The China Mail - La police indonésienne sur la sellette après la bousculade aux 131 morts dans un stade

USD -
AED 3.672901
AFN 69.000011
ALL 83.597576
AMD 382.820068
ANG 1.789783
AOA 916.999428
ARS 1359.064254
AUD 1.540678
AWG 1.8
AZN 1.697632
BAM 1.672339
BBD 2.013382
BDT 121.67593
BGN 1.678705
BHD 0.377036
BIF 2947
BMD 1
BND 1.283236
BOB 6.921054
BRL 5.4082
BSD 0.999423
BTN 87.472157
BWP 13.374377
BYN 3.378495
BYR 19600
BZD 2.004934
CAD 1.384365
CDF 2867.999771
CHF 0.80482
CLF 0.024585
CLP 964.470153
CNY 7.151497
CNH 7.157601
COP 4024.5
CRC 503.217256
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.450278
CZK 21.085996
DJF 177.720228
DKK 6.411025
DOP 62.65065
DZD 129.672085
EGP 48.5009
ERN 15
ETB 141.419621
EUR 0.85884
FJD 2.263498
FKP 0.742771
GBP 0.74201
GEL 2.695029
GGP 0.742771
GHS 11.000047
GIP 0.742771
GMD 71.494287
GNF 8664.38649
GTQ 7.663333
GYD 209.095612
HKD 7.811855
HNL 26.303695
HRK 6.469602
HTG 130.769198
HUF 341.1165
IDR 16262.25
ILS 3.37557
IMP 0.742771
INR 87.55655
IQD 1310
IRR 42050.000162
ISK 123.330042
JEP 0.742771
JMD 160.059855
JOD 0.709017
JPY 147.593498
KES 129.494926
KGS 87.370599
KHR 4004.99996
KMF 417.000264
KPW 899.986573
KRW 1389.33975
KWD 0.305498
KYD 0.832852
KZT 535.067956
LAK 21600.000149
LBP 89555.000085
LKR 301.844845
LRD 201.874999
LSL 17.720077
LTL 2.95274
LVL 0.604891
LYD 5.424986
MAD 9.021998
MDL 16.710062
MGA 4434.999858
MKD 52.620778
MMK 2099.484683
MNT 3594.349624
MOP 8.041455
MRU 39.969955
MUR 45.73036
MVR 15.406258
MWK 1737.000089
MXN 18.64117
MYR 4.207503
MZN 63.949945
NAD 17.72006
NGN 1537.57024
NIO 36.805026
NOK 10.11505
NPR 139.955452
NZD 1.707446
OMR 0.3845
PAB 0.999436
PEN 3.516978
PGK 4.14625
PHP 56.68951
PKR 281.949658
PLN 3.659099
PYG 7243.266353
QAR 3.64075
RON 4.339697
RSD 100.63402
RUB 80.701405
RWF 1445
SAR 3.751868
SBD 8.217016
SCR 14.222787
SDG 600.520523
SEK 9.57021
SGD 1.28465
SHP 0.785843
SLE 23.302544
SLL 20969.49797
SOS 571.505703
SRD 38.230406
STD 20697.981008
STN 21.375
SVC 8.744763
SYP 13001.915896
SZL 17.719657
THB 32.457501
TJS 9.554369
TMT 3.5
TND 2.885003
TOP 2.342098
TRY 40.992635
TTD 6.790849
TWD 30.428987
TZS 2504.999872
UAH 41.45759
UGX 3560.572052
UYU 40.051304
UZS 12449.999865
VES 139.25164
VND 26305
VUV 120.416059
WST 2.711516
XAF 560.905888
XAG 0.025831
XAU 0.000297
XCD 2.70255
XCG 1.801088
XDR 0.697363
XOF 561.99997
XPF 103.249919
YER 240.198376
ZAR 17.61718
ZMK 9001.203525
ZMW 23.280532
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.8300

    911.11

    -0.2%

  • BEL20

    13.0900

    4861.2

    +0.27%

  • PX1

    -126.7200

    7843.04

    -1.59%

  • ISEQ

    -26.9500

    11691.63

    -0.23%

  • OSEBX

    -2.5000

    1661.86

    -0.15%

  • PSI20

    -63.0400

    7917.15

    -0.79%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    90.4100

    3296.61

    +2.82%

  • N150

    -27.0300

    3779.86

    -0.71%

La police indonésienne sur la sellette après la bousculade aux 131 morts dans un stade

La police indonésienne sur la sellette après la bousculade aux 131 morts dans un stade

La police indonésienne était sur la sellette mardi, accusée par des supporteurs d'avoir aggravé un mouvement de foule qui a fait 131 morts dans un stade ce week-end, l'un des pires drames de l'histoire du football.

