The China Mail - La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky

USD -
AED 3.672504
AFN 67.304298
ALL 82.461162
AMD 382.850403
ANG 1.790403
AOA 917.000367
ARS 1474.737504
AUD 1.516622
AWG 1.40625
AZN 1.70397
BAM 1.663513
BBD 2.014791
BDT 121.739722
BGN 1.664485
BHD 0.377127
BIF 2985.612888
BMD 1
BND 1.284676
BOB 6.912419
BRL 5.323904
BSD 1.000336
BTN 88.08247
BWP 13.325622
BYN 3.387244
BYR 19600
BZD 2.011891
CAD 1.377395
CDF 2824.000362
CHF 0.795355
CLF 0.024358
CLP 955.540396
CNY 7.113404
CNH 7.118805
COP 3883.32
CRC 504.63339
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.786281
CZK 20.67995
DJF 177.720393
DKK 6.353435
DOP 62.022361
DZD 129.552561
EGP 48.175604
ERN 15
ETB 143.575371
EUR 0.851204
FJD 2.251304
FKP 0.738185
GBP 0.74222
GEL 2.703861
GGP 0.738185
GHS 12.275136
GIP 0.738185
GMD 74.000355
GNF 8677.346783
GTQ 7.662636
GYD 209.286304
HKD 7.775255
HNL 26.218312
HRK 6.411604
HTG 130.891678
HUF 332.33304
IDR 16651.85
ILS 3.336205
IMP 0.738185
INR 88.09695
IQD 1310.532829
IRR 42062.503816
ISK 121.730386
JEP 0.738185
JMD 160.41439
JOD 0.70904
JPY 147.93604
KES 129.190385
KGS 87.450384
KHR 4020.566384
KMF 418.00035
KPW 900.014062
KRW 1396.820383
KWD 0.30539
KYD 0.833627
KZT 541.530401
LAK 21658.402157
LBP 89580.678909
LKR 302.48234
LRD 178.565201
LSL 17.355459
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.395061
MAD 9.023947
MDL 16.596
MGA 4422.859379
MKD 52.334557
MMK 2099.369864
MNT 3597.280569
MOP 8.01201
MRU 40.014289
MUR 45.350378
MVR 15.303739
MWK 1734.611426
MXN 18.393905
MYR 4.207039
MZN 63.903729
NAD 17.355459
NGN 1494.680377
NIO 36.811955
NOK 9.94125
NPR 140.931611
NZD 1.70749
OMR 0.384509
PAB 1.000332
PEN 3.484718
PGK 4.181321
PHP 57.033504
PKR 283.873421
PLN 3.629705
PYG 7123.385543
QAR 3.637222
RON 4.319704
RSD 99.733038
RUB 83.50396
RWF 1450.023603
SAR 3.750521
SBD 8.196859
SCR 14.33986
SDG 601.503676
SEK 9.415445
SGD 1.284495
SHP 0.785843
SLE 23.303667
SLL 20969.503664
SOS 571.657006
SRD 38.096504
STD 20697.981008
STN 20.838561
SVC 8.753046
SYP 13002.211716
SZL 17.357245
THB 31.819504
TJS 9.363193
TMT 3.5
TND 2.910424
TOP 2.342104
TRY 41.383404
TTD 6.770406
TWD 30.229504
TZS 2475.000335
UAH 41.326098
UGX 3503.429857
UYU 39.959003
UZS 12318.566307
VES 163.442845
VND 26382.5
VUV 118.870675
WST 2.668824
XAF 557.926521
XAG 0.023306
XAU 0.000272
XCD 2.70255
XCG 1.802833
XDR 0.693398
XOF 557.926521
XPF 101.43701
YER 239.450363
ZAR 17.328604
ZMK 9001.203584
ZMW 23.652942
ZWL 321.999592
  • AEX

    -3.3600

    929.94

    -0.36%

  • BEL20

    10.8100

    4709.11

    +0.23%

  • PX1

    -0.7900

    7853.59

    -0.01%

  • ISEQ

    -35.8800

    11176.65

    -0.32%

  • OSEBX

    -5.6100

    1645.65

    -0.34%

  • PSI20

    -21.6300

    7704.09

    -0.28%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    33.2300

    3494.96

    +0.96%

  • N150

    -13.5900

    3659.77

    -0.37%

La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky
La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky / Photo: © POOL/AFP

La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky

Démonstration de solidarité envers Volodymyr Zelensky, invitation lancée à Donald Trump pour une visite d'Etat au Royaume-Uni: le roi Charles III joue un rôle central dans la diplomatie britannique sur l'Ukraine.

