The China Mail - Violences à l'école: des "monstruosités" et un "Etat défaillant", accuse la commission parlementaire

USD -
AED 3.672499
AFN 69.909149
ALL 82.986567
AMD 383.490826
ANG 1.789623
AOA 916.999729
ARS 1229.244799
AUD 1.52205
AWG 1.8
AZN 1.702706
BAM 1.657528
BBD 2.013645
BDT 121.97127
BGN 1.65719
BHD 0.37693
BIF 2970.863419
BMD 1
BND 1.270382
BOB 6.89097
BRL 5.426701
BSD 0.99733
BTN 85.440061
BWP 13.235307
BYN 3.263698
BYR 19600
BZD 2.00322
CAD 1.358982
CDF 2884.999665
CHF 0.79153
CLF 0.024123
CLP 925.689459
CNY 7.165402
CNH 7.16072
COP 3994
CRC 503.834908
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.448875
CZK 20.899799
DJF 177.592271
DKK 6.32497
DOP 59.265223
DZD 129.426722
EGP 49.344699
ERN 15
ETB 137.576846
EUR 0.84768
FJD 2.234203
FKP 0.734104
GBP 0.73352
GEL 2.720151
GGP 0.734104
GHS 10.321624
GIP 0.734104
GMD 71.489005
GNF 8645.208312
GTQ 7.668122
GYD 208.644434
HKD 7.84995
HNL 26.064664
HRK 6.386702
HTG 130.894268
HUF 339.189819
IDR 16205.05
ILS 3.371705
IMP 0.734104
INR 85.64835
IQD 1306.411289
IRR 42125.000274
ISK 121.049802
JEP 0.734104
JMD 159.430484
JOD 0.709001
JPY 143.710503
KES 129.110256
KGS 87.449984
KHR 4002.678057
KMF 417.999838
KPW 900.026587
KRW 1357.940169
KWD 0.30515
KYD 0.831137
KZT 517.182931
LAK 21493.283614
LBP 89357.006653
LKR 299.114369
LRD 199.957625
LSL 17.617865
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.370567
MAD 8.964871
MDL 16.759185
MGA 4390.016526
MKD 52.14889
MMK 2099.206326
MNT 3585.282261
MOP 8.063816
MRU 39.616933
MUR 44.770216
MVR 15.400554
MWK 1729.395313
MXN 18.801395
MYR 4.222503
MZN 63.959993
NAD 17.617865
NGN 1528.898737
NIO 36.696159
NOK 10.082535
NPR 136.704098
NZD 1.6464
OMR 0.384499
PAB 0.997246
PEN 3.551845
PGK 4.116241
PHP 56.265984
PKR 284.476376
PLN 3.614355
PYG 7954.574346
QAR 3.636002
RON 4.291096
RSD 99.288997
RUB 78.923013
RWF 1432.603076
SAR 3.750259
SBD 8.336924
SCR 14.069121
SDG 600.500564
SEK 9.531296
SGD 1.272755
SHP 0.785843
SLE 22.450104
SLL 20969.503664
SOS 569.939404
SRD 37.345021
STD 20697.981008
SVC 8.726641
SYP 13001.780124
SZL 17.614306
THB 32.339717
TJS 9.753464
TMT 3.51
TND 2.903343
TOP 2.342096
TRY 39.919602
TTD 6.762998
TWD 28.879805
TZS 2631.539009
UAH 41.641764
UGX 3577.270223
UYU 39.459299
UZS 12642.061104
VES 109.473502
VND 26211
VUV 118.949104
WST 2.601531
XAF 555.919319
XAG 0.02746
XAU 0.000299
XCD 2.70255
XDR 0.691385
XOF 555.919319
XPF 101.072079
YER 242.150041
ZAR 17.601396
ZMK 9001.203045
ZMW 23.962032
ZWL 321.999592
  • AEX

    1.3600

    910.52

    +0.15%

  • BEL20

    -4.0500

    4492.8

    -0.09%

  • PX1

    75.8600

    7738.42

    +0.99%

  • ISEQ

    27.2000

    11360.73

    +0.24%

  • OSEBX

    11.1000

    1619.37

    +0.69%

  • PSI20

    38.7300

    7632.55

    +0.51%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -29.7000

    2445.03

    -1.2%

  • N150

    24.4300

    3617.25

    +0.68%

Violences à l'école: des "monstruosités" et un "Etat défaillant", accuse la commission parlementaire
Violences à l'école: des "monstruosités" et un "Etat défaillant", accuse la commission parlementaire / Photo: © AFP/Archives

Violences à l'école: des "monstruosités" et un "Etat défaillant", accuse la commission parlementaire

Dénonçant des "monstruosités" et un "Etat défaillant" face à un déferlement de violences en milieu scolaire pendant des décennies, la commission parlementaire lancée après le scandale Bétharram propose 50 mesures pour mieux protéger les enfants.

