The China Mail - La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky

USD -
AED 3.672502
AFN 69.456103
ALL 84.764831
AMD 381.290295
ANG 1.789623
AOA 916.000262
ARS 1179.376574
AUD 1.538935
AWG 1.8025
AZN 1.710262
BAM 1.692527
BBD 2.010212
BDT 121.665008
BGN 1.696633
BHD 0.375579
BIF 2964.389252
BMD 1
BND 1.278698
BOB 6.879841
BRL 5.543901
BSD 0.99563
BTN 85.673489
BWP 13.382372
BYN 3.258189
BYR 19600
BZD 1.999913
CAD 1.35865
CDF 2877.000388
CHF 0.812438
CLF 0.024131
CLP 926.026567
CNY 7.181603
CNH 7.186225
COP 4135.519882
CRC 501.838951
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.422093
CZK 21.500898
DJF 177.292199
DKK 6.456967
DOP 58.803167
DZD 130.034183
EGP 49.707931
ERN 15
ETB 134.317771
EUR 0.8654
FJD 2.24825
FKP 0.736781
GBP 0.737708
GEL 2.739766
GGP 0.736781
GHS 10.254857
GIP 0.736781
GMD 70.496392
GNF 8627.060707
GTQ 7.650902
GYD 208.299078
HKD 7.8495
HNL 25.985029
HRK 6.522702
HTG 130.569859
HUF 348.504964
IDR 16299.3
ILS 3.620403
IMP 0.736781
INR 86.184499
IQD 1304.227424
IRR 42100.00023
ISK 124.649702
JEP 0.736781
JMD 159.404613
JOD 0.708994
JPY 144.009009
KES 128.631388
KGS 87.449698
KHR 3992.038423
KMF 426.495888
KPW 899.999993
KRW 1367.139874
KWD 0.30622
KYD 0.829648
KZT 510.665917
LAK 21481.545584
LBP 89206.525031
LKR 298.109126
LRD 199.125957
LSL 17.917528
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.439834
MAD 9.103111
MDL 17.04989
MGA 4495.694691
MKD 53.251698
MMK 2099.702644
MNT 3581.705956
MOP 8.049154
MRU 39.525767
MUR 45.509935
MVR 15.405027
MWK 1726.364069
MXN 18.95075
MYR 4.245497
MZN 63.949739
NAD 17.917528
NGN 1542.439881
NIO 36.640561
NOK 9.912797
NPR 137.077582
NZD 1.662455
OMR 0.384259
PAB 0.99563
PEN 3.593613
PGK 4.159058
PHP 56.090077
PKR 282.254944
PLN 3.698316
PYG 7944.268963
QAR 3.631864
RON 4.3505
RSD 101.423565
RUB 79.779066
RWF 1437.670373
SAR 3.753593
SBD 8.347391
SCR 14.209988
SDG 600.493657
SEK 9.483995
SGD 1.2819
SHP 0.785843
SLE 22.050187
SLL 20969.503664
SOS 568.99312
SRD 37.527968
STD 20697.981008
SVC 8.711869
SYP 13001.852669
SZL 17.905759
THB 32.405026
TJS 10.055644
TMT 3.5
TND 2.945956
TOP 2.342104
TRY 39.40328
TTD 6.751763
TWD 29.51963
TZS 2573.66622
UAH 41.29791
UGX 3587.901865
UYU 40.932889
UZS 12650.253126
VES 102.167027
VND 26075
VUV 119.102168
WST 2.619186
XAF 567.657825
XAG 0.027532
XAU 0.000291
XCD 2.702549
XDR 0.705984
XOF 567.657825
XPF 103.206265
YER 243.350116
ZAR 17.989335
ZMK 9001.150609
ZMW 24.069058
ZWL 321.999592
  • AEX

    -7.8200

    922.62

    -0.84%

  • BEL20

    -42.4800

    4476.21

    -0.94%

  • PX1

    -80.7600

    7684.68

    -1.04%

  • ISEQ

    -183.8900

    11454.53

    -1.58%

  • OSEBX

    11.1500

    1627.37

    +0.69%

  • PSI20

    -51.9400

    7475.67

    -0.69%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -15.7900

    2615.73

    -0.6%

  • N150

    -32.5300

    3582.26

    -0.9%

La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky
La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky / Photo: © POOL/AFP

La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky

Démonstration de solidarité envers Volodymyr Zelensky, invitation lancée à Donald Trump pour une visite d'Etat au Royaume-Uni: le roi Charles III joue un rôle central dans la diplomatie britannique sur l'Ukraine.

