The China Mail - Guerres commerciales: l'aérien craint une aggravation des problèmes d'approvisionnement

USD -
AED 3.672504
AFN 66.000295
ALL 83.302706
AMD 382.08981
ANG 1.7897
AOA 916.999943
ARS 1408.506095
AUD 1.52947
AWG 1.8025
AZN 1.708796
BAM 1.68937
BBD 2.014244
BDT 122.111228
BGN 1.687699
BHD 0.376997
BIF 2950
BMD 1
BND 1.30343
BOB 6.910223
BRL 5.293299
BSD 1.000082
BTN 88.671219
BWP 14.25758
BYN 3.410338
BYR 19600
BZD 2.011289
CAD 1.400965
CDF 2137.502082
CHF 0.798115
CLF 0.023707
CLP 930.019665
CNY 7.11275
CNH 7.111401
COP 3706.75
CRC 502.36889
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.374975
CZK 20.920904
DJF 177.720258
DKK 6.44359
DOP 64.264817
DZD 130.398027
EGP 47.200797
ERN 15
ETB 153.598512
EUR 0.862902
FJD 2.27695
FKP 0.75922
GBP 0.76198
GEL 2.69471
GGP 0.75922
GHS 10.965012
GIP 0.75922
GMD 73.501321
GNF 8685.000183
GTQ 7.664334
GYD 209.232018
HKD 7.770805
HNL 26.309785
HRK 6.499804
HTG 130.904411
HUF 331.705502
IDR 16736
ILS 3.20022
IMP 0.75922
INR 88.59415
IQD 1310
IRR 42112.520749
ISK 126.840285
JEP 0.75922
JMD 160.817476
JOD 0.709008
JPY 154.839734
KES 129.250076
KGS 87.450053
KHR 4020.000035
KMF 427.498435
KPW 899.988373
KRW 1467.269867
KWD 0.30714
KYD 0.833377
KZT 524.809647
LAK 21695.000104
LBP 89550.000498
LKR 304.582734
LRD 183.250188
LSL 17.244987
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.468991
MAD 9.272498
MDL 16.941349
MGA 4499.999845
MKD 53.084556
MMK 2099.257186
MNT 3579.013865
MOP 8.005511
MRU 39.849959
MUR 45.870074
MVR 15.404991
MWK 1736.000053
MXN 18.29885
MYR 4.132499
MZN 63.960335
NAD 17.24498
NGN 1442.329902
NIO 36.770097
NOK 10.080115
NPR 141.874295
NZD 1.766335
OMR 0.384496
PAB 1.000073
PEN 3.37875
PGK 4.11995
PHP 59.133021
PKR 280.850009
PLN 3.653479
PYG 7057.035009
QAR 3.640899
RON 4.386499
RSD 101.104932
RUB 81.276394
RWF 1450
SAR 3.750469
SBD 8.237372
SCR 14.40165
SDG 600.50249
SEK 9.44862
SGD 1.30196
SHP 0.750259
SLE 23.200423
SLL 20969.49889
SOS 571.498776
SRD 38.556497
STD 20697.981008
STN 21.38
SVC 8.750858
SYP 11056.952587
SZL 17.244993
THB 32.363003
TJS 9.260569
TMT 3.5
TND 2.9505
TOP 2.40776
TRY 42.254896
TTD 6.781462
TWD 31.079103
TZS 2439.999905
UAH 42.073999
UGX 3625.244555
UYU 39.767991
UZS 12004.999982
VES 233.26555
VND 26330
VUV 122.202554
WST 2.815308
XAF 566.596269
XAG 0.018812
XAU 0.000239
XCD 2.702549
XCG 1.802343
XDR 0.704774
XOF 565.000306
XPF 103.298139
YER 238.530447
ZAR 17.089725
ZMK 9001.200789
ZMW 22.426266
ZWL 321.999592
  • AEX

    -2.0400

    968.51

    -0.21%

  • BEL20

    45.3700

    5086.72

    +0.9%

  • PX1

    84.8300

    8241.24

    +1.04%

  • ISEQ

    84.8700

    12565.56

    +0.68%

  • OSEBX

    5.5000

    1622.41

    +0.34%

  • PSI20

    99.1600

    8293.84

    +1.21%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    70.5000

    4292.2

    +1.67%

  • N150

    7.4000

    3708.81

    +0.2%

Guerres commerciales: l'aérien craint une aggravation des problèmes d'approvisionnement
Guerres commerciales: l'aérien craint une aggravation des problèmes d'approvisionnement / Photo: © AFP

Guerres commerciales: l'aérien craint une aggravation des problèmes d'approvisionnement

Déjà ulcérées par la lenteur de la reprise des livraisons d'avions et de pièces détachées depuis la pandémie, les compagnies aériennes craignent de voir ce problème exacerbé par les guerres commerciales lancées par l'administration américaine.