Taille du texte:

Le monarque a beau être politiquement neutre, cela n'a pas empêché le gouvernement britannique de faire appel à lui ces derniers jours pour aider ses efforts dans ce dossier.

Charles, chef d'Etat du Royaume-Uni, a adressé une invitation au président américain Donald Trump, transmise par le Premier ministre Keir Starmer en visite à la Maison Blanche jeudi dernier.

Avant d'accueillir le président ukrainien Volodymyr Zelensky puis le Premier ministre canadien Justin Trudeau dans sa résidence du Norfolk (est de l'Angleterre).

"C'est assez inhabituel, mais je pense que c'est une très bonne utilisation de la famille royale", commente Pauline Maclaran, professeure à l'université londonienne Royal Holloway à propos de cette activité diplomatique.

"Le gros atout (de la famille royale) est ce 'soft power' dont elle dispose, et je pense que c'est bien nécessaire en ce moment", ajoute cette experte interrogée par l'AFP.

Le souverain de 76 ans semble ravi de jouer ce rôle, au moment où le Royaume-Uni revient sur le devant de la scène internationale en s'efforçant de faire le lien entre les Etats-Unis de Donald Trump d'un côté, l'Europe et l'Ukraine de l'autre, pour tenter de mettre fin à la guerre déclenchée par la Russie et d'obtenir une "paix durable".

La teneur des discussions du roi n'est jamais dévoilée par le palais de Buckingham.

Selon une source royale citée lundi par les médias britanniques, son rôle consiste à "se livrer à des gestes symboliques plutôt qu'à des commentaires". Charles "est très conscient de sa responsabilité au niveau mondial, régional et national", assure cette source.

La portée symbolique de la diplomatie royale a été particulièrement visible dans le Bureau ovale à la Maison Blanche jeudi dernier.

L'invitation lancée à Donald Trump en fera le premier dirigeant de l'histoire à effectuer une deuxième visite d'Etat au Royaume-Uni, après celle effectuée en 2019 sous Elizabeth II, dont il avait chanté les louanges.

Radieux, le président américain a lu l'invitation devant les caméras, affirmé que c'était "un honneur" de l'accepter et fait l'éloge du roi, un "homme merveilleux".

- "Coup de maître" -

De quoi instaurer une ambiance propice à une rencontre détendue entre Starmer et Trump.

"C'était un peu un coup de maître", juge Pauline Maclaran: l'invitation avait pour but d'"impressionner Trump, de lui montrer le plus grand respect et de faciliter la tâche de Starmer pour négocier", souligne-t-elle.

Pour Evie Aspinall, directrice du groupe de réflexion British Foreign Policy Group, cette démarche a flatté l'ego de Trump. "Il veut se sentir grand et important, et on lui permet cela" avec une visite d'Etat, commente-t-elle.

Le roi a ensuite envoyé un message fort en accueillant dimanche Zelensky dans son domaine de Sandringham, dans le Norfolk, deux jours seulement après l'altercation spectaculaire entre le président ukrainien et Donald Trump dans le Bureau ovale.

Une démarche largement interprétée comme un signe de solidarité envers Zelensky, mais d'une manière discrète afin de ne pas froisser la susceptibilité du président américain.

Pour Pauline Maclaran, cela a permis de démontrer un "respect égal" aux deux dirigeants.

Lundi, Charles a reçu Justin Trudeau. Ce dernier avait indiqué qu'il entendait discuter avec le roi de la défense de la "souveraineté" du Canada, dont le monarque est le chef d'Etat, alors que Donald Trump a plusieurs fois exprimé son souhait d'en faire le 51e Etat américain.

Pour le commentateur royal Richard Fitzwilliams, Charles doit toutefois prendre garde à ne pas trop s'impliquer dans la diplomatie en raison de l'imprévisibilité de l'ère Trump.

"La vitesse avec laquelle les choses bougent, c'est très déroutant et il doit être très, très prudent", estime-t-il.

B.Carter--ThChM