The China Mail - Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un nouveau record en 2025, selon des scientifiques

USD -
AED 3.672495
AFN 66.266513
ALL 83.27126
AMD 382.279948
ANG 1.790055
AOA 917.000016
ARS 1408.012097
AUD 1.527885
AWG 1.8025
AZN 1.697767
BAM 1.684198
BBD 2.013055
BDT 122.136156
BGN 1.679195
BHD 0.377036
BIF 2949.828629
BMD 1
BND 1.300529
BOB 6.931234
BRL 5.288294
BSD 0.999466
BTN 88.614561
BWP 14.187976
BYN 3.409862
BYR 19600
BZD 2.010135
CAD 1.402475
CDF 2137.497429
CHF 0.791503
CLF 0.023685
CLP 929.149672
CNY 7.11275
CNH 7.094425
COP 3726.24
CRC 502.05818
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.952487
CZK 20.75265
DJF 177.71985
DKK 6.412915
DOP 64.148051
DZD 130.124277
EGP 47.189802
ERN 15
ETB 153.517414
EUR 0.85873
FJD 2.27385
FKP 0.76162
GBP 0.75708
GEL 2.694993
GGP 0.76162
GHS 10.974239
GIP 0.76162
GMD 73.492963
GNF 8676.033051
GTQ 7.66177
GYD 209.09956
HKD 7.77075
HNL 26.291314
HRK 6.467991
HTG 130.836534
HUF 329.583972
IDR 16727.35
ILS 3.22305
IMP 0.76162
INR 88.776499
IQD 1309.398736
IRR 42112.514659
ISK 126.24039
JEP 0.76162
JMD 160.37683
JOD 0.70897
JPY 154.366497
KES 129.199459
KGS 87.450524
KHR 4005.976241
KMF 427.500135
KPW 900.002739
KRW 1466.020042
KWD 0.30655
KYD 0.832885
KZT 522.657205
LAK 21694.445282
LBP 89501.621077
LKR 305.549336
LRD 182.404533
LSL 16.99454
LTL 2.95274
LVL 0.604889
LYD 5.453536
MAD 9.261883
MDL 16.821311
MGA 4473.569771
MKD 52.985322
MMK 2099.574422
MNT 3579.076518
MOP 8.000499
MRU 39.988289
MUR 45.791881
MVR 15.405014
MWK 1732.765562
MXN 18.289985
MYR 4.128986
MZN 63.959642
NAD 16.993882
NGN 1441.360019
NIO 36.780283
NOK 10.008885
NPR 141.783641
NZD 1.764275
OMR 0.384505
PAB 0.999427
PEN 3.367148
PGK 4.222981
PHP 58.83001
PKR 282.458277
PLN 3.630585
PYG 7040.597969
QAR 3.643441
RON 4.36702
RSD 100.587004
RUB 80.701375
RWF 1453.2428
SAR 3.749952
SBD 8.237372
SCR 15.116619
SDG 600.496786
SEK 9.38249
SGD 1.299475
SHP 0.750259
SLE 23.375007
SLL 20969.498139
SOS 570.154099
SRD 38.589024
STD 20697.981008
STN 21.0985
SVC 8.745635
SYP 11056.921193
SZL 16.990751
THB 32.310293
TJS 9.254993
TMT 3.5
TND 2.943945
TOP 2.40776
TRY 42.252325
TTD 6.757548
TWD 31.092699
TZS 2440.000106
UAH 42.0333
UGX 3658.079766
UYU 39.741144
UZS 11967.122061
VES 233.26555
VND 26330
VUV 122.187972
WST 2.81293
XAF 564.864178
XAG 0.018799
XAU 0.000238
XCD 2.702551
XCG 1.801381
XDR 0.704774
XOF 564.864178
XPF 102.700119
YER 238.494772
ZAR 17.01531
ZMK 9001.204962
ZMW 22.412628
ZWL 321.999592
  • AEX

