The China Mail - Un juge d'instruction enquête sur des rejets toxiques de Sanofi Mourenx révélés en 2018

USD -
AED 3.672501
AFN 69.000353
ALL 83.601917
AMD 382.820101
ANG 1.789783
AOA 916.999555
ARS 1359.111099
AUD 1.541545
AWG 1.8
AZN 1.700254
BAM 1.672339
BBD 2.013382
BDT 121.67593
BGN 1.681198
BHD 0.377018
BIF 2951
BMD 1
BND 1.283236
BOB 6.921054
BRL 5.4103
BSD 0.999423
BTN 87.472157
BWP 13.374377
BYN 3.378495
BYR 19600
BZD 2.004934
CAD 1.385505
CDF 2868.000003
CHF 0.805475
CLF 0.024538
CLP 962.630125
CNY 7.151504
CNH 7.155115
COP 4025.75
CRC 503.217256
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.150192
CZK 21.112903
DJF 177.719914
DKK 6.41777
DOP 62.750042
DZD 129.674427
EGP 48.5011
ERN 15
ETB 141.497251
EUR 0.85984
FJD 2.266102
FKP 0.742771
GBP 0.742755
GEL 2.694978
GGP 0.742771
GHS 10.999889
GIP 0.742771
GMD 71.50092
GNF 8679.999746
GTQ 7.663333
GYD 209.095612
HKD 7.810955
HNL 26.395005
HRK 6.487202
HTG 130.769198
HUF 341.550499
IDR 16274.25
ILS 3.36365
IMP 0.742771
INR 87.60885
IQD 1310
IRR 42062.502537
ISK 123.269762
JEP 0.742771
JMD 160.059855
JOD 0.70897
JPY 147.537499
KES 129.503321
KGS 87.370601
KHR 4005.999863
KMF 417.000271
KPW 899.986573
KRW 1389.000138
KWD 0.30562
KYD 0.832852
KZT 535.067956
LAK 21620.000315
LBP 89554.999758
LKR 301.844845
LRD 201.99964
LSL 17.629811
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.410306
MAD 9.042992
MDL 16.710062
MGA 4460.000151
MKD 52.957022
MMK 2099.484683
MNT 3594.349624
MOP 8.041455
MRU 39.949974
MUR 45.650342
MVR 15.403851
MWK 1737.000076
MXN 18.676987
MYR 4.21027
MZN 63.950013
NAD 17.630237
NGN 1537.09797
NIO 36.809611
NOK 10.119235
NPR 139.955452
NZD 1.70802
OMR 0.38449
PAB 0.999436
PEN 3.520243
PGK 4.14575
PHP 56.774987
PKR 281.875014
PLN 3.662846
PYG 7243.266353
QAR 3.64075
RON 4.343702
RSD 100.721012
RUB 80.698604
RWF 1446
SAR 3.751908
SBD 8.217066
SCR 14.130645
SDG 600.496662
SEK 9.580245
SGD 1.285045
SHP 0.785843
SLE 23.298469
SLL 20969.49797
SOS 571.496556
SRD 38.230093
STD 20697.981008
STN 21.4
SVC 8.744763
SYP 13001.915896
SZL 17.629782
THB 32.49025
TJS 9.554369
TMT 3.51
TND 2.884961
TOP 2.342102
TRY 41.00912
TTD 6.790849
TWD 30.458603
TZS 2504.999933
UAH 41.45759
UGX 3560.572052
UYU 40.051304
UZS 12349.999845
VES 139.25164
VND 26305
VUV 120.416059
WST 2.711516
XAF 560.905888
XAG 0.02595
XAU 0.000298
XCD 2.702549
XCG 1.801088
XDR 0.697363
XOF 560.999827
XPF 103.260164
YER 240.174981
ZAR 17.61198
ZMK 9001.201994
ZMW 23.280532
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.8300

    911.11

    -0.2%

  • BEL20

    13.0900

    4861.2

    +0.27%

  • PX1

    -126.7200

    7843.04

    -1.59%

  • ISEQ

    -26.9500

    11691.63

    -0.23%

  • OSEBX

    -2.5000

    1661.86

    -0.15%

  • PSI20

    -63.0400

    7917.15

    -0.79%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    90.4100

    3296.61

    +2.82%

  • N150

    -27.0300

    3779.86

    -0.71%

Un juge d'instruction enquête sur des rejets toxiques de Sanofi Mourenx révélés en 2018
Un juge d'instruction enquête sur des rejets toxiques de Sanofi Mourenx révélés en 2018 / Photo: © AFP/Archives

Un juge d'instruction enquête sur des rejets toxiques de Sanofi Mourenx révélés en 2018

Un juge d'instruction du pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris a été chargé d'enquêter après des révélations en 2018 sur des rejets toxiques hors norme de l'usine Sanofi à Mourenx (Pyrénées-Atlantiques).

