The China Mail - Le Royaume-Uni commence à écrire son histoire post-Elizabeth

USD -
AED 3.672504
AFN 66.344071
ALL 83.58702
AMD 382.869053
ANG 1.789982
AOA 917.000367
ARS 1405.057166
AUD 1.540832
AWG 1.805
AZN 1.70397
BAM 1.691481
BBD 2.013336
BDT 122.007014
BGN 1.69079
BHD 0.374011
BIF 2943.839757
BMD 1
BND 1.3018
BOB 6.91701
BRL 5.332404
BSD 0.999615
BTN 88.59887
BWP 13.420625
BYN 3.406804
BYR 19600
BZD 2.010326
CAD 1.40485
CDF 2150.000362
CHF 0.80538
CLF 0.024066
CLP 944.120396
CNY 7.11935
CNH 7.12515
COP 3780
CRC 501.883251
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.363087
CZK 21.009504
DJF 177.720393
DKK 6.457204
DOP 64.223754
DZD 129.411663
EGP 46.950698
ERN 15
ETB 154.306137
EUR 0.86435
FJD 2.28425
FKP 0.763092
GBP 0.759936
GEL 2.70504
GGP 0.763092
GHS 10.930743
GIP 0.763092
GMD 73.000355
GNF 8677.076622
GTQ 7.659909
GYD 209.133877
HKD 7.78025
HNL 26.282902
HRK 6.514104
HTG 133.048509
HUF 332.660388
IDR 16685.5
ILS 3.26205
IMP 0.763092
INR 88.639504
IQD 1309.474904
IRR 42100.000352
ISK 126.580386
JEP 0.763092
JMD 160.439
JOD 0.70904
JPY 153.43504
KES 129.203801
KGS 87.450384
KHR 4023.264362
KMF 421.00035
KPW 899.97951
KRW 1455.990383
KWD 0.306904
KYD 0.83302
KZT 524.767675
LAK 21703.220673
LBP 89512.834262
LKR 304.684561
LRD 182.526573
LSL 17.315523
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.458091
MAD 9.265955
MDL 17.042585
MGA 4492.856402
MKD 53.206947
MMK 2099.259581
MNT 3583.067197
MOP 8.007472
MRU 39.595594
MUR 45.910378
MVR 15.405039
MWK 1733.369658
MXN 18.451604
MYR 4.176039
MZN 63.950377
NAD 17.315148
NGN 1436.000344
NIO 36.782862
NOK 10.160376
NPR 141.758018
NZD 1.776515
OMR 0.38142
PAB 0.999671
PEN 3.37342
PGK 4.220486
PHP 58.805504
PKR 282.656184
PLN 3.665615
PYG 7072.77311
QAR 3.643196
RON 4.398804
RSD 102.170373
RUB 80.869377
RWF 1452.42265
SAR 3.750713
SBD 8.230592
SCR 13.652393
SDG 600.503676
SEK 9.529804
SGD 1.301038
SHP 0.750259
SLE 23.203667
SLL 20969.499529
SOS 571.228422
SRD 38.599038
STD 20697.981008
STN 21.189281
SVC 8.746265
SYP 11055.784093
SZL 17.321588
THB 32.395038
TJS 9.226139
TMT 3.51
TND 2.954772
TOP 2.342104
TRY 42.209038
TTD 6.77604
TWD 30.981804
TZS 2455.000335
UAH 41.915651
UGX 3498.408635
UYU 39.809213
UZS 12055.19496
VES 228.194038
VND 26310
VUV 122.098254
WST 2.816104
XAF 567.301896
XAG 0.020687
XAU 0.00025
XCD 2.70255
XCG 1.801521
XDR 0.707015
XOF 567.306803
XPF 103.14423
YER 238.503589
ZAR 17.303704
ZMK 9001.203584
ZMW 22.615629
ZWL 321.999592
  • AEX

    -10.2800

    950.77

    -1.07%

  • BEL20

    -11.8200

    4914.46

    -0.24%

  • PX1

    -14.3400

    7950.18

    -0.18%

  • ISEQ

    -113.9900

    12012.45

    -0.94%

  • OSEBX

    -4.4900

    1599.21

    -0.28%

  • PSI20

    -190.1600

    8186.96

    -2.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.3400

    4069.97

    -0.74%

  • N150

    -19.2800

    3618.83

    -0.53%

Le Royaume-Uni commence à écrire son histoire post-Elizabeth
Le Royaume-Uni commence à écrire son histoire post-Elizabeth / Photo: © AFP

Le Royaume-Uni commence à écrire son histoire post-Elizabeth

Après le parfum de communion nationale qui a marqué les funérailles d'Elizabeth II, le Royaume-Uni a tourné une page de son histoire et retrouvé mardi le cours de son existence. Non sans s'interroger sur son avenir sans cette figure unificatrice.

