The China Mail - Face à la fragmentation, la patronne du FMI appelle à "en tirer le meilleur parti possible"

USD -
AED 3.673042
AFN 66.000368
ALL 83.177072
AMD 382.120403
ANG 1.790055
AOA 917.000367
ARS 1403.493941
AUD 1.52952
AWG 1.80375
AZN 1.70397
BAM 1.682293
BBD 2.013023
BDT 122.133531
BGN 1.683595
BHD 0.377006
BIF 2946
BMD 1
BND 1.30133
BOB 6.906191
BRL 5.297504
BSD 0.999415
BTN 88.626159
BWP 14.228698
BYN 3.409228
BYR 19600
BZD 2.010098
CAD 1.402155
CDF 2174.000362
CHF 0.79403
CLF 0.023592
CLP 925.503912
CNY 7.09955
CNH 7.100815
COP 3756.75
CRC 500.954773
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.303894
CZK 20.79304
DJF 177.720393
DKK 6.424904
DOP 64.150393
DZD 130.130393
EGP 47.192732
ERN 15
ETB 154.851967
EUR 0.86033
FJD 2.27535
FKP 0.757017
GBP 0.759175
GEL 2.703861
GGP 0.757017
GHS 10.97504
GIP 0.757017
GMD 72.503851
GNF 8688.000355
GTQ 7.660548
GYD 209.038916
HKD 7.77285
HNL 26.293244
HRK 6.483504
HTG 130.932925
HUF 330.733504
IDR 16719.9
ILS 3.227704
IMP 0.757017
INR 88.691704
IQD 1310
IRR 42100.000352
ISK 126.820386
JEP 0.757017
JMD 160.523667
JOD 0.70904
JPY 154.52804
KES 129.203801
KGS 87.450384
KHR 4015.00035
KMF 424.00035
KPW 900.02171
KRW 1454.020383
KWD 0.30669
KYD 0.832889
KZT 523.891035
LAK 21685.000349
LBP 89550.000349
LKR 306.559549
LRD 181.000348
LSL 17.120381
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.455039
MAD 9.241164
MDL 16.871097
MGA 4468.509694
MKD 52.917244
MMK 2099.568332
MNT 3578.06314
MOP 8.000774
MRU 39.850379
MUR 45.650378
MVR 15.403739
MWK 1736.503736
MXN 18.308815
MYR 4.132504
MZN 63.960377
NAD 17.1411
NGN 1440.510377
NIO 36.780265
NOK 10.088604
NPR 141.801854
NZD 1.760955
OMR 0.384496
PAB 0.999415
PEN 3.370349
PGK 4.225982
PHP 59.106038
PKR 282.521891
PLN 3.635738
PYG 7042.096028
QAR 3.643135
RON 4.373704
RSD 100.796038
RUB 80.849654
RWF 1452.717232
SAR 3.749753
SBD 8.237372
SCR 13.654864
SDG 601.503676
SEK 9.450115
SGD 1.29835
SHP 0.750259
SLE 23.403667
SLL 20969.498139
SOS 571.503662
SRD 38.589504
STD 20697.981008
STN 21.073819
SVC 8.745205
SYP 11058.869089
SZL 17.120369
THB 32.453038
TJS 9.225
TMT 3.51
TND 2.938809
TOP 2.40776
TRY 42.233504
TTD 6.777226
TWD 30.804038
TZS 2440.000335
UAH 42.001858
UGX 3567.926508
UYU 39.765005
UZS 12050.000334
VES 236.162804
VND 26350
VUV 121.860911
WST 2.809778
XAF 564.142765
XAG 0.01977
XAU 0.000245
XCD 2.70255
XCG 1.801252
XDR 0.704774
XOF 564.230111
XPF 103.150363
YER 238.525037
ZAR 17.11694
ZMK 9001.203584
ZMW 22.46297
ZWL 321.999592
  • AEX

    0.0000

    951.92

    0%

  • BEL20

    0.0000

    5034.52

    0%

  • PX1

    0.0000

    8170.09

    0%

  • ISEQ

    0.0000

    12365.36

    0%

  • OSEBX

    0.0000

    1614.79

    0%

  • PSI20

    0.0000

    8250.3

    0%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    76.6000

    4308.58

    +1.81%

  • N150

    0.0000

    3679.16

    0%

Face à la fragmentation, la patronne du FMI appelle à "en tirer le meilleur parti possible"
Face à la fragmentation, la patronne du FMI appelle à "en tirer le meilleur parti possible" / Photo: © AFP

Face à la fragmentation, la patronne du FMI appelle à "en tirer le meilleur parti possible"

Alors que le Fonds monétaire international (FMI) alertait encore ces derniers mois sur le risque de fragmentation de l'économie mondiale, sa directrice générale Kristalina Georgieva a appelé jeudi, dans un entretien à l'AFP, l'ensemble des pays à "en tirer le meilleur parti possible".