Taille du texte:

Le monarque a beau être politiquement neutre, cela n'a pas empêché le gouvernement britannique de faire appel à lui ces derniers jours pour aider ses efforts dans ce dossier.

Charles, chef d'Etat du Royaume-Uni, a adressé une invitation au président américain Donald Trump, transmise par le Premier ministre Keir Starmer en visite à la Maison Blanche jeudi dernier.

Avant d'accueillir le président ukrainien Volodymyr Zelensky puis le Premier ministre canadien Justin Trudeau dans sa résidence du Norfolk (est de l'Angleterre).

"C'est assez inhabituel, mais je pense que c'est une très bonne utilisation de la famille royale", commente Pauline Maclaran, professeure à l'université londonienne Royal Holloway à propos de cette activité diplomatique.

"Le gros atout (de la famille royale) est ce 'soft power' dont elle dispose, et je pense que c'est bien nécessaire en ce moment", ajoute cette experte interrogée par l'AFP.

Le souverain de 76 ans semble ravi de jouer ce rôle, au moment où le Royaume-Uni revient sur le devant de la scène internationale en s'efforçant de faire le lien entre les Etats-Unis de Donald Trump d'un côté, l'Europe et l'Ukraine de l'autre, pour tenter de mettre fin à la guerre déclenchée par la Russie et d'obtenir une "paix durable".

La teneur des discussions du roi n'est jamais dévoilée par le palais de Buckingham.

Selon une source royale citée lundi par les médias britanniques, son rôle consiste à "se livrer à des gestes symboliques plutôt qu'à des commentaires". Charles "est très conscient de sa responsabilité au niveau mondial, régional et national", assure cette source.

La portée symbolique de la diplomatie royale a été particulièrement visible dans le Bureau ovale à la Maison Blanche jeudi dernier.

L'invitation lancée à Donald Trump en fera le premier dirigeant de l'histoire à effectuer une deuxième visite d'Etat au Royaume-Uni, après celle effectuée en 2019 sous Elizabeth II, dont il avait chanté les louanges.

Radieux, le président américain a lu l'invitation devant les caméras, affirmé que c'était "un honneur" de l'accepter et fait l'éloge du roi, un "homme merveilleux".

- "Coup de maître" -

De quoi instaurer une ambiance propice à une rencontre détendue entre Starmer et Trump.

"C'était un peu un coup de maître", juge Pauline Maclaran: l'invitation avait pour but d'"impressionner Trump, de lui montrer le plus grand respect et de faciliter la tâche de Starmer pour négocier", souligne-t-elle.

Pour Evie Aspinall, directrice du groupe de réflexion British Foreign Policy Group, cette démarche a flatté l'ego de Trump. "Il veut se sentir grand et important, et on lui permet cela" avec une visite d'Etat, commente-t-elle.

Le roi a ensuite envoyé un message fort en accueillant dimanche Zelensky dans son domaine de Sandringham, dans le Norfolk, deux jours seulement après l'altercation spectaculaire entre le président ukrainien et Donald Trump dans le Bureau ovale.

Une démarche largement interprétée comme un signe de solidarité envers Zelensky, mais d'une manière discrète afin de ne pas froisser la susceptibilité du président américain.

Pour Pauline Maclaran, cela a permis de démontrer un "respect égal" aux deux dirigeants.

Lundi, Charles a reçu Justin Trudeau. Ce dernier avait indiqué qu'il entendait discuter avec le roi de la défense de la "souveraineté" du Canada, dont le monarque est le chef d'Etat, alors que Donald Trump a plusieurs fois exprimé son souhait d'en faire le 51e Etat américain.

Pour le commentateur royal Richard Fitzwilliams, Charles doit toutefois prendre garde à ne pas trop s'impliquer dans la diplomatie en raison de l'imprévisibilité de l'ère Trump.

"La vitesse avec laquelle les choses bougent, c'est très déroutant et il doit être très, très prudent", estime-t-il.

B.Carter--ThChM