    -6.9700

    961.51

    -0.72%

  • BEL20

    -40.1800

    5046.3

    -0.79%

  • PX1

    -9.0700

    8232.49

    -0.11%

  • ISEQ

    -31.4200

    12534.6

    -0.25%

  • OSEBX

    1.3000

    1623.58

    +0.08%

  • PSI20

    21.5600

    8315.49

    +0.26%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -60.5200

    4231.81

    -1.41%

  • N150

    0.7400

    3709.6

    +0.02%

Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un nouveau record en 2025, selon des scientifiques
Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un nouveau record en 2025, selon des scientifiques / Photo: © AFP/Archives

Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un nouveau record en 2025, selon des scientifiques

Les émissions de dioxyde de carbone issues des énergies fossiles devraient atteindre un nouveau record en 2025, selon une étude scientifique de référence qui confirme jeudi qu'il sera quasiment "impossible" de limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5°C.

Taille du texte:

Selon le Global Carbon Project, mené par 130 scientifiques internationaux et publié comme chaque année alors que les nations sont réunies pour la conférence de l'ONU sur le climat (COP30), les émissions de CO2 issues du charbon, du pétrole et du gaz fossile seront supérieures en 2025 de 1,1% à celles de l'année précédente, pour atteindre 38,1 milliards de tonnes (GtCO2).

"C'est plus que la moyenne de progression annuelle de ces dix dernières années, qui était de 0,8%", note l'étude, indiquant que ces émissions sont maintenant 10% plus élevées qu'elles ne l'étaient en 2015, année de l'accord de Paris, qui ambitionnait de limiter le réchauffement à 2°C voire 1,5°C par rapport à la période préindustrielle.

Même si les émissions ont baissé dans plusieurs pays, notamment sous l'effet du développement des énergies renouvelables, de l'électrification des véhicules ou de la baisse de la déforestation, "collectivement, le monde n'est pas à la hauteur", a souligné auprès de l'AFP Glen Peters du Centre pour la recherche internationale sur le climat.

"Chacun doit faire sa part, et tous doivent faire davantage".

- Budget carbone quasi-épuisé -

L'étude, attendue comme aux COP précédentes pour une première estimation du dérapage climatique mondial pour l'année en cours, estime combien l'atmosphère peut encore recevoir de CO2 pour que son réchauffement soit limité à 1,5°C. Cette quantité est estimée à 170 milliards de tonnes (GtCO2).

"Cela équivaut à quatre années d'émissions au rythme actuel", conclut Pierre Friedlingstein, de l'université d'Exeter, qui a dirigé l'étude. "C'est donc, en pratique, impossible".

Ce constat d'échec s'est imposé tout au long de l'année 2025, reconnu désormais par l'ONU, des climatologues, le président du Giec et les participants de cette COP. L'objectif est désormais de faire en sorte que le dépassement soit temporaire, mais cela pourrait se compter en décennies.

"Nous avons besoin d'objectifs ambitieux, car chaque dixième de degré est crucial" a rappelé jeudi à Belem Stephen Stich de l'université d'Exeter, l'un des auteurs de l'étude.

Pour rester sous 1,7 à 2°C, l'humanité a encore 12 à 25 ans pour agir, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse, "et je pense qu'avec les progrès technologiques et le développement des énergies renouvelables, ces objectifs sont réalisables".

Sur la trajectoire actuelle, le monde se réchaufferait de 2,3 à 2,5°C d'ici la fin du siècle si les pays tiennent leurs engagements, a estimé l'ONU juste avant le rendez-vous de Belem.

L'ordre de grandeur est similaire (2,6°C d'ici 2100) dans les calculs publiés jeudi aussi par le Climate Action Tracker.

Les dernières annonces des pays "ne changent rien", conclut ce groupe.

- Nouveau record pour le charbon -

En 2025, les émissions liées spécifiquement à la combustion de charbon atteindront un nouveau record, progressant de 0,8% au niveau mondial, portées notamment par les hausses enregistrées aux Etats-Unis et en Inde.

Les rejets liés au pétrole et au gaz progressent également, de respectivement 1 et 1,3%. Sur le gaz, les émissions "semblent revenir à la tendance de croissance persistante qui prévalait avant l'invasion russe de l'Ukraine", signale l'étude.

"L'an dernier, nous étions assez confiