The China Mail - Le FMI et la Banque mondiale très attendus sur le climat et l'aide aux pays endettés

USD -
AED 3.672979
AFN 71.999778
ALL 86.04958
AMD 389.46012
ANG 1.80229
AOA 915.510487
ARS 1195.037896
AUD 1.53907
AWG 1.8
AZN 1.70394
BAM 1.726473
BBD 2.018715
BDT 121.474537
BGN 1.722639
BHD 0.376943
BIF 2932.5
BMD 1
BND 1.289653
BOB 6.934176
BRL 5.714297
BSD 0.999823
BTN 84.340062
BWP 13.557616
BYN 3.272024
BYR 19600
BZD 2.008395
CAD 1.377375
CDF 2870.999959
CHF 0.825195
CLF 0.02447
CLP 939.040037
CNY 7.21705
CNH 7.20175
COP 4302.61
CRC 505.826271
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.375031
CZK 21.994602
DJF 177.720145
DKK 6.57734
DOP 58.849968
DZD 132.393124
EGP 50.672301
ERN 15
ETB 131.949642
EUR 0.881505
FJD 2.24925
FKP 0.752905
GBP 0.748875
GEL 2.745003
GGP 0.752905
GHS 13.525032
GIP 0.752905
GMD 70.99983
GNF 8655.501853
GTQ 7.696959
GYD 209.181714
HKD 7.751265
HNL 25.89917
HRK 6.6433
HTG 130.677931
HUF 356.504035
IDR 16439
ILS 3.600455
IMP 0.752905
INR 84.79365
IQD 1310
IRR 42112.498718
ISK 129.249549
JEP 0.752905
JMD 158.432536
JOD 0.709204
JPY 142.913981
KES 129.500959
KGS 87.450448
KHR 4017.999924
KMF 433.502922
KPW 899.982826
KRW 1384.80062
KWD 0.30659
KYD 0.833249
KZT 514.459746
LAK 21620.000433
LBP 89549.999997
LKR 299.447821
LRD 199.649899
LSL 18.187686
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.476767
MAD 9.236969
MDL 17.131961
MGA 4440.000072
MKD 54.271601
MMK 2099.669739
MNT 3574.896063
MOP 7.980791
MRU 39.562865
MUR 45.279753
MVR 15.410148
MWK 1735.999879
MXN 19.65337
MYR 4.232503
MZN 63.900104
NAD 18.20123
NGN 1606.590227
NIO 36.749599
NOK 10.26585
NPR 134.943503
NZD 1.663824
OMR 0.385002
PAB 0.999828
PEN 3.66442
PGK 4.06775
PHP 55.419917
PKR 281.254077
PLN 3.766755
PYG 8004.731513
QAR 3.641012
RON 4.483701
RSD 103.146038
RUB 81.500513
RWF 1419.762623
SAR 3.750909
SBD 8.357828
SCR 14.231144
SDG 600.503435
SEK 9.57895
SGD 1.28864
SHP 0.785843
SLE 22.730318
SLL 20969.483762
SOS 571.496579
SRD 36.850164
STD 20697.981008
SVC 8.748003
SYP 13001.95156
SZL 18.194996
THB 32.660008
TJS 10.373192
TMT 3.5
TND 2.999598
TOP 2.342102
TRY 38.637715
TTD 6.77616
TWD 29.992602
TZS 2697.499662
UAH 41.425368
UGX 3657.212468
UYU 41.939955
UZS 12945.000116
VES 88.61243
VND 25963.5
VUV 120.703683
WST 2.766267
XAF 579.065754
XAG 0.030227
XAU 0.000295
XCD 2.70255
XDR 0.72166
XOF 576.000104
XPF 105.250218
YER 244.502481
ZAR 18.207265
ZMK 9001.200677
ZMW 27.020776
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.9000

    895.58

    -0.1%

  • BEL20

    -51.0400

    4465.65

    -1.13%

  • PX1

    -30.9100

    7696.92

    -0.4%

  • ISEQ

    -2.1400

    10676.02

    -0.02%

  • OSEBX

    -5.9100

    1508.97

    -0.39%

  • PSI20

    9.1000

    7008.54

    +0.13%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -52.6900

    2874.47

    -1.8%

  • N150

    3.4700

    3474.46

    +0.1%

Le FMI et la Banque mondiale très attendus sur le climat et l'aide aux pays endettés
Le FMI et la Banque mondiale très attendus sur le climat et l'aide aux pays endettés / Photo: © AFP

Le FMI et la Banque mondiale très attendus sur le climat et l'aide aux pays endettés

Renforcer l'aide aux pays confrontés à un fort endettement, tout en participant plus activement au financement de la transition énergétique, tel est l'équilibre que devra trouver le Fonds monétaire international (FMI) durant la semaine de ses réunions annuelles, qui débutent lundi à Marrakech (Maroc).