Taille du texte:

Face à la colère du public, des sanctions sont tombées contre les policiers jugés responsables de la bousculade meurtrière après un match dans le stade de football de Malang (est de Java), quand la police a commencé à envoyer de grandes quantité de gaz lacrymogène pour maîtriser la foule, selon des témoins.

Le chef de la police régionale Nico Afinta a présenté ses excuses. "Je suis préoccupé, attristé et en même temps, désolé pour les manquements au sein du dispositif de sécurité", a-t-il déclaré.

Le bilan des victimes s'est également alourdi mardi à 131 morts, six nouvelles victimes ayant succombé à leurs blessures selon le responsable de l'agence sanitaire locale, Wiyanto Wijoyo.

Samedi soir, les tribunes du stade Kanjuruhan à Malang étaient pleines de milliers de jeunes "Aremania", des supporteurs venus soir leur équipe de l'Arema FC affronter celle de la ville voisine de Persebaya Surabaya.

Mais après une défaite des leurs 3 à 2, la première depuis des décennies, des fans sont descendus sur le terrain pour interpeller joueurs et dirigeants.

La police a décrit la situation comme une "émeute".

La police a tenté de contrôler la foule sur le terrain par la force, à coups de matraque, selon des témoins et des images vidéo, mais cela a encouragé plus de supporteurs à venir prêter main-forte à ceux déjà sur la pelouse.

"S'il y avait des émeutes, le gaz lacrymogène aurait dû être dirigé vers le terrain, pas vers les tribunes", a jugé Danny Agung Prasetyo, coordinateur des supporteurs de l'Arema FC.

- Alertes avant le match -

Les supporteurs du club local ont créé lundi à Malang un centre destiné à recueillir des plaintes, et annoncé qu'il comptaient poursuivre les policiers jugés responsables d'avoir visé de façon aléatoire le public bloqué dans les tribunes.

Le chef de la police de la ville a été limogé lundi et neuf policiers suspendus, tandis que 19 policiers étaient interrogés au sujet de la catastrophe dans le stade, où seuls se trouvaient des fans de l'Arema FC, a expliqué lundi le directeur de la police nationale, Dedi Prasetyo.

Les agents suspendus appartenaient à la Brigade mobile (Brimob), une unité paramilitaire de la police connue pour ses méthodes agressives de gestion des foules, a-t-il précisé.

Les services de renseignements de la police indonésienne avaient alerté le comité organisateur de potentiels conflits lors du match, a révélé mardi la Commission nationale de la police indonésienne dans son évaluation initiale. L'usage du gaz lacrymogène n'était par ailleurs pas prévu dans le dispositif.

La fédération indonésienne de football a de son côté exclu à vie mardi deux responsables du club local Arema FC et lui a infligé une amende de 250 millions de roupies indonésiennes (environ 16.500 euros).

Le gouvernement a suspendu tous les matchs de la première ligue nationale et lancé une enquête sur le drame. Elle pourrait durer deux à trois semaines.

Mais les appels à une enquête indépendante se sont multipliés alors qu'émergeaient les détails de la sanglante soirée de samedi à dimanche.

"Il n'y a pas de directive visant à tirer des gaz lacrymogènes" ou "à fermer" les portes, a expliqué mardi en conférence de presse Albertus Wahyurudhanto, membre de la Commission indonésienne des droits humains (Komnas HAM).

Signe de la colère des fans, des carcasses de véhicules de police incendiés étaient visibles devant le stade et de nombreux graffitis sont apparus pour critiquer la police. "Nos amis sont morts ici", accusait l'un d'eux.

De nouvelles veillées funèbres étaient prévues mardi, après le dépôt de fleurs et de pétales la veille devant le stade en hommage aux victimes.

La violence dans le football indonésien est un problème de longue date et les fans de Persebaya Surabaya avaient été interdits d'accès pour ce match. Mais les supporteurs assurent ne pas être à l'origine de la tragédie, la pire jamais enregistrée dans un stade indonésien.

"On pouvait voir que quelque chose de mauvais pouvait se produire. C'est le type de crainte que l'on a quand on va voir un match ici", explique Pangeran Siahaan, un expert du football indonésien. "Il y a beaucoup de dangers à chaque fois que l'on se rend dans un stade de football en Indonésie".

Mardi, la Fédération européenne de football (UEFA) a annoncé qu'une minute de silence en mémoire des 131 personnes décédées lors de la bousculade aurait lieu avant toutes les rencontres européennes de football prévues cette semaine.

O.Tse--ThChM