Taille du texte:

Une information judiciaire a été ouverte en août pour mise en danger d'autrui et délit d'obstacle à agent habilité, a appris samedi l'AFP de source proche du dossier.

"Nous n'avons connaissance d'aucune information judiciaire ouverte sur ce sujet", a réagi Sanofi, contacté par l'AFP.

L'usine de Sanofi, qui compte une cinquantaine de salariés sur le bassin de Lacq, avait été arrêtée début juillet 2018 après la révélation par l'association France Nature Environnement (FNE) de rejets toxiques hors normes de valproate de sodium.

Cette substance sert de base à la Dépakine, un médicament accusé d'être à l'origine de troubles neuro-développementaux chez les enfants.

Le site avait repris la production par étapes, sous contraintes environnementales et contrôles accrus. Il avait ensuite connu d'autres jours d'arrêt en septembre 2018 après de nouveaux rejets "non conformes" du même produit.

Après avoir déposé une première plainte en septembre 2019, la Fédération nationale des industries chimiques CGT, le Syndicat CGT des industries chimiques Sisteron et Mourenx et l'Union locale CGT de Mourenx, Bassin de Lacq-Orthez et environs en avaient déposé une deuxième, avec constitution de partie civile, pour obtenir la saisie d'un juge d'instruction du pôle santé publique du tribunal de Paris.

En septembre 2019, un délégué du syndicat avait souligné auprès de l'AFP que des salariés avaient "inhalé sans le vouloir ces rejets toxiques pendant des mois, voire des années".

"On se doit de les protéger. On n'est pas à l'abri d'en voir certains tomber malade dans quelques années et si on venait à gagner (en justice) contre Sanofi, ça aiderait d'autant plus les dossiers de salariés qui souhaiteraient ensuite se retourner contre Sanofi", avait déclaré Jean-Louis Peyren, le secrétaire de la CGT Sanofi.

La plainte avec constitution de partie civile de la CGT avait dans un premier temps été déclarée irrecevable.

- "Interrogations" -

Mais, saisie par les plaignants, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a infirmé en mai cette décision et renvoyé l'affaire au juge d'instruction. Le parquet a ensuite rendu un réquisitoire introductif en août, permettant le lancement des investigations.

"Nous sommes satisfaits et espérons que cette instruction permettra aux salariés et riverains d'obtenir des réponses à leurs légitimes interrogations", a réagi auprès de l'AFP Me François Lafforgue, l'avocat de la CGT.

"Nous demandons que les investigations soient menées dans les meilleurs délais pour rattraper trois ans dans l'instruction de ce dossier", a-t-il ajouté.

Dans un message adressé à l'AFP, Sanofi a souligné que "le procédé de fabrication du valproate de sodium" générait "certaines émissions atmosphériques pour lesquelles aucun seuil n'était fixé jusqu'en 2018".

"C'est uniquement à partir de 2018 qu'un arrêté préfectoral a établi des seuils d’émissions de valproate de sodium", a ajouté le groupe, indiquant qu'il avait "entrepris un large programme d'investissements sur son installation de Mourenx, qui répond à toutes les prescriptions préfectorales en matière d'émissions".

Selon Sanofi, "une étude a été réalisée en 2017 par une société indépendante spécialisée pour évaluer l'impact sanitaire et environnemental en lien avec les émissions de valproate de sodium" et a "établi que les risques sanitaires liés aux rejets actuels et passés de valproate de sodium du site étaient inférieurs aux valeurs toxiques de référence".

Le groupe a assuré que le site de Mourenx, qui représente environ 75% de la production mondiale de valproate de sodium, continuait de fonctionner "normalement dans le respect des réglementations pour produire un traitement essentiel pour de très nombreux patients".

A.Zhang--ThChM