The China Mail - Trump rencontre le président syrien après avoir levé les sanctions contre Damas

USD -
AED 3.672975
AFN 70.498872
ALL 87.850125
AMD 388.079699
ANG 1.789679
AOA 916.999547
ARS 1124.935024
AUD 1.54046
AWG 1.8025
AZN 1.697557
BAM 1.760475
BBD 2.01821
BDT 121.44561
BGN 1.74424
BHD 0.376907
BIF 2936
BMD 1
BND 1.304667
BOB 6.906795
BRL 5.617296
BSD 0.999608
BTN 85.262414
BWP 13.645733
BYN 3.271208
BYR 19600
BZD 2.00784
CAD 1.390785
CDF 2871.000319
CHF 0.835415
CLF 0.024508
CLP 940.493978
CNY 7.20635
CNH 7.198635
COP 4211.75
CRC 507.95051
CUC 1
CUP 26.5
CVE 99.125042
CZK 22.172978
DJF 177.719994
DKK 6.63492
DOP 58.897745
DZD 133.17696
EGP 50.412015
ERN 15
ETB 133.131461
EUR 0.88953
FJD 2.257404
FKP 0.753148
GBP 0.74909
GEL 2.740331
GGP 0.753148
GHS 12.725014
GIP 0.753148
GMD 71.999524
GNF 8654.99957
GTQ 7.685314
GYD 209.123559
HKD 7.8007
HNL 25.770469
HRK 6.704098
HTG 130.691715
HUF 359.512948
IDR 16538.8
ILS 3.561605
IMP 0.753148
INR 85.327397
IQD 1310
IRR 42099.999426
ISK 129.607527
JEP 0.753148
JMD 159.24209
JOD 0.709402
JPY 146.137029
KES 129.250331
KGS 87.450285
KHR 4018.999937
KMF 440.499962
KPW 900.025486
KRW 1395.459739
KWD 0.30729
KYD 0.832966
KZT 508.08524
LAK 21619.999937
LBP 89549.999943
LKR 298.717314
LRD 199.624979
LSL 18.329777
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.514976
MAD 9.299562
MDL 17.472119
MGA 4485.000541
MKD 54.74912
MMK 2099.382878
MNT 3577.646594
MOP 8.02371
MRU 39.599353
MUR 46.150052
MVR 15.449605
MWK 1736.000123
MXN 19.35897
MYR 4.298022
MZN 63.909992
NAD 18.32983
NGN 1602.790603
NIO 36.775018
NOK 10.28677
NPR 136.415311
NZD 1.677726
OMR 0.385005
PAB 0.999577
PEN 3.66125
PGK 4.07275
PHP 55.782978
PKR 281.750307
PLN 3.776315
PYG 7982.465221
QAR 3.640497
RON 4.540305
RSD 105.514724
RUB 80.194272
RWF 1420
SAR 3.750567
SBD 8.36135
SCR 14.226593
SDG 600.497717
SEK 9.671045
SGD 1.297015
SHP 0.785843
SLE 22.749882
SLL 20969.500214
SOS 571.50348
SRD 36.494926
STD 20697.981008
SVC 8.746686
SYP 13001.704189
SZL 18.330085
THB 33.232029
TJS 10.365266
TMT 3.505
TND 3.022495
TOP 2.342099
TRY 38.77137
TTD 6.783414
TWD 30.184503
TZS 2695.494781
UAH 41.541044
UGX 3658.179822
UYU 41.748053
UZS 12935.000039
VES 92.946016
VND 25940
VUV 120.127784
WST 2.788568
XAF 590.436285
XAG 0.030481
XAU 0.000309
XCD 2.70255
XDR 0.734637
XOF 575.498432
XPF 107.149774
YER 244.449772
ZAR 18.21091
ZMK 9001.203875
ZMW 26.488498
ZWL 321.999592
  • AEX

    1.8500

    929.3

    +0.2%

  • BEL20

    -7.4800

    4391.04

    -0.17%

  • PX1

    -52.7600

    7821.44

    -0.67%

  • ISEQ

    -13.2600

    11039.91

    -0.12%

  • OSEBX

    8.5400

    1533.96

    +0.56%

  • PSI20

    12.9400

    7202.71

    +0.18%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -41.2700

    2538.4

    -1.6%

  • N150

    -18.9800

    3562.62

    -0.53%

Trump rencontre le président syrien après avoir levé les sanctions contre Damas
Trump rencontre le président syrien après avoir levé les sanctions contre Damas / Photo: © AFP

Trump rencontre le président syrien après avoir levé les sanctions contre Damas

Donald Trump doit rencontrer mercredi à Ryad le président syrien islamiste Ahmad al-Chareh après avoir annoncé une spectaculaire levée des sanctions contre Damas qui a salué un "tournant décisif".

