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La Bourse de New York évolue en hausse jeudi, accueillant avec optimisme la nouvelle d'un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume Uni, et bénéficiant de la position attentiste de la banque centrale américaine (Fed).
Vers 13H40 GMT, le Dow Jones gagnait 0,55%, l'indice Nasdaq prenait 0,81% et l'indice élargi S&P 500 progressait de 0,59%.
La place new-yorkaise réagit principalement à "des nouvelles positives sur le front commercial", observe auprès de l'AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.
Donald Trump doit détailler jeudi les contours d'un accord commercial "total et complet" avec le Royaume-Uni, premier du genre depuis le lancement de sa guerre douanière, mais dont le périmètre reste encore très incertain.
"Si (les Etats-Unis) commencent à conclure davantage d'accords, cela peut facilement aider le marché à se redresser", estime M. Sarhan.
En outre, la Chine "s'est dite prête à discuter" avec Washington, indique l'analyste.
Le secrétaire américain au Trésor et le vice-Premier ministre chinois vont se rencontrer dans les prochains jours en Suisse, ont indiqué mardi Washington et Pékin, avec en toile de fond le dossier des droits de douane imposés par Donald Trump à la Chine, qui a répliqué.
Toujours sur le front commercial, l'UE a menacé jeudi de taxer pour 95 milliards d'euros d'importations américaines, dont les voitures et avions, en cas d'échec des négociations.
La place américaine a apprécié la position à la fois prudente et patiente de Jerome Powell, président de Fed, lors de la conférence de presse de l'institution monétaire mercredi.
La Réserve fédérale a décidé à l'unanimité de laisser ses taux inchangés mercredi, sans surprise et en dépit des demandes insistantes du président Donald Trump qui veut les voir baisser alors que les Etats-Unis commencent à encaisser l'impact de ses droits de douane.
M. Powell a clairement indiqué "qu'il s'appuie sur les données, de sorte que le marché sait que la Fed reste en bonne santé", analyse M. Sarhan.
Côté indicateurs, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage sont ressorties en baisse par rapport à la période précédente et en deçà des attentes des analystes.
"Le rapport hebdomadaire (...) publié aujourd'hui ne montre aucun signe de récession", assure dans une note Carl B. Weinberg, de HFE.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt des emprunts d'Etat américains à dix ans se tendait légèrement à 4,29%, contre 4,27% mercredi en clôture.
Ailleurs, à la cote, Alphabet, maison mère de Google, reprenait des couleurs après sa chute de la veille.
Mercredi, le groupe avait plongé de plus de 7% après qu'un cadre d'Apple a révélé que le trafic sur le moteur de recherche de Google, installé par défaut sur l'iPhone, avait baissé le mois dernier pour la première fois depuis 20 ans.
Le secteur des semiconducteurs évoluait dans le vert après des informations de presse selon lesquelles Donald Trump pourrait revenir sur les restrictions imposées sous la présidence de Joe Biden sur les puces d'intelligence artificielle (IA).
Nvidia gagnait 0,65%, Advanced Micro Devices (AMD) prenait 4,75%, Micron progressait de 1,65% et Broadcom avançait de 0,86%.
Q.Moore--ThChM