609591
CNY 7.1882
CNH 7.190135
COP 4025
CRC 507.083238
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.929189
CZK 21.050604
DJF 178.563127
DKK 6.42105
DOP 61.246013
DZD 129.95601
EGP 48.486102
ERN 15
ETB 139.796736
EUR 0.86037
FJD 2.25435
FKP 0.745486
GBP 0.744135
GEL 2.667185
GGP 0.745486
GHS 10.578968
GIP 0.745486
GMD 72.503594
GNF 8695.315291
GTQ 7.693169
GYD 209.736989
HKD 7.84994
HNL 26.301176
HRK 6.483017
HTG 131.309001
HUF 340.460499
IDR 16297.5
ILS 3.414215
IMP 0.745486
INR 87.68745
IQD 1313.5896
IRR 42125.000067
ISK 123.040328
JEP 0.745486
JMD 160.544792
JOD 0.708977
JPY 148.295039
KES 129.499376
KGS 87.428301
KHR 4015.376205
KMF 424.124968
KPW 900.034015
KRW 1388.269847
KWD 0.30576
KYD 0.835608
KZT 544.78929
LAK 21689.983212
LBP 89572.954043
LKR 301.571176
LRD 201.041712
LSL 17.775214
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.436701
MAD 9.062804
MDL 16.815462
MGA 4424.260686
MKD 52.980931
MMK 2098.920925
MNT 3594.03125
MOP 8.107787
MRU 39.978649
MUR 45.380478
MVR 15.401654
MWK 1738.711205
MXN 18.670375
MYR 4.233499
MZN 63.960281
NAD 17.775214
NGN 1535.67015
NIO 36.899448
NOK 10.21481
NPR 140.612718
NZD 1.68251
OMR 0.38449
PAB 1.002712
PEN 3.532607
PGK 4.229711
PHP 57.155496
PKR 284.647927
PLN 3.661397
PYG 7510.653868
QAR 3.656407
RON 4.356959
RSD 100.796985
RUB 79.498995
RWF 1450.912362
SAR 3.752732
SBD 8.230592
SCR 14.782122
SDG 600.49891
SEK 9.62956
SGD 1.285765
SHP 0.785843
SLE 23.15006
SLL 20969.503947
SOS 573.029887
SRD 37.409849
STD 20697.981008
STN 21.092596
SVC 8.773621
SYP 13002.086727
SZL 17.77883
THB 32.409917
TJS 9.340364
TMT 3.51
TND 2.93909
TOP 2.3421
TRY 40.716715
TTD 6.805562
TWD 29.936989
TZS 2515.000434
UAH 41.579441
UGX 3572.812191
UYU 40.161853
UZS 12707.158538
VES 130.96022
VND 26245
VUV 119.26542
WST 2.657465
XAF 564.728013
XAG 0.026391
XAU 0.000298
XCD 2.702551
XCG 1.807154
XDR 0.702337
XOF 564.725582
XPF 102.673152
YER 240.27499
ZAR 17.737875
ZMK 9001.199774
ZMW 23.313676
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.7600

    894.13

    +0.31%

  • BEL20

    -7.1000

    4726.75

    -0.15%

  • PX1

    -43.3500

    7698.52

    -0.56%

  • ISEQ

    -71.1900

    11411.73

    -0.62%

  • OSEBX

    -10.7100

    1611.97

    -0.66%

  • PSI20

    -35.7900

    7744.72

    -0.46%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -65.8300

    3083.98

    -2.09%

  • N150

    -11.1200

    3696.02

    -0.3%

Fin du procès libyen: Sarkozy attaque une dernière fois et fait allusion au jugement Le Pen
Fin du procès libyen: Sarkozy attaque une dernière fois et fait allusion au jugement Le Pen / Photo: © AFP/Archives

Fin du procès libyen: Sarkozy attaque une dernière fois et fait allusion au jugement Le Pen

Une relaxe longuement plaidée pour Nicolas Sarkozy et des derniers mots à la tonalité politique: le procès libyen s'est achevé mardi à Paris après trois mois d'audiences, l'ex-président critiquant un "réquisitoire politique" mais aussi un "contexte détestable", en référence à l'affaire Le Pen.

Taille du texte:

La décision du tribunal correctionnel de Paris sera rendue le 25 septembre à 10H00.