Taille du texte:

Le président des Etats-Unis se rendra ensuite au Qatar voisin, où il pourrait être rattrapé par un scandale politique lié à un luxueux avion offert par la famille régnante à Doha.

La première journée mardi de la tournée de Donald Trump dans le Golfe - après l'Arabie saoudite et le Qatar, il se rendra aux Emirats arabes unis - a été très économique, avec des annonces de faramineux investissements saoudiens.

La tonalité sera diplomatique mercredi, autour de cette rencontre avec le président syrien par intérim Chareh.

La Maison Blanche a évoqué un rapide geste de courtoisie: Donald Trump a "accepté de saluer" le nouveau chef de l'Etat syrien arrivé au pouvoir en décembre à la tête d'une coalition de forces islamistes qui ont renversé Bachar al-Assad.

Mais les deux dirigeants auront beaucoup à se dire après que l'Américain a annoncé mardi qu'il allait "ordonner l'arrêt des sanctions contre la Syrie" en vigueur depuis des décennies et renforcées sous le pouvoir d'Assad.

- "Chance de grandeur" -

M. Trump a vanté le fait que ce geste fort pourrait "donner (à la Syrie) une chance de grandeur", en allusion à son fameux slogan "Rendre sa grandeur à l'Amérique".

Il s'agit d'un "tournant décisif", s'est réjouie la diplomatie syrienne après que l'Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada ont déjà assoupli leurs propres régimes de sanctions.

M. Chareh avait aussi été reçu avec les honneurs à l'Elysée par le président français Emmanuel Macron qui l'avait exhorté le 7 mai à protéger "tous les Syriens sans exception" face aux violences et exactions entre diverses communautés syriennes.

"Bonne chance à la Syrie", a proclamé Donald Trump avec cette levée spectaculaire des sanctions, réclamée par le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane.

Le tempétueux milliardaire américain avait plaidé lundi pour "un nouveau départ" pour Damas.

La brève rencontre Trump-Chareh aura lieu malgré les réticences d'Israël, allié indéfectible des Etats-Unis qui frappe en Syrie depuis bien avant la chute du régime d'Assad.

Le nouveau pouvoir islamiste syrien cherche à reconstruire le pays ravagé par près de 14 années de guerre civile.

Le président américain, qui a livré mardi une louange appuyée des régimes de la région, en fustigeant les stratégies diplomatiques occidentales basées sur la promotion de la démocratie, aura aussi l'occasion de s'entretenir en Arabie saoudite avec des dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe.

C'est-à-dire l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman, autant d'Etats en pleine transformation économique et dont le poids diplomatique déborde largement désormais la seule région du Golfe.

- Iran et Gaza -

La Syrie, donc, mais aussi les discussions avec l'Iran pourraient être abordées par le président américain et ses interlocuteurs, tout comme la guerre dans la bande de Gaza ou contre les Houthis du Yémen.

Reste que Donald Trump, qui mène une diplomatie résolument transactionnelle, vient d'abord dans la région pour signer de gros accords économiques.

En Arabie saoudite, la Maison Blanche a clamé avoir glané pour 600 milliards de dollars d'investissements, avec d'énormes contrats d'armement ou des projets dans l'intelligence artificielle et l'énergie.

Ryad a déployé tous ses fastes pour Donald Trump, et Doha, où il se rendra plus tard mercredi, devrait faire de même.

Mais les échanges de l'ancien promoteur immobilier avec les dirigeants qataris auront pour arrière-plan un scandale politique qui couve à Washington.

L'opposition démocrate aux Etats-Unis, qui lui reproche d'avoir accepté "le plus gros pot-de-vin étranger de l'histoire récente", entend retarder certaines nominations présidentielles au Sénat.

En cause: un Boeing 747-8 offert à Donald Trump par la famille royale qatarie pour remplacer au moins provisoirement son , et pour l'utiliser après son mandat

Le président a répliqué que l'avion était un "cadeau temporaire".

Au-delà des soupçons de corruption que suscite ce cadeau de très grande valeur, l'offre qatarie a suscité des interrogations sur la sécurité de l'appareil qui transportera le président de la première puissance mondiale.

T.Wu--ThChM