The China Mail - Après le revers électoral de Milei, contrecoup sur les marchés, appel à l'autocritique

USD -
AED 3.672503
AFN 68.189257
ALL 82.401965
AMD 382.503741
ANG 1.789783
AOA 917.000092
ARS 1423.006361
AUD 1.513443
AWG 1.8
AZN 1.70145
BAM 1.667299
BBD 2.007762
BDT 121.658255
BGN 1.66143
BHD 0.377005
BIF 2974.279193
BMD 1
BND 1.280132
BOB 6.932208
BRL 5.421973
BSD 0.996867
BTN 87.703235
BWP 13.347956
BYN 3.370527
BYR 19600
BZD 2.004871
CAD 1.379596
CDF 2875.000248
CHF 0.791945
CLF 0.02474
CLP 970.539803
CNY 7.12985
CNH 7.120755
COP 3940
CRC 504.129526
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.297609
CZK 20.672995
DJF 177.516503
DKK 6.341535
DOP 63.649535
DZD 129.455009
EGP 48.248009
ERN 15
ETB 142.199722
EUR 0.84927
FJD 2.24125
FKP 0.741147
GBP 0.736565
GEL 2.692783
GGP 0.741147
GHS 12.109586
GIP 0.741147
GMD 72.5005
GNF 8644.163617
GTQ 7.664733
GYD 209.134113
HKD 7.78945
HNL 26.160016
HRK 6.398399
HTG 130.436076
HUF 334.270498
IDR 16483.6
ILS 3.324695
IMP 0.741147
INR 88.141986
IQD 1310
IRR 42049.9997
ISK 121.790331
JEP 0.741147
JMD 160.003741
JOD 0.708977
JPY 146.957497
KES 129.149837
KGS 87.450399
KHR 4004.999764
KMF 419.503146
KPW 899.988882
KRW 1387.309942
KWD 0.30521
KYD 0.830751
KZT 533.034086
LAK 21631.662395
LBP 89269.437254
LKR 301.006984
LRD 199.87503
LSL 17.509805
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.393251
MAD 9.025036
MDL 16.647326
MGA 4477.495565
MKD 52.312558
MMK 2099.802069
MNT 3594.948618
MOP 8.002822
MRU 39.934962
MUR 45.820281
MVR 15.40857
MWK 1737.000204
MXN 18.6321
MYR 4.209497
MZN 63.950428
NAD 17.510099
NGN 1506.590441
NIO 36.683287
NOK 9.97726
NPR 140.324836
NZD 1.680401
OMR 0.384485
PAB 0.999595
PEN 3.51205
PGK 4.162498
PHP 56.751979
PKR 282.861126
PLN 3.608596
PYG 7185.333486
QAR 3.64095
RON 4.308702
RSD 99.494984
RUB 82.483407
RWF 1444.462864
SAR 3.751619
SBD 8.230592
SCR 14.819786
SDG 600.493137
SEK 9.347615
SGD 1.28162
SHP 0.785843
SLE 23.340021
SLL 20969.49797
SOS 571.498252
SRD 39.115498
STD 20697.981008
STN 20.828286
SVC 8.722376
SYP 13001.955377
SZL 17.509942
THB 31.672502
TJS 9.415405
TMT 3.5
TND 2.897124
TOP 2.342099
TRY 41.273155
TTD 6.764517
TWD 30.343989
TZS 2499.84201
UAH 41.126428
UGX 3507.979268
UYU 40.14373
UZS 12449.999961
VES 153.53669
VND 26386.5
VUV 120.473241
WST 2.775467
XAF 557.65142
XAG 0.024209
XAU 0.000275
XCD 2.702551
XCG 1.796588
XDR 0.693539
XOF 557.65142
XPF 102.050023
YER 239.649821
ZAR 17.47838
ZMK 9001.203528
ZMW 23.89982
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.4400

    907.14

    +0.27%

  • BEL20

    2.8800

    4796.5

    +0.06%

  • PX1

    20.1100

    7754.78

    +0.26%

  • ISEQ

    9.1200

    11410.62

    +0.08%

  • OSEBX

    0.9800

    1633.69

    +0.06%

  • PSI20

    -51.9500

    7702.4

    -0.67%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    31.3700

    3595.68

    +0.88%

  • N150

    2.9000

    3632.36

    +0.08%

Après le revers électoral de Milei, contrecoup sur les marchés, appel à l'autocritique
Après le revers électoral de Milei, contrecoup sur les marchés, appel à l'autocritique / Photo: © AFP/Archives

Après le revers électoral de Milei, contrecoup sur les marchés, appel à l'autocritique

Le peso et les actions argentines ont accusé le coup lundi du net revers du parti du président ultralibéral Javier Milei lors d'élections provinciales en Argentine la veille, signe d'un désenchantement qui a valu dans le camp gouvernemental un appel à "l'autocritique".