L'ancien chef de l'Etat est l'ultime prévenu à s'avancer à la barre pour prendre la parole une dernière fois. Ses avocats viennent de longuement plaider pour tenter de convaincre le tribunal d'oublier "l'idée folle" d'un pacte de corruption passé avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, pour qu'il finance son accession à l'Elysée en 2007.

A-t-il quelque chose à dire avant que le tribunal ne parte délibérer ?

"Non... pour deux raisons", répond Nicolas Sarkozy, déclenchant des rires dans la salle d'audience.

"D'abord parce que mes avocats ont parlé et bien parlé, deuxièmement parce que le contexte médiatique et politique est détestable", lance-t-il en référence aux charges répétées du Rassemblement national contre la justice, après le jugement rendu contre Marine Le Pen le 31 mars dernier.

"J'aurais eu envie de répondre à un réquisitoire politique et violent", ajoute néanmoins Nicolas Sarkozy, contre qui le parquet national financier (PNF) a réclamé 7 ans de prison, 300.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité.

"Je ne le ferai pas, parce que je veux la vérité et je ne veux rien dire devant votre tribunal" qui "puisse alimenter cette polémique", dit-il à la présidente Nathalie Gavarino.

"Je ne suis pas ici pour faire de la politique mais pour défendre mon honneur et que la vérité soit faite", ajoute l'ancien président, qui ne s'est pourtant pas privé de critiquer certains magistrats et leur "combat politique" tout au long de ses nombreuses affaires judiciaires - il en est à son cinquième procès en cinq ans.

Avant lui, les trois anciens ministres jugés à ses côtés Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth ont réitéré à la barre leur innocence.

- "Indice mou" -

"J'aurais souhaité me défendre plus vigoureusement", déclare Claude Guéant, 80 ans, absent à de nombreuses audiences pour raisons de santé. "Jamais je n'ai eu connaissance d'un financement libyen" que "(je n'ai) a fortiori jamais sollicité ni réceptionné", estime celui contre qui l'accusation a requis 6 ans de prison. "On a dit qu'il m'arrivait d'être naïf mais je suis quelqu'un de parfaitement honnête" et "j'affirme que je suis innocent".

Plus tôt, les avocats de Nicolas Sarkozy ont plaidé pendant cinq heures pour tenter de convaincre le tribunal que le "pacte de corruption n'existe pas", en fustigeant les "reculades" et "failles béantes" du raisonnement du PNF.

Les procureurs financiers ont voulu "salir" Nicolas Sarkozy en entretenant l'image d'un homme "malhonnête, cupide, voyou", avait commencé par accuser l'un de ses conseils Jean-Michel Darrois.

L'ex-président, 70 ans, les a écoutés sur les chaises dédiées aux prévenus, assis au côté de ses trois anciens ministres - une image identique à celle du premier jour de ce procès inédit trois mois plus tôt, le 6 janvier. Sur les bancs fournis du public, sa femme Carla Bruni et ses fils Jean et Pierre Sarkozy.

En 2005, Nicolas Sarkozy est au sommet de sa "popularité" parmi les électeurs de droite, président de l'UMP, pour "quelle raison éprouve-t-il le besoin d'un autre mode de financement que celui que lui assure déjà l'UMP et le soutien incontesté de ses adhérents ?", demande Me Christophe Ingrain.

"L'accusation ne le dit pas", poursuit-il. "Quel montant aurait-il demandé ? Comment cet argent serait-il arrivé en France ? Comment il aurait été utilisé dans la campagne ? L'accusation ne le dit pas, car ce financement n'existe pas".

"Les investigations n'ont pas trouvé l'argent du prétendu pacte de corruption. Pourtant, on ne parle pas ici de petites sommes" mais de millions d'euros, "ça ne peut pas disparaître comme ça !" plaide un autre conseil, Me Tristan Gautier, qui s'attaque à démonter sous les hochements de tête approbateurs de Nicolas Sarkozy les "prétendus" canaux de financement libyen.

"L'accusation a inventé la preuve molle, l'indice mou", ironise Me Ingrain, dénonçant le "quoi qu'il en coûte judiciaire" du PNF.

Il finit par demander au tribunal d'avoir le "courage" de relaxer Nicolas Sarkozy au vu de preuves "réduites à peau de chagrin" et de reconnaître "que ces 13 années de procédure aboutissent à une impasse". "Le dossier est à terre, ces excès, ces mensonges l'ont détruit".

E.Choi--ThChM