The China Mail - Brésil: sirènes d'alarme à Petropolis, où le bilan s'élève à 113 morts

USD -
AED 3.672504
AFN 69.456103
ALL 84.764831
AMD 381.290295
ANG 1.789623
AOA 916.000367
ARS 1179.376574
AUD 1.538935
AWG 1.8025
AZN 1.70397
BAM 1.692527
BBD 2.010212
BDT 121.665008
BGN 1.696633
BHD 0.375579
BIF 2964.389252
BMD 1
BND 1.278698
BOB 6.879841
BRL 5.543904
BSD 0.99563
BTN 85.673489
BWP 13.382372
BYN 3.258189
BYR 19600
BZD 1.999913
CAD 1.35865
CDF 2877.000362
CHF 0.812438
CLF 0.024131
CLP 926.026567
CNY 7.181604
CNH 7.18941
COP 4135.519882
CRC 501.838951
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.422093
CZK 21.500904
DJF 177.292199
DKK 6.45704
DOP 58.803167
DZD 130.034183
EGP 49.707931
ERN 15
ETB 134.317771
EUR 0.865404
FJD 2.24825
FKP 0.736781
GBP 0.737708
GEL 2.740391
GGP 0.736781
GHS 10.254857
GIP 0.736781
GMD 70.503851
GNF 8627.060707
GTQ 7.650902
GYD 208.299078
HKD 7.849415
HNL 25.985029
HRK 6.522704
HTG 130.569859
HUF 348.50504
IDR 16299.3
ILS 3.620404
IMP 0.736781
INR 86.184504
IQD 1304.227424
IRR 42100.000352
ISK 124.650386
JEP 0.736781
JMD 159.404613
JOD 0.70904
JPY 144.10604
KES 128.631388
KGS 87.450384
KHR 3992.038423
KMF 426.503794
KPW 899.999993
KRW 1367.140383
KWD 0.30622
KYD 0.829648
KZT 510.665917
LAK 21481.545584
LBP 89206.525031
LKR 298.109126
LRD 199.125957
LSL 17.917528
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.439834
MAD 9.103111
MDL 17.04989
MGA 4495.694691
MKD 53.251698
MMK 2099.702644
MNT 3581.705956
MOP 8.049154
MRU 39.525767
MUR 45.510378
MVR 15.405039
MWK 1726.364069
MXN 18.95075
MYR 4.245504
MZN 63.950377
NAD 17.917528
NGN 1542.440377
NIO 36.640561
NOK 9.912804
NPR 137.077582
NZD 1.661972
OMR 0.384259
PAB 0.99563
PEN 3.593613
PGK 4.159058
PHP 56.090375
PKR 282.254944
PLN 3.698316
PYG 7944.268963
QAR 3.631864
RON 4.350504
RSD 101.423565
RUB 79.779066
RWF 1437.670373
SAR 3.753593
SBD 8.347391
SCR 14.210372
SDG 600.503676
SEK 9.483995
SGD 1.281904
SHP 0.785843
SLE 22.050371
SLL 20969.503664
SOS 568.99312
SRD 37.528038
STD 20697.981008
SVC 8.711869
SYP 13001.852669
SZL 17.905759
THB 32.405038
TJS 10.055644
TMT 3.5
TND 2.945956
TOP 2.342104
TRY 39.40328
TTD 6.751763
TWD 29.520367
TZS 2573.66622
UAH 41.29791
UGX 3587.901865
UYU 40.932889
UZS 12650.253126
VES 102.167038
VND 26075
VUV 119.102168
WST 2.619186
XAF 567.657825
XAG 0.027532
XAU 0.000291
XCD 2.70255
XDR 0.705984
XOF 567.657825
XPF 103.206265
YER 243.350363
ZAR 17.92535
ZMK 9001.203587
ZMW 24.069058
ZWL 321.999592
  • AEX

    -7.8200

    922.62

    -0.84%

  • BEL20

    -42.4800

    4476.21

    -0.94%

  • PX1

    -80.7600

    7684.68

    -1.04%

  • ISEQ

    -183.8900

    11454.53

    -1.58%

  • OSEBX

    11.1500

    1627.37

    +0.69%

  • PSI20

    -51.9400

    7475.67

    -0.69%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -15.7900

    2615.73

    -0.6%

  • N150

    -32.5300

    3582.26

    -0.9%

Brésil: sirènes d'alarme à Petropolis, où le bilan s'élève à 113 morts
Brésil: sirènes d'alarme à Petropolis, où le bilan s'élève à 113 morts

Brésil: sirènes d'alarme à Petropolis, où le bilan s'élève à 113 morts

Les autorités de la ville brésilienne de Petropolis ont déclenché jeudi les sirènes d'alarme pour évacuer plusieurs zones à risque avant l'arrivée de nouvelles fortes précipitations, deux jours après les pluies diluviennes qui ont provoqué des terribles inondations et glissements de terrain faisant au moins 113 morts.