Taille du texte:

"Nous ne sommes plus dans un monde où les règles peuvent être collégialement facilement tranchées mais dans un monde multipolaire, avec tout ce que cela implique", en particulier en terme de régionalisation de l'économie mondiale, a insisté Mme Georgieva.

Dès lors, "plutôt que d'espérer que le monde retournera à ce qu'il était" avec une économie pleinement mondialisée, "il est préférable que chacun travaille dur pour en tirer le meilleur parti possible", a-t-elle estimé.

Et la fragmentation n'a pas nécessairement que des effets négatifs, juge Mme Georgieva au contraire, "certaines parties du monde pourraient en profiter", citant en particulier le continent africain.

"Nous observons une approche plus régionale en terme de croissance et de commerce, là où ces liens devraient être plus forts, (...) certaines parties du monde peuvent renforcer leurs liens commerciaux avec leurs voisins ou avec des économies proches avec des chaînes d'approvisionnements dès lors renforcées", a-t-elle détaillé.

Mais dans l'immédiat, le brusque retour des droits de douane parmi les outils économiques, en particulier aux Etats-Unis devrait peser sur l'économie, alors que le FMI anticipe un ralentissement de la croissance cette année, sans pour autant plonger le monde dans la récession.

Le président américain Donald Trump a imposé début avril au moins 10% de droits de douane supplémentaires sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis, et jusque 145% sur les produits chinois, avant d'introduire quelques exceptions pour les produits électroniques.

L'effet sera cependant variable d'un endroit à l'autre car "les droits de douane provoqueront un choc de l'offre dans certains pays, de la demande dans d'autres, ce qui amènera des inquiétudes différentes, certains pays pour la croissance, d'autres sur l'inflation", a prévenu Kristalina Georgieva.

En Europe en particulier, "on a vu la Banque centrale européenne (BCE) agir en baissant ses taux car l'UE est plutôt confrontée à un choc de demande, avec les prix qui risquent de baisser et les biens (venant de Chine, NDLR), qui ne vont plus aux Etats-Unis, aller vers l'Europe".

"Aux Etats-Unis on est face à une situation plus compliquée. Les anticipations d'inflation sont à la hausse et dans le même temps la croissance devrait ralentir, cela va rendre les choses plus compliquées pour la Fed", a ajouté Mme Georgieva.

- Aide internationale plus coordonnée -

Pour le reste du monde, le ralentissement de l'économie ne sera pas sans conséquence, en particulier pour les pays à faibles revenus.

"Lorsque l'économie mondiale ralentit, toutes choses égales par ailleurs, ce n'est pas bon pour eux", mais plus encore lorsque ces pays, sont confrontés, comme actuellement, à "une baisse de l'aide internationale" alors que les économies avancées réduisent leur dépenses.

Car au-delà de la coupe drastique connue aux Etats-Unis avec la fermeture de l'Agence pour l'aide au développement (USAID), la France ou le Royaume-Uni ont notamment annoncé une baisse de leurs dépenses en la matière, et comptent poursuivre dans cette voie.

Face à cette situation, Kristalina Georgieva appelle les pays en développement à "prendre au sérieux la nécessite d'améliorer leur propre économie (...) il est temps pour eux de remettre les choses en ordre".

Cela passe en particulier par une meilleure mobilisation de l'impôt pour financer leur Etat et un travail afin de réduire la part de l'économie informelle dans leur produit intérieur brut.

Mais le FMI compte également sur d'autres acteurs pour prendre le relai des économies avancées, et sa directrice générale regarde en particulier vers le Conseil de coopération du Golfe (GCC), qui réunit les monarchies pétrolières du Proche-Orient.

"Le GCC agissait jusqu'ici principalement de manière bilatérale mais nous pouvons travailler de manière plus coordonnée, pour une utilisation plus efficace de l'argent. C'est mieux pour le pays aidé, pour les donateurs et c'est notre responsabilité".

Mais sans davantage d'aide au développement, cela peut rendre les choses plus compliquées pour le FMI.

"Nous agissons en tant que prêteur principal, l'argent que nous apportons n'est pas un don" mais un prêt, et dès lors "nous avons absolument besoin de continuer à travailler avec la communauté des donateurs", a rappelé Mme Georgieva.

Mais "si nous devons réduire notre aide au développement, alors au moins faisons en sorte de travailler plus efficacement pour les pays en développement", a-t-elle demandé.

O.Yip--ThChM