The China Mail - Merz défie Bruxelles sur l'interdiction des voitures thermiques neuves dès 2035

USD -
AED 3.672504
AFN 66.402915
ALL 83.761965
AMD 382.479768
ANG 1.789982
AOA 916.999963
ARS 1450.75024
AUD 1.543246
AWG 1.805
AZN 1.705751
BAM 1.695014
BBD 2.010894
BDT 121.852399
BGN 1.695501
BHD 0.377002
BIF 2945.49189
BMD 1
BND 1.302665
BOB 6.907594
BRL 5.350303
BSD 0.998384
BTN 88.558647
BWP 13.433114
BYN 3.402651
BYR 19600
BZD 2.007947
CAD 1.412355
CDF 2149.999847
CHF 0.80776
CLF 0.024051
CLP 943.503075
CNY 7.11935
CNH 7.126345
COP 3784.2
CRC 501.791804
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.850058
CZK 21.109048
DJF 177.785096
DKK 6.473835
DOP 64.236284
DZD 130.470559
EGP 47.295599
ERN 15
ETB 153.291763
EUR 0.867014
FJD 2.28685
FKP 0.766404
GBP 0.76237
GEL 2.705013
GGP 0.766404
GHS 10.945027
GIP 0.766404
GMD 72.999692
GNF 8666.525113
GTQ 7.6608
GYD 209.15339
HKD 7.774615
HNL 26.251771
HRK 6.531903
HTG 130.6554
HUF 334.943976
IDR 16696.4
ILS 3.26455
IMP 0.766404
INR 88.70705
IQD 1310
IRR 42100.000147
ISK 126.759455
JEP 0.766404
JMD 160.148718
JOD 0.709024
JPY 153.409007
KES 129.1971
KGS 87.450022
KHR 4025.000393
KMF 421.000245
KPW 900.033283
KRW 1456.565008
KWD 0.307037
KYD 0.832073
KZT 525.442751
LAK 21694.999894
LBP 89550.000191
LKR 304.463694
LRD 183.250302
LSL 17.409918
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.46902
MAD 9.334002
MDL 17.092121
MGA 4502.259796
MKD 53.325591
MMK 2099.044592
MNT 3585.031206
MOP 7.994609
MRU 39.945401
MUR 45.910399
MVR 15.404991
MWK 1731.225057
MXN 18.55978
MYR 4.177501
MZN 63.949976
NAD 17.409776
NGN 1437.150263
NIO 36.7374
NOK 10.20723
NPR 141.508755
NZD 1.78071
OMR 0.384493
PAB 0.999779
PEN 3.37875
PGK 4.273464
PHP 59.101002
PKR 280.850359
PLN 3.68449
PYG 7072.751145
QAR 3.6405
RON 4.409499
RSD 101.629224
RUB 81.248559
RWF 1450
SAR 3.75058
SBD 8.230592
SCR 14.861017
SDG 600.499239
SEK 9.57983
SGD 1.304335
SHP 0.750259
SLE 23.201624
SLL 20969.499529
SOS 570.604013
SRD 38.503498
STD 20697.981008
STN 21.232987
SVC 8.735857
SYP 11056.895466
SZL 17.336517
THB 32.380498
TJS 9.227278
TMT 3.51
TND 2.950498
TOP 2.342104
TRY 42.194465
TTD 6.76509
TWD 30.981498
TZS 2462.498387
UAH 42.011587
UGX 3491.096532
UYU 39.813947
UZS 11951.241707
VES 228.19401
VND 26310
VUV 122.169446
WST 2.82328
XAF 568.486781
XAG 0.020626
XAU 0.00025
XCD 2.70255
XCG 1.799344
XDR 0.707015
XOF 568.486781
XPF 103.905843
YER 238.504229
ZAR 17.377896
ZMK 9001.19704
ZMW 22.588431
ZWL 321.999592
  • AEX

    1.4400

    962.37

    +0.15%

  • BEL20

    18.7200

    4945.27

    +0.38%

  • PX1

    11.9500

    7975.85

    +0.15%

  • ISEQ

    -33.9500

    12092.74

    -0.28%

  • OSEBX

    4.0100

    1607.69

    +0.25%

  • PSI20

    -65.3400

    8311.79

    -0.78%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    66.1600

    4100.44

    +1.64%

  • N150

    13.4600

    3651.37

    +0.37%

Merz défie Bruxelles sur l'interdiction des voitures thermiques neuves dès 2035

Merz défie Bruxelles sur l'interdiction des voitures thermiques neuves dès 2035

Le chancelier allemand Friedrich Merz a affirmé jeudi qu'il fera "tout" pour lever l'interdiction de la vente des voitures thermiques neuves au sein de l'Union européenne en 2035, afin de soutenir son industrie automobile en crise.

