The China Mail - COP29: le Bangladais Yunus déplore une bataille "humiliante" pour l'argent

USD -
AED 3.672504
AFN 67.701997
ALL 84.120616
AMD 376.86036
ANG 1.789699
AOA 917.000367
ARS 1354.222596
AUD 1.546791
AWG 1.8025
AZN 1.70397
BAM 1.687416
BBD 1.988007
BDT 120.374445
BGN 1.68952
BHD 0.371166
BIF 2935.507528
BMD 1
BND 1.278461
BOB 6.803848
BRL 5.538804
BSD 0.984686
BTN 86.116216
BWP 13.508477
BYN 3.222208
BYR 19600
BZD 1.977827
CAD 1.37995
CDF 2890.000362
CHF 0.803795
CLF 0.024709
CLP 958.992278
CNY 7.211804
CNH 7.19286
COP 4123.376903
CRC 497.476382
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.133946
CZK 21.201404
DJF 175.333247
DKK 6.439804
DOP 59.842112
DZD 130.120357
EGP 48.338726
ERN 15
ETB 135.820974
EUR 0.86255
FJD 2.261504
FKP 0.753274
GBP 0.752899
GEL 2.703861
GGP 0.753274
GHS 10.338639
GIP 0.753274
GMD 72.503851
GNF 8539.752383
GTQ 7.557051
GYD 205.99629
HKD 7.84915
HNL 25.874639
HRK 6.502404
HTG 128.898667
HUF 344.13504
IDR 16367.95
ILS 3.41469
IMP 0.753274
INR 87.167904
IQD 1289.849446
IRR 42112.503816
ISK 123.430386
JEP 0.753274
JMD 157.939692
JOD 0.70904
JPY 147.390385
KES 127.207627
KGS 87.450384
KHR 3945.472585
KMF 427.503794
KPW 899.999999
KRW 1389.030383
KWD 0.30527
KYD 0.8205
KZT 534.360036
LAK 21292.437772
LBP 88226.909969
LKR 296.665373
LRD 197.411673
LSL 18.03615
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.379406
MAD 9.016608
MDL 16.955265
MGA 4469.177344
MKD 53.112463
MMK 2099.252476
MNT 3592.88442
MOP 7.960657
MRU 39.275269
MUR 46.750378
MVR 15.403739
MWK 1707.346534
MXN 18.858904
MYR 4.277504
MZN 63.960377
NAD 18.03615
NGN 1533.980377
NIO 36.236573
NOK 10.23875
NPR 137.786118
NZD 1.691189
OMR 0.378586
PAB 0.984599
PEN 3.537207
PGK 4.147362
PHP 57.766038
PKR 279.383202
PLN 3.686327
PYG 7375.005392
QAR 3.580087
RON 4.380304
RSD 101.065528
RUB 79.88758
RWF 1422.285492
SAR 3.750991
SBD 8.264604
SCR 14.458134
SDG 600.503676
SEK 9.65361
SGD 1.290371
SHP 0.785843
SLE 23.000338
SLL 20969.503947
SOS 562.702213
SRD 36.84037
STD 20697.981008
STN 21.138001
SVC 8.615677
SYP 13001.78415
SZL 18.031146
THB 32.475038
TJS 9.289763
TMT 3.51
TND 2.92895
TOP 2.342104
TRY 40.620504
TTD 6.673569
TWD 29.709038
TZS 2491.091842
UAH 41.159484
UGX 3529.614771
UYU 39.558259
UZS 12497.303826
VES 123.49336
VND 26220
VUV 120.586812
WST 2.775482
XAF 565.943661
XAG 0.027001
XAU 0.000297
XCD 2.70255
XCG 1.774557
XDR 0.703852
XOF 565.943661
XPF 102.894612
YER 240.603589
ZAR 18.15613
ZMK 9001.203584
ZMW 22.522756
ZWL 321.999592
  • AEX

    -17.2300

    884.87

    -1.91%

  • BEL20

    -70.9400

    4565.37

    -1.53%

  • PX1

    -226.1700

    7546.16

    -2.91%

  • ISEQ

    -312.6300

    11097.34

    -2.74%

  • OSEBX

    -19.8300

    1605.43

    -1.22%

  • PSI20

    -84.8300

    7626.71

    -1.1%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -65.7500

    3221.76

    -2%

  • N150

    -54.9400

    3607.69

    -1.5%

COP29: le Bangladais Yunus déplore une bataille "humiliante" pour l'argent
COP29: le Bangladais Yunus déplore une bataille "humiliante" pour l'argent / Photo: © AFP

COP29: le Bangladais Yunus déplore une bataille "humiliante" pour l'argent

La bataille des pays en développement pour obtenir de l'argent en faveur du climat est "humiliante", a déploré mercredi le dirigeant par intérim du Bangladesh à la COP29, marquée par ailleurs par un regain des tensions entre la France et le pays hôte, l'Azerbaïdjan.

