The China Mail - Requins, tortues et risques sanitaires au menu du 19e sommet des espèces menacées

USD -
AED 3.672504
AFN 68.211665
ALL 83.532896
AMD 383.502854
ANG 1.789699
AOA 917.000367
ARS 1324.570877
AUD 1.532567
AWG 1.8025
AZN 1.70397
BAM 1.678726
BBD 2.016566
BDT 121.342432
BGN 1.678755
BHD 0.374147
BIF 2978.069611
BMD 1
BND 1.283464
BOB 6.900991
BRL 5.431804
BSD 0.998755
BTN 87.452899
BWP 13.43805
BYN 3.297455
BYR 19600
BZD 2.00618
CAD 1.37545
CDF 2890.000362
CHF 0.809575
CLF 0.024733
CLP 970.26737
CNY 7.181504
CNH 7.189125
COP 4044.890777
CRC 506.072701
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.644007
CZK 20.983604
DJF 177.846444
DKK 6.411504
DOP 60.99309
DZD 128.915497
EGP 48.172181
ERN 15
ETB 138.586069
EUR 0.858504
FJD 2.252304
FKP 0.743884
GBP 0.744574
GEL 2.703861
GGP 0.743884
GHS 10.536887
GIP 0.743884
GMD 72.503851
GNF 8660.572508
GTQ 7.66319
GYD 208.952405
HKD 7.84995
HNL 26.151667
HRK 6.47204
HTG 130.681087
HUF 339.580388
IDR 16256.1
ILS 3.430695
IMP 0.743884
INR 87.72425
IQD 1308.355865
IRR 42125.000352
ISK 122.830386
JEP 0.743884
JMD 159.9073
JOD 0.70904
JPY 147.641504
KES 128.990172
KGS 87.450384
KHR 4000.686666
KMF 422.150384
KPW 900.008192
KRW 1388.770383
KWD 0.30553
KYD 0.832325
KZT 539.727909
LAK 21608.514656
LBP 89486.545642
LKR 300.373375
LRD 200.248916
LSL 17.702931
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.415218
MAD 9.044505
MDL 16.768379
MGA 4407.536157
MKD 52.817476
MMK 2099.254958
MNT 3587.23202
MOP 8.075018
MRU 39.838634
MUR 45.410378
MVR 15.403739
MWK 1731.857002
MXN 18.579904
MYR 4.240377
MZN 63.960377
NAD 17.702931
NGN 1532.290377
NIO 36.753787
NOK 10.282604
NPR 139.924467
NZD 1.676587
OMR 0.381572
PAB 0.998755
PEN 3.535041
PGK 4.212695
PHP 56.750375
PKR 283.390756
PLN 3.64774
PYG 7480.36565
QAR 3.650401
RON 4.355304
RSD 100.553624
RUB 79.739067
RWF 1444.659028
SAR 3.752762
SBD 8.217066
SCR 14.720484
SDG 600.503676
SEK 9.578804
SGD 1.285404
SHP 0.785843
SLE 23.103667
SLL 20969.503947
SOS 570.790953
SRD 37.279038
STD 20697.981008
STN 21.02914
SVC 8.738681
SYP 13001.954565
SZL 17.696236
THB 32.325038
TJS 9.328183
TMT 3.51
TND 2.928973
TOP 2.342104
TRY 40.795038
TTD 6.779108
TWD 29.907104
TZS 2481.867731
UAH 41.31445
UGX 3563.795545
UYU 40.075533
UZS 12578.000944
VES 128.74775
VND 26225
VUV 118.521058
WST 2.657279
XAF 563.029055
XAG 0.026074
XAU 0.000294
XCD 2.70255
XCG 1.800009
XDR 0.700227
XOF 563.029055
XPF 102.364705
YER 240.450363
ZAR 17.75662
ZMK 9001.203584
ZMW 23.145788
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.1600

    891.36

    -0.13%

  • BEL20

    22.6100

    4733.91

    +0.48%

  • PX1

    33.9200

    7743

    +0.44%

  • ISEQ

    17.2000

    11482.77

    +0.15%

  • OSEBX

    0.9700

    1622.72

    +0.06%

  • PSI20

    17.8500

    7780.27

    +0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -32.7800

    3149.81

    -1.03%

  • N150

    8.5100

    3707.25

    +0.23%

Requins, tortues et risques sanitaires au menu du 19e sommet des espèces menacées
Requins, tortues et risques sanitaires au menu du 19e sommet des espèces menacées / Photo: © AFP/Archives

Requins, tortues et risques sanitaires au menu du 19e sommet des espèces menacées

Les experts de la conservation et les représentants de plus de 180 pays se réunissent à partir de lundi au Panama pour revoir les règles du commerce des ailerons de requins, des reptiles, des tortues et d'autres espèces sauvages menacées d'extinction ou sources de risques sanitaires à l'ère du Covid.