Taille du texte:

"Il ne doit pas y avoir de coupure brutale en 2035", a martelé le dirigeant conservateur à l'issue d'une réunion à Berlin avec les industriels et syndicats du secteur ainsi que des responsables politiques et gouvernementaux.

Cette date butoir décidée par l'Union européenne, que les constructeurs allemands ont fustigé à tour de rôle le mois dernier, était l'un des points clefs de la réunion.

M. Merz a toutefois insisté sur le fait que la mobilité électrique demeure "la voie principale" à suivre.

Il ne s'agit pas selon lui de "revenir aux anciennes technologies", mais d'"avancer avec l'électromobilité et d'autres formes de motorisations neutres pour le climat".

Ces questions seront abordées lors du Conseil européen à Bruxelles dans deux semaines.

Le chancelier entend y préconiser "une avancée technologique durable vers la neutralité climatique, mais sans fixer de date butoir que nous ne pouvons pas respecter, ce qui serait irréaliste".

Le ton montait ces dernières semaines dans le pays de Volkswagen, Mercedes et BMW, pour que les membres de la coalition définissent une position commune à plaider à Bruxelles, alors que les sociaux-démocrates du SPD tenaient à l'interdiction de 2035.

Le ministre des Finances, Lars Klingbeil, a finalement défendu à son tour l'usage de technologies telles que les prolongateurs d'autonomie et les voitures hybrides rechargeables, "signes de flexibilité".

- Prévisions "trop optimistes" -

Présent à la chancellerie jeudi, Oliver Blume, président du directoire de Volkswagen, premier constructeur européen, a reconnu que la montée en puissance de l'électromobilité prendra "plus de temps" que prévu", selon un communiqué.

"Toutes les prévisions politiques (sur le sujet) étaient trop optimistes", a-t-il ajouté.

Mercredi, l'association européenne du secteur, l'ACEA, a appelé l'UE à assouplir l'interdiction, en demandant notamment une exception pour les carburants alternatifs, comme les agrocarburants ou les carburants de synthèse.

Prolonger certains véhicules thermiques équipés de prolongateurs d'autonomie ou les hybrides rechargeables au delà de 2035 devrait permettre "d'assurer la compétitivité de notre industrie et des milliers d'emplois en Europe", a abondé Stefan Hartung, PDG de Bosch, le premier fournisseur automobile mondial.

En toile de fond, la crise profonde traversée par l'automobile allemande, avec des bénéfices en chute libre, des suppressions de postes et fermetures de sites.

Cela met régulièrement en lumière la fragilité du modèle économique allemand exportateur, longtemps porté par la demande mondiale et une énergie bon marché importée de Russie.

Entre le retard sur les modèles électriques chinois de qualité et meilleur marché et des infrastructures de recharge insuffisantes, la crise affecte les grands constructeurs, mais également des fournisseurs majeurs comme Bosch ou ZF, ainsi que tout le tissu de PME sous-traitantes qui forment l'ossature du secteur.

Celui-ci a perdu plus de 50.000 emplois en un an sur un total d'environ 800.000, selon EY.

L'automobile allemande souffre également du coût de l'énergie en hausse depuis l'invasion russe de l'Ukraine, d'une demande mondiale en baisse et plus récemment des droits de douane américains de 15% imposés sur les voitures européennes.

Les exportations allemandes ont de nouveau reculé en août, a indiqué jeudi l'office Destatis. Cette baisse a été alimentée par la chute des ventes vers les États-Unis, premier partenaire commercial du pays.

- Pas en arrière "fatal" -

Les partis alliés au gouvernement sont par ailleurs convenus d'une enveloppe de 3 milliards d'euros pour financer "la transition vers la mobilité neutre", ce dont devraient profiter les ménages à faibles et moyens revenus pour acquérir des véhicules électriques, a déclaré M. Merz dans la matinée.

Berlin veut également prolonger l'exonération de la taxe fiscale des véhicules électriques de cinq an, au-delà de 2026.

Du côté de l'opposition, les Verts allemands n'ont de cesse de souligner que la mobilité électrique est la technologie d'avenir et qu'une prolongation des moteurs thermiques ne fera que creuser le retard de l'Allemagne sur la Chine.

Le pas en arrière de Berlin sur la date butoir de 2035 serait "fatal" et "nuirait au climat, à l'industrie et à l'emploi", a déclaré jeudi Christoph Bautz, directeur général de l'ONG de gauche Campact, invitant la SPD à "ne pas céder".

D'après une étude du Centre de recherche automobile de Bochum (CAR) parue mercredi, l'écart entre le prix des voitures électriques et thermiques n'a jamais été aussi faible, rendant injustifiée toute remise en cause de l'interdiction des moteurs à combustion à partir de 2035, selon son directeur, Ferdinand Dudenhöffer.

I.Taylor--ThChM--ThChM