Taille du texte:

La commission d'enquête a permis de dresser le "constat accablant" d’une "défaillance majeure de l’Etat" a déclaré le co-rapporteur de la commission d'enquête, Paul Vannier (LFI) lors d'une conférence de presse mercredi, appelant à une "révolution" face aux violences scolaires.

La commission d'enquête est née du scandale autour des révélations sur l'affaire des violences sexuelles et physiques qui se sont poursuivies pendant des décennies à Notre-Dame-de-Bétharram, établissement huppé du Béarn où le premier ministre François Bayrou a eu des enfants scolarisés.

L'affaire a entraîné des révélations en chaîne de mauvais traitements et agressions sexuelles dans d'autres établissements, souvent catholiques à travers toute la France.

Elle a secoué François Bayrou qui était ministre de l'Education pendant que de premières plaintes liées à des violences sur des enfants dans l'école et son internat étaient déposées.

- "Déchaînement de violences" -

Les députés pointent chez lui un "défaut d'action" à l'époque qui a pu laisser les violences "perdurer", alors qu'il était "informé" et "avait les moyens" d'agir.

Fatiha Keloua Hachi, la présidente de la commission parlementaire, fustige aussi les attaques lancées par François Bayrou, lors de son audition fleuve devant la commission, contre l'ex-professeure de Bétharram Françoise Gullung, qu'il a accusée d'avoir "affabulé" alors qu'elle était l'une des rares lançeuses d'alerte et l'accuse de vivre dans un monde "différent du nôtre" où l'on peut donner des "claques éducatives".

Les rapporteurs évoquent à Notre-Dame-de-Bétharram "un véritable déchaînement de violences" avec "une communauté de notables au soutien indéfectible", dont des "membres du gouvernement".

Les députés décrivent les mêmes "logiques à l'oeuvre" dans d'autres établissements, dont des "violences institutionnalisées sous prétexte d'excellence pédagogique".

Paul Vannier répète à l'envi que François Bayrou a menti sur ce qu'il savait des sévices à Bétharram et qu'il a commis un parjure, mais Fatiha Keloua-Hachi a écarté l'idée d'une action en justice.

Pour les rapporteurs, les mécanismes d'omerta et de mauvais traitements étaient "accentués dans l'enseignement catholique", du fait d'un "modèle éducatif explicitement plus strict, s'appuyant sur de nombreux internats".

Le rapport souligne que des violences "encore invisibilisées" dans l'enseignement public persistent de façon "préoccupante" dans l'enseignement privé, "notamment catholique".

- 80 signalements -

Les travaux de la commission d'enquête ont permis 80 signalements à la justice concernant 250 établissements en France.

Paul Vannier a fustigé le fait que la relation entre les établissements privés et le ministère de l'Education soit "perturbée par le fait qu'un acteur, le Secrétariat général à l'enseignement catholique (Sgec) s'est imposé comme un intermédiaire" sans statut légal pour cela.

Il appelle à dépasser ce "ministère bis" qui selon lui agit comme un véritable lobby.

Philippe Delorme, Secrétaire général du Sgec, dénonce pour sa part "une orientation qui voudrait que l'enseignement public et privé fonctionnent exactement de la même manière, ce qui est complètement absurde", a-t-il dit à l'AFP.

"On ne peut pas dire que nos 7.200 établissements dysfonctionnent", insiste-t-il.

La co-rapporteure Violette Spillebout (Renaissance) promet toutefois qu'il ne s'agit pas de "rouvrir la guerre scolaire" entre enseignement publié et privé ou de faire "la guerre à François Bayrou".

"Ce que nous voulons, c'est la paix pour les victimes", insiste-t-elle.

Parmi les recommandations, le rapport appelle à reconnaître "la responsabilité de l'Etat pour les carences" ayant permis ces violences et créer un "fonds d'indemnisation et d'accompagnement des victimes".

"François Bayrou, le 15 février, nous a assuré qu'il créerait ce fonds. Nous sommes le 2 juillet. Nous n'avons toujours rien", a toutefois déploré sur RTL Alain Esquerre, porte-parole d'un collectif d'anciens élèves de Bétharram.

Les députés veulent aussi lancer une mission parlementaire transpartisane chargée de propositions pour "rendre imprescriptibles certaines infractions commises sur les mineurs".

Quant à la ministre de l'Education Elisabeth Borne, elle va à présent examiner "si il y a lieu d’adapter le plan +Brisons le silence+ lancé en mars" qui rend les signalements de violences dans les établissements privés sous contrat obligatoires, augmente les contrôles de l'Etat et le nombre d'inspecteurs dédiés, entre autres, selon le ministère.

M.Zhou--ThChM