Taille du texte:

Pour un dernier au revoir à leur reine, décédée le 8 septembre à 96 ans dont 70 ans de règne, des centaines de milliers de Britanniques s'étaient massés lundi dans les rues de Londres et de Windsor, pour voir passer le cercueil.

Un moment de communion nationale relayé à une audience télévisée planétaire, qui a figé le pays et fait chuter la consommation d'électricité lundi en matinée - jusqu'à 2 gigawatts, ou l'équivalent de deux réacteurs nucléaires.

Ils avaient été nombreux aussi, dans les cinq jours précédant ces majestueuses funérailles, à adresser un baiser, improviser une révérence ou verser une larme devant le cercueil exposé nuit et jour au public dans une salle du parlement, après des heures d'attente.

"Plus de 250.000 (personnes) sont passées par le Parlement", selon une estimation provisoire, a déclaré la ministre de la Culture, Michelle Donelan, sur Sky News. C'était pour la reine mère 200.000 personnes en 2002.

Les "adieux" à la reine dominaient encore mardi toutes les Unes de la presse britannique, qui rivalisait d'hommages et de photos des événements. Le Telegraph, proche des conservateurs, soulignait "une effusion d'amour".

- La "magie d'Elizabeth" -

Symboliquement, comme les membres du gouvernement précédemment, des députés doivent prêter mercredi allégeance au nouveau roi Charles III, 73 ans - lequel, comme sa mère, a promis de servir son peuple toute sa vie.

Mais l'actualité mise entre parenthèses durant le deuil national a vite repris le dessus.

Même si le deuil de la famille royale se prolonge d'une semaine supplémentaire, les drapeaux ne sont plus en berne et le gouvernement de la Première ministre Liz Truss, arrivée au pouvoir deux jours à peine avant le décès d'Elizabeth II, entend à nouveau grogner les Britanniques mécontents de l'envolée du coût de la vie.

En cette période de crise, le potentiel coût pour le contribuable des funérailles, qui n'a pas été dévoilé, fait aussi grincer quelques dents.

La ministre Michelle Donelan a tenté de faire taire les critiques, affirmant qu'à son sens les Britanniques estimeraient que "c'était de l'argent bien dépensé".

"Je pense que personne ne peut insinuer que notre défunte monarque ne méritait pas ces adieux, étant donné le devoir et le service désintéressé auxquels elle s'était engagée durant plus de 70 ans", a-t-elle insisté.

Velléités indépendantistes en Ecosse, tensions communautaires en Irlande du Nord, crises sociales, nouvelles générations moins attachées à la tradition... Le Royaume-Uni doit désormais s'atteler à écrire une nouvelle page de son histoire.

En route pour l'Assemblée générale des Nations unies, Liz Truss a souligné le grand élan de sympathie témoigné par la population à Charles III, que ses premiers déplacements officiels l'ont mené dans les quatre nations constituant le pays (Angleterre, Ecosse, Irlande du Nord, Pays de Galle).

Sa tâche s'avère toutefois délicate, estime The Guardian.

"Les 10 derniers jours ont constitué des vacances par rapport à l'habituelle polarisation politique: l'admiration pour la reine était l'une des seules choses sur lesquelles la plupart des gens pouvaient s'accorder", écrit le quotidien de gauche, soulignant son rôle rassembleur.

"S'il s'avère que c'était lié à la magie d'Elizabeth, plutôt qu'à la couronne, alors on ne sait pas combien de temps Charles aura un Royaume-Uni sur lequel régner", prévient-t-il.

Le Times, à droite, estime que Charles III aura encore un important rôle à jouer: "Il devrait être ce que la plupart de nos dirigeants semblent incapables d'être, un discret symbole de vertu et de décence, digne de respect".

V.Liu--ThChM