Taille du texte:

Le coup d'envoi informel du grand raout coorganisé par le FMI et la Banque mondiale (BM) a été donné ce jeudi par la directrice générale du Fonds Kristalina Georgieva depuis Abidjan (Côte d'Ivoire), avec son traditionnel lever de rideau.

L'occasion pour Mme Georgieva de souligner "la remarquable résilience" de l'économie mondiale qu'elle estime en meilleure position qu'envisagé il y a un an.

Mais les deux institutions se savent attendues, en particulier sur le climat, face auquel leur manque d'implication présumé leur est régulièrement reproché.

Le thème sera d'ailleurs très présent, tout comme l'évolution de la gouvernance des deux institutions, mais même si la volonté est là, leurs moyens restent insuffisants.

Les premières annonces pourraient venir de la BM, son président Ajay Banga ayant défendu l'idée de prêts à taux préférentiels pour les pays émergents et une augmentation de la capacité d'emprunt de 100 à 125 milliards de dollars sur 10 ans.

Mais "les discussions sont toujours en cours, il ne faut pas s'attendre à des annonces majeures", a estimé Danny Scull, du groupe de réflexion E3G, interrogé par l'AFP.

La principale nouveauté pour les deux institutions pourrait être dans la répartition des quotas, modifiée en faveur des pays à faible revenus ou émergents, ce qui augmenterait leurs possibilités d'emprunts auprès de la BM et du FMI.

Le Fonds et la Banque ont parfaitement conscience d'être attendus au tournant, mais soulignent depuis un an qu'ils ne peuvent pas agir seuls.

Lors de la campagne en vue de son élection à la présidence de la BM au printemps dernier, M. Banga a milité pour embarquer le secteur privé afin d'accélérer le financement de projets nécessaires dans les pays du Sud.

Le FMI a insisté lundi, via des extraits des rapports qu'elle publiera durant les réunions, sur la nécessité pour les États d'avancer au sujet de la taxation du carbone afin d'augmenter leurs capacités d'investissements et celle, pour les entreprises, de renforcer leurs investissements.

- Inquiétude des pays très endettés -

Mais cette attention portée au climat n'est pas du goût de tous. Plusieurs pays, en particulier africains, s’inquiètent de voir le financement de la transition climatique prendre le pas sur l'éradication de la pauvreté et l'aide aux pays confrontés à une crise de la dette.

Plus d'une vingtaine de pays sont proches ou d'ores et déjà en état de surendettement en Afrique subsaharienne, a ainsi rappelé mercredi la BM, auxquels il faut ajouter l’Égypte, qui a déjà un plan d'aide du FMI, et la Tunisie, où les négociations sont au point mort depuis plusieurs mois malgré une situation financière inquiétante.

"L'attention est largement concentrée sur les pays émergents, mais il y a une forme de dissonance car la crise est déjà présente et une grande partie du financement d'urgence va vers les pays à faible revenu", a rappelé mardi Karen Mathiasen, directrice de projet au Center for Global Development (CGD), lors d'une conférence en ligne.

La cheffe de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Rebeca Grynspan, a également regretté mercredi la lenteur des négociations concernant les pays endettés.

"J'aimerais voir la question de la dette évoquée lors des discussions (...), c'est un problème important", a-t-elle insisté, alors que près de la moitié de l'humanité vit désormais dans un pays dépensant plus pour honorer sa dette que pour l'éducation ou la santé.

Petite victoire pour les pays africains cependant, ils devraient se voir attribuer un troisième siège au conseil d'administration de la BM à l'occasion des réunions de Marrakech, une opportunité pour mieux se faire entendre.

Le FMI va lui emboîter le pas, a assuré Kristalina Georgieva, qui a dit attendre "avec impatience que nos membres valident" la création d'une troisième siège au conseil d'administration pour le continent.

"Des discussions sont en cours sur la manière dont le continent doit s'entendre et comment cela doit se faire, mais ce qui importe est que cela signifie une voix plus forte pour l'Afrique', a-t-elle précisé auprès de l'AFP.

Insuffisant, pour Rebecca Thissen, de Climate Action Network, qui estime nécessaire de "les rendre plus démocratiques et plus transparentes", plutôt que de maintenir une "mainmise des pays du Nord, en particulier des États-Unis".

Les États étant actionnaires, leur participation est au prorata de leur PIB, ce qui donne un poids supérieur aux États-Unis et à l'Europe, même si un rééquilibrage est en cours vers les grands pays émergents.

Z.Ma--ThChM