Taille du texte:

L'Association internationale du transport aérien (Iata) a révisé en baisse lundi ses projections de trafic et de rentabilité pour 2025 en raison du ralentissement de l'activité et des incertitudes économiques, qu'elle a attribués en partie à l'offensive de droits de douane annoncée début avril par le président Donald Trump.

L'Iata, qui fédère 350 compagnies aériennes représentant 80% du trafic mondial, avait haussé le ton ces derniers mois contre les avionneurs, motoristes et autres industriels de l'aéronautique. Leur chaîne de production peine toujours à effacer les effets de la crise sanitaire, notamment en raison de sous-traitants qui ont licencié pendant la crise et ont des difficultés à recruter à nouveau.

"Le secteur industriel est en train d'échouer lamentablement, et tout le monde dans cette salle ressent la même colère", a affirmé lundi le directeur général de l'Iata, Willie Walsh, face à des centaines de délégués de son organisation réunis en assemblée générale à New Delhi.

- Perturbations jusqu'en 2029 ? -

"Le nombre de livraisons (d'appareils neufs) prévus pour 2025 est 26% inférieur à ce qui était promis il y a un an" par les avionneurs, s'est indigné M. Walsh: "il est simplement inacceptable que les industriels estiment qu'il leur faudrait jusqu'à la fin de la décennie pour résoudre cette situation".

"On estime qu'on ne reviendra pas à des niveaux de production équivalents à 2019 avant 2029, donc en gros il y a encore quatre ans de perturbations devant nous", confirme à l'AFP Jérôme Bouchard, partenaire chez Olivier Wyman.

En 2024, "on est revenu à l'échelle mondiale, à peu près entre 1.300 et 1.400 avions produits dans l'année, ce qui est quand même un gros tiers de moins que 2018, la dernière année de référence", détaille ce spécialiste de l'industrie aérospatiale.

Dans l'immédiat, les transporteurs trouvent des expédients pour satisfaire la demande: ils utilisent davantage leurs appareils - "2.500 heures par an" pour des monocouloirs contre 2.200 ou 2.300 avant le Covid, selon M. Bouchard - et gardent ces avions plus longtemps dans leurs flottes, parfois plus de 25 ans. L'Iata a noté qu'à l'échelle mondiale, les aéronefs seraient remplis à 84% cette année, un record.

A ce sujet est venu s'ajouter la menace d'un alourdissement des droits de douane. "Pour éviter d'aggraver encore la situation, nous exhortons à épargner le secteur aérospatial des guerres commerciales", a plaidé M. Walsh lundi.

Les grands avionneurs comme Boeing et Airbus exploitent une chaîne industrielle et logistique dans le monde entier, développée à la faveur de la libéralisation des échanges commerciaux. Leurs carnets de commande représentent une dizaine d'années de production aux rythmes actuels.

- Attentisme -

"La plupart des compagnies vous diront qu'elles ne peuvent pas absorber les coûts supplémentaires d'une hausse des droits de douane" et d'une hausse du prix des avions, assure Vik Krishnan, consultant chez McKinsey.

Mais il fait aussi valoir que "ce n'est pas la première fois" que les transporteurs doivent affronter les conséquences de conflits commerciaux, et qu'"il existe des façons créatives de les gérer", notamment prendre livraison d'un appareil neuf dans un pays tiers.

Si jamais des mesures réciproques sont imposées sur des avions ou des pièces détachées, "Air France ou KLM ne seront pas les seules (compagnies) concernées", déclare à l'AFP le directeur général du groupe Air France-KLM, Benjamin Smith: "je ne pense pas que cela nous mettra en situation de désavantage concurrentiel" même si "transmettre ces coûts à nos clients va être difficile".

Au-delà des droits de douane se pose la question de l'attitude de l'administration Trump, qui fait "des annonces tout le temps changeantes", note François Sfarti, partenaire associé dans la société de consultants Emerton.

Comment cela peut-il donner "confiance à un investisseur pour construire une usine aux Etats-Unis plutôt qu'en Asie sachant que, à tout moment, Trump peut finalement revenir sur les droits de douane et les annuler? Je pense que c'est un gros effet qui crée de l'attentisme dans les investissements, y compris le secteur aérien", affirme-t-il.

F.Brown--ThChM