Taille du texte:

"C'est très humiliant pour les nations de venir demander de l'argent pour réparer (...) le problème que d'autres ont causé pour elles", a déclaré à l'AFP Muhammad Yunus, lauréat du prix Nobel de la paix, à Bakou où se déroule la conférence annuelle sur le climat de l'ONU.

La recherche d'un nouvel objectif financier pour aider les pays en développement à développer les énergies renouvelables ou résister aux désastres naturels est l'enjeu central à Bakou.

Les Occidentaux apparaissent peu enclins à débourser davantage en période d'austérité, appelant à la mobilisation du secteur privé - un "voeu pieux" pour les ONG.

La plupart des pays en développement sont favorables à un engagement annuel des pays riches d'au moins 1.300 milliards de dollars (contre une centaine aujourd'hui), et réclament davantage de subventions plutôt que des prêts.

Les négociateurs ont rendu public un nouveau projet d'accord sur le financement, avec une série d'options mais laissant en suspens les points de friction. Un nouveau texte de travail pourrait être publié dès jeudi.

Ces pourparlers habituellement vifs mais diplomatiques ne sont pas à l'abri de tensions géopolitiques sans lien avec la lutte contre le réchauffement climatique.

La ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a ainsi annoncé depuis Paris qu'elle ne se rendrait pas à la COP29 à Bakou après des attaques "inacceptables" du président azerbaïdjanais, Ilham Aliev.

Celui-ci avait un peu plus tôt dénoncé les "crimes" du "régime du président Macron" dans les territoires français d'outre-mer. Emmanuel Macron n'était pas venu au sommet du début de la COP29.

- "Réaliste" -

Sur le front du climat, le Brésil a présenté son nouveau plan climatique, l'un des pays à s'engager davantage dans une diplomatie climatique menacée de panne face au retour de Donald Trump et à l'austérité en Europe.

La ministre brésilienne de l'Environnement a déposé mercredi à Bakou auprès du chef de l'ONU Climat la nouvelle feuille de route de son pays à l'horizon 2035, document obligatoire dans le cadre de l'accord de Paris et qu'encore peu d'Etats ont formellement dévoilé.

Mais plusieurs dirigeants occidentaux traumatisés par l'inflation, les déficits publics et les mouvements sociaux des dernières années, ont de leur côté ouvertement déclaré vouloir appuyer sur le frein plutôt que sur l'accélérateur.

La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a assuré qu'il n'existait "aucune alternative unique" aux énergies fossiles, qu'il fallait avoir une vision "réaliste".

"On ne peut pas se précipiter dans les oubliettes industrielles au nom de la neutralité carbone", a déclaré le Premier ministre conservateur grec Kyriakos Mitsotakis.

- Que faisons-nous là? -

Ces débats se tiennent dans l'année qui sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée, et battra encore un record d'émissions de CO2, générées par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz, selon une nouvelle estimation des scientifiques du Global Carbon Project.

Cette étude ajoute que le monde doit viser zéro émission nette de CO2 d'ici à la fin des années 2030 pour espérer contenir le réchauffement mondial à 1,5°C, par rapport à la fin du XIXe siècle. Soit beaucoup plus tôt que 2050, l'horizon actuellement envisagé par une centaine de pays.

"C'est ce que la présidence promeut depuis le début de l'année: la fenêtre temporelle se rétrécit et nous devons agir de toute urgence", a réagi auprès de l'AFP Ialtchine Rafiev, le négociateur principal de l'Azerbaïdjan pour la COP29.

Pour lui, "il est encore possible de maintenir 1,5°C à portée de main" et un accord sur le financement climatique d'ici le 22 novembre "ouvrira sans aucun doute la voie".

L'ambiance générale de doutes a été bien résumée par le Premier ministre d'un petit pays habituellement discret dans cette enceinte, l'Albanie.

"La vie continue avec ses vieilles habitudes", a regretté Edi Rama. "Que diable faisons-nous dans cette assemblée, si encore et encore, il n'y a pas de volonté politique commune de s'unir et de passer des paroles aux actes ?"

R.Yeung--ThChM