Taille du texte:

Dimanche, l'opposition péroniste (centre-gauche) s'est largement imposée dans l'importante province de Buenos Aires -qui compte plus d'un tiers de l'électorat- avec un écart inattendu: 47% des voix contre 33% aux candidats de La Libertad Avanza, le parti du président Milei qui a reconnu une "claire défaite".

Ce revers, envoyant le signal d'un gouvernement sur la défensive, s'est traduit lundi par une chute des actions argentines cotées à Wall Street, avec des reculs atteignant 15% pour certaines, la Bourse de Buenos Aires clôturant pour sa part en baisse de 13%.

Sur le marché des changes, le peso argentin a plongé face au dollar dans un contexte de forte volatilité et de méfiance des investisseurs, avant de se reprendre légèrement en fin de journée. A 1.425 pesos pour un dollar, il a perdu 3,2% de sa valeur par rapport à vendredi.

La populeuse province de Buenos Aires étant un bastion traditionnel de l'opposition, une victoire de Javier Milei y aurait tenu de l'exploit. Pourtant par sa taille, le scrutin de dimanche était perçu comme un test, ou une prise de température, en vue des législatives nationales de mi-mandat le 26 octobre.

S'y renouvelleront un tiers du Sénat et la moitié des députés, un scrutin-clef pour M. Milei qui depuis décembre 2023 gouverne avec une minorité législative, et a vu plusieurs de ses réformes frustrées par un Parlement retors. Encore récemment, lorsqu'il a annulé un veto présidentiel sur une loi de financement accru du handicap.

- Charme rompu ? -

Le président "anarcho-capitaliste", comme il se décrit, a lancé dimanche soir avec défi qu'il n'y aura "pas de retour en arrière d'un millimètre dans la politique du gouvernement" et sa volonté de dérégulation, mais au contraire un cap "approfondi" et "accéléré".

Pourtant le chef de cabinet des ministres -poste-clef à mi-chemin entre Premier ministre et chef de cabinet- Guillermo Francos, a estimé qu'il était "temps de faire des autocritiques, d'analyser nos échecs et de comprendre pourquoi les résultats macroéconomiques n'atteignent pas la population".

"On reste convaincu que l'équilibre budgétaire est la base de la croissance économique, mais il est vrai aussi que le passage de la macroéconomie à la microéconomie est très important pour les gens qui attendent des résultats concrets", a concédé M. Francos sur Radio Mitre, dans un ton distinct du chef de l'Etat.

Car l'indéniable succès du gouvernement Milei contre l'inflation, jugulée à 17,3% sur sept mois depuis janvier (contre 87% sur la même période en 2024), tarde à percoler dans la population, qui perçoit surtout l'austérité budgétaire de la "tronçonneuse" dans la santé, l'université, les retraites, et l'impact de la récession (-1,8 en 2024) sur la consommation et l'emploi.

"Les gens se disent: OK, on a fait tous les ajustements (budgétaires) pour atteindre la stabilité, contrôler l'inflation, mais ça y est, l'inflation est sous contrôle. Maintenant, quand va commencer à s'améliorer mon revenu ? Quand vont se créer des emplois ? Se lancer des entreprises ?", analyse pour l'AFP le politologue Raul Timerman, du cabinet Grupo de Opinion Publica.

En outre, Javier Milei qui avait été élu, outre l'économie, sur "l'argument d'en finir avec la +caste politique corrompue+", apparait aujourd'hui comme "celui qui protège sa sœur Karina", la secrétaire générale de la présidence, récemment éclaboussée par un scandale de pots-de-vin présumés -même si elle n'a à ce jour pas été entendue ni inculpée.

"Le charme est rompu", résume Raul Timerman.

Réunissant par deux fois son cabinet lundi, Javier Milei n'a pas annoncé de changement d'équipe, mais la création "d'une table ronde de dialogue avec les gouverneurs" des provinces fédérales, notoirement retors, a communiqué en fin de journée le porte-parole présidentiel Manuel Adorni. Suggérant que c'est par des alliances politiques ad hoc, davantage qu'un changement de cap, que le président ultralibéral entend avancer.

A.Sun--ThChM