The China Mail - "La Terre entre nos mains": depuis l'espace, un plaidoyer pour la planète signé Thomas Pesquet

USD -
AED 3.673042
AFN 71.000368
ALL 87.350403
AMD 389.04246
ANG 1.80229
AOA 917.000367
ARS 1126.879559
AUD 1.55885
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.738435
BBD 2.018337
BDT 121.453999
BGN 1.737995
BHD 0.376954
BIF 2932.5
BMD 1
BND 1.297726
BOB 6.907279
BRL 5.648504
BSD 0.999613
BTN 85.311254
BWP 13.553823
BYN 3.271247
BYR 19600
BZD 2.00792
CAD 1.39435
CDF 2872.000362
CHF 0.831705
CLF 0.024339
CLP 934.000361
CNY 7.237304
CNH 7.24022
COP 4237.5
CRC 507.357483
CUC 1
CUP 26.5
CVE 98.250394
CZK 22.179804
DJF 177.720393
DKK 6.632104
DOP 58.850393
DZD 133.028566
EGP 50.592208
ERN 15
ETB 132.903874
EUR 0.888604
FJD 2.269204
FKP 0.751086
GBP 0.751654
GEL 2.74504
GGP 0.751086
GHS 13.15039
GIP 0.751086
GMD 71.503851
GNF 8655.503848
GTQ 7.68865
GYD 209.738061
HKD 7.77885
HNL 25.840388
HRK 6.698104
HTG 130.545889
HUF 359.260388
IDR 16550.45
ILS 3.54213
IMP 0.751086
INR 85.42235
IQD 1310
IRR 42100.000352
ISK 130.610386
JEP 0.751086
JMD 158.892834
JOD 0.709304
JPY 145.43404
KES 129.503801
KGS 87.450384
KHR 4015.00035
KMF 436.503794
KPW 899.980663
KRW 1396.150383
KWD 0.306704
KYD 0.833015
KZT 515.881587
LAK 21610.000349
LBP 89600.000349
LKR 298.663609
LRD 199.503772
LSL 18.250381
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.435039
MAD 9.252504
MDL 17.132267
MGA 4465.000347
MKD 54.675907
MMK 2099.383718
MNT 3576.154424
MOP 8.008568
MRU 39.550379
MUR 45.710378
MVR 15.403739
MWK 1737.000345
MXN 19.45015
MYR 4.297039
MZN 63.903729
NAD 18.250377
NGN 1607.110377
NIO 36.475039
NOK 10.37045
NPR 136.497651
NZD 1.692048
OMR 0.384771
PAB 0.999604
PEN 3.641039
PGK 4.063039
PHP 55.367038
PKR 281.203701
PLN 3.76205
PYG 7991.751368
QAR 3.64075
RON 4.549804
RSD 104.183425
RUB 82.455285
RWF 1424
SAR 3.750833
SBD 8.343881
SCR 14.195211
SDG 600.503676
SEK 9.708504
SGD 1.298204
SHP 0.785843
SLE 22.750371
SLL 20969.483762
SOS 571.503662
SRD 36.702504
STD 20697.981008
SVC 8.746395
SYP 13001.597108
SZL 18.250369
THB 32.960369
TJS 10.345808
TMT 3.51
TND 3.01625
TOP 2.342104
TRY 38.745804
TTD 6.790839
TWD 30.261404
TZS 2697.503631
UAH 41.524787
UGX 3658.552845
UYU 41.785367
UZS 12885.000334
VES 92.71499
VND 25978.5
VUV 121.153995
WST 2.778453
XAF 583.049567
XAG 0.030563
XAU 0.0003
XCD 2.70255
XDR 0.718649
XOF 575.503595
XPF 106.450363
YER 244.450363
ZAR 18.19735
ZMK 9001.203587
ZMW 26.314503
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.8800

    905.74

    +0.43%

  • BEL20

    15.2600

    4374.22

    +0.35%

  • PX1

    49.2400

    7743.75

    +0.64%

  • ISEQ

    45.5200

    10883.69

    +0.42%

  • OSEBX

    -8.6300

    1505.35

    -0.57%

  • PSI20

    -36.5300

    6988.05

    -0.52%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    45.4000

    2567.42

    +1.8%

  • N150

    21.2400

    3502.79

    +0.61%

"La Terre entre nos mains": depuis l'espace, un plaidoyer pour la planète signé Thomas Pesquet
"La Terre entre nos mains": depuis l'espace, un plaidoyer pour la planète signé Thomas Pesquet / Photo: © AFP

"La Terre entre nos mains": depuis l'espace, un plaidoyer pour la planète signé Thomas Pesquet

Depuis l'espace, la Terre lui est apparue comme un fragile "îlot de vie": durant sa deuxième mission en orbite, Thomas Pesquet a immortalisé de nouvelles vues spectaculaires d'une planète dont l'état de dégradation lui a sauté aux yeux.