Taille du texte:

Les habitants de plusieurs quartiers de cette ville de 300.000 habitants, située dans une région montagneuse à 60 km au nord de Rio de Janeiro, ont été appelés en fin d'après-midi par des alarmes et des SMS à se mettre à l'abri chez des proches ou dans des refuges "en raison du volume de pluie qui tombe sur la ville et va continuer, avec une intensité modérée à forte, dans les prochaines heures", a indiqué la Défense civile locale.

Au moins deux rues ont été fermées et leurs habitants évacués après un glissement de "blocs rocheux", qui n'a fait aucun blessé, ont ajouté les secours.

Ces nouvelles précipitations surviennent 48 heures après les pluies torrentielles qui ont transformé les rues pittoresques de cette ville très touristique en rivières de boue, détruisant les maisons et charriant des dizaines de voitures et bus avec leurs passagers.

- Espoir ténu -

Alors que les enterrements de victimes se succèdaient au cimetière municipal, sauveteurs et bénévoles continuaient jeudi de fouiller la boue et les décombres à la recherche de personnes disparues, avec un espoir de plus en plus ténu de les retrouver vivantes.

"Malheureusement, ça va être dur de trouver des survivants. Vu la situation, c'est même pratiquement impossible, mais nous devons donner notre maximum, pour pouvoir rendre les corps aux familles", confie à l'AFP Luciano Gonçalves, un bénévole de 26 ans couvert de boue.

"Il faut prendre beaucoup de précautions parce qu'il y a encore des zones à risque", menacées par des glissements de terrain, ajoute-t-il.

Selon les autorités, quelque 500 pompiers, aidés de centaines de volontaires, sont mobilisés pour fouiller les décombres.

Le nombre de disparus reste indéterminé, seuls 41 corps, selon TV Globo, ayant été jusqu'à présent identifiés. La police locale a fait état de 116 disparus, contre 35 recensés par le ministère public.

Sansao de Santo Domingo, un caporal de la Police militaire présent pour prêter main forte aux secouristes, est parvenu jeudi à sauver un petit chien gris au milieu des décombres d'une habitation en haut de la colline.

"Il était apeuré, il a même essayé de me mordre quand je suis arrivé. Il défendait son territoire, parce qu'il savait que ses maîtres avaient certainement été ensevelis juste en-dessous, dans la boue", explique ce policier.

- "Pires pluies depuis 1932" -

Jeudi, 700 personnes avaient déjà été recueillies dans des refuges improvisés, en majorité des écoles publiques.

Le président Jair Bolsonaro, en visite officielle en Russie en début de semaine, puis en Hongrie ce jeudi, devait se rendre à Petropolis vendredi, dès son retour au Brésil, pour survoler les zones sinistrées.

La ville a reçu en quelques heures mardi soir davantage de pluies que la moyenne de tout un mois de février, selon l'agence météorologique MetSul.

Le gouverneur de l'Etat de Rio de Janeiro, Claudio Castro, a estimé mercredi au cours d'une conférence de presse sur place qu'il s'agissait des "pires pluies en volume depuis 1932".

Le Brésil a été frappé en cette saison des pluies par des précipitations particulièrement meurtrières - dans les Etats de Bahia (nord-est), Minas Gerais et Sao Paulo (sud-est) - que les experts ont liées au réchauffement climatique.

Avec le réchauffement climatique, les risques d'épisodes de fortes précipitations augmentent, selon les scientifiques.

Ces pluies, associées notamment au Brésil à une urbanisation souvent sauvage, favorisent inondations et glissements de terrain meurtriers.

Avec ses vieilles maisons cossues, l'ancienne résidence d'été de la Cour impériale est une destination qui attire un grand nombre de visiteurs en quête d'histoire, de randonnées dans une nature montagneuse et verdoyante et d'un climat tempéré.

En janvier 2011, plus de 900 personnes avaient péri en raison d'inondations et de glissements de terrain dans une vaste région comprenant Petropolis et les villes voisines de Nova Friburgo, Itaipava et Teresopolis.

Le nombre des morts dues aux pluies diluviennes de mardi a déjà dépassé le bilan de 2011 pour Petropolis, quand 73 personnes avaient péri.

D.Wang--ThChM