Taille du texte:

Jusqu'au 25 novembre, ils devront examiner 52 propositions visant à modifier les degrés de protection fixés par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).

Cette 19e Conférence des parties (183 pays et l'Union européenne) de la CITES doit aussi faire le bilan de la lutte contre la fraude et voter de nouvelles résolutions, notamment sur les risques de zoonose (maladie transmise de l'animal à l'homme) liée aux trafics, un sujet devenu majeur avec la pandémie de Covid-19.

La CITES, en vigueur depuis 1975, fixe les règles du commerce international pour plus de 36.000 espèces sauvages, allant de la délivrance de permis (plus d'un millions de transactions autorisées par an) jusqu'à l'interdiction totale.

Organisé tous les deux ou trois ans, le sommet se déroule cette année dans l'ombre et sous l'influence de deux autres conférences de l'ONU, elles-aussi cruciales pour l'avenir des êtres vivants sur la planète: la COP27 sur le climat, en cours en Egypte, et la COP15 sur la sauvegarde de la biodiversité, en décembre à Montréal.

En 2019 à Genève, la CITES avait renforcé la protection des girafes, quasi prohibé l'achat d'éléphants par les zoos, maintenu l'interdiction à l'Afrique d'australe de vendre ses stocks d'ivoire, et inscrit 18 requins à son Annexe II, celles des espèces dont le commerce est strictement limité.

- Soupe de requin -

Cette année, requins requiem, requins-marteaux et raies-guitares devraient jouer les premiers rôles, avec une proposition remarquée d'entrer à leur tour à l'annexe II.

"Ce serait un moment historique, si ces trois propositions sont votées: nous passerions d'un contrôle sur 25% environ du commerce d'ailerons de requins à plus de 90%", explique à l'AFP Ilaria Di Silvestre, responsable des campagnes européennes pour le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW).

"Nous sommes au milieu d'une très grande crise d'extinction des requins", le "deuxième groupe de vertébrés le plus menacé de la planète", abonde Luke Warwick, de la Wildlife Conservation Society.

"Les ailerons peuvent atteindre 1.000 dollars le kilogramme sur les marchés d'Asie de l'Est", notamment pour confectionner des soupes très réputées, rappelle ce spécialiste. Un commerce international en déclin mais toujours lucratif, dont Hong Kong est la plaque tournante.

"La Chine n'a jamais voté à la CITES en faveur d'une espèce marine, mais la Chine applique les résolutions une fois adoptée", souligne, confiante, la vice-présidente du WCS, Sue Lieberman.

"J'aime à dire que ce sera la COP des reptiles", ajoute celle qui a connu tous les sommets depuis 1989. Trois espèces de crocodiles, trois de lézards, plusieurs serpents et 12 tortues d'eau douce sont proposés pour l'annexe I (interdiction totale) ou II (autorisé sous condition, avec des quotas parfois fixés à zéro).

"Les tortues d'eau douce du monde entier sont exploitées de manière non durable et illégale pour le commerce des animaux de compagnie exotiques, des collectionneurs et le commerce alimentaire en Asie", explique Mme Lieberman.

- Bois des archets -

Côté végétaux, l'acajou africain pourrait passer sur l'Annexe II, tout comme certaines essences de tabebuia.

Le Brésil a suscité l'inquiétude des musiciens en demandant l'interdiction totale d'acheter du pernambouc, bois essentiel à la confection des archets, déjà protégé.

TRAFFIC, l'organisme conseiller scientifique de la CITES, recommande de rejeter cette proposition, qui a peu de chances de recueillir les deux-tiers de voix nécessaires.

Ce grand sommet des spécialistes de la vie sauvage est aussi le premier à se tenir depuis l'apparition du virus SARS-CoV-2 qui pourrait bien être d'origine animale.

"La CITES ne concerne que le commerce international et les marchés d'animaux sauvages vivants, comme celui de Wuhan en Chine, ne sont bien sûr pas de son ressort", reconnaît Mme Lieberman. "Mais il n'en reste pas moins que la CITES doit faire une déclaration", forte de son expertise, et "nous espérons qu'ils adopteront quelque chose".

Le sujet, pour la première fois mis à l'ordre du jour, devrait susciter d'intenses discussions, prélude aux débats qui se poursuivront sur ce sujet à la COP15 sur la biodiversité.

B.Carter--ThChM