Taille du texte:

L'astronaute français, redescendu il y a un an de la Station spatiale internationale (ISS), transmet son témoignage unique avec une sélection de ses plus belles prises: 300 clichés rassemblés dans "La Terre entre nos mains", beau-livre à paraître mercredi aux éditions Flammarion, et dont les droits d'auteur seront reversés aux Restos du coeur.

Il écrit en préambule avoir "attrapé le virus de la photo" au cours de sa première mission dans l'espace (2016-2017) et raconte comment lors de sa deuxième, ("Alpha", d'avril à novembre 2021) il n'a cessé de mitrailler la planète. En transmettant cette fois sa passion à ses compagnons de route de l'ISS.

"Au départ j'étais un peu photographe du dimanche, puis j'y ai vraiment pris goût", confie Thomas Pesquet à l'AFP. "Quand on arrive dans la Station, on a le réflexe smartphone: on voit un truc super, on l'immortalise... mais rapidement on est confrontés à des limites si on veut par exemple faire des photos la nuit, prendre des cibles précises avec de grands objectifs, etc. C'est difficile car tout est manuel".

A bord, une douzaine d'appareils photo sont à disposition des astronautes, dont certains installés en permanence dans la Cupola, célèbre fenêtre d'observation panoramique de l'ISS, ou dans le laboratoire américain, hublot regardant à la verticale vers la Terre.

Lui en a pris environ 245.000, pendant ses quelques heures de loisirs quotidiennes. "Beaucoup sont ratées mais en six mois il y a une vraie courbe de progression". Mers, fleuves, îles, déserts, montagnes, couchers et levers de Soleil: face à la beauté de la Terre, "l'émerveillement" de l'astronaute était toujours là.

"La planète est tellement vaste et diverse qu'on n'a pas l'impression d'avoir tout vu. Même après 400 jours en orbite, il y a encore des choses qui me surprennent, des endroits que je n'ai pas vus". A 28.000 km/heure, le défilement de la Station fait "qu'on n'est jamais au-dessus des mêmes zones aux mêmes heures du jour".

La grande nouveauté ? Les aurores boréales, dont certaines bleutées, à sa grande surprise: des instants furtifs mais qu'il a réussi cette fois à capturer grâce à son coéquipier américain Shane Kimbrough: telle une vigie, il les voyait arriver depuis sa "chambre à coucher, ça nous laissait le temps de configurer nos appareils".

- "Sinistre spectacle" -

De cet "imagier amoureux de la Terre", Thomas Pesquet partage aussi des clichés "qu'on déteste voir", pour alerter sur sa fragilité: le "sinistre spectacle" des ouragans, tornades et incendies qui ont secoué la planète durant ses 200 jours en orbite. Auquel il a assisté, "impuissant".

"Ce qui m'a le plus frappé, ce sont les feux. On voyait les flammes, les fumées très nettement, d'une ampleur impressionnante", donnant une impression de "fin du monde".

"Comme dans les films", il a vu des régions entières englouties: le sud de l'Europe, la Colombie britannique, la plaine de Californie "mangée petit à petit par une chape de fumée"...

"La différence en quatre ans, je l'ai vue. Ma première mission s'est passée l'hiver, ma deuxième en été, donc c'est normal qu'il y ait plus de feux mais au global, j'ai assisté à davantage de phénomènes violents", se désole-t-il.

Ce renforcement palpable des phénomènes climatiques extrêmes, "dont on sait qu'ils sont en lien avec le dérèglement du climat, a achevé de me convaincre que nous n'en avons pas assez fait pour protéger notre planète", écrit l'astronaute.

Sans la science - experts du climat, mesures des effets du dérèglement grâce aux satellites - "nous serions perdus face à l'ampleur des enjeux", plaide-t-il.

"Il n'est pas trop tard mais plus on attend... Or malheureusement on a l'impression que tout le monde se regarde en chien de faïence: tous les ans on dit +c'est maintenant qu'il faut agir+ et c'est pareil l'année d'après, on ne fait que de petites actions sans impact global fort" sur l'environnement, regrette-t-il.

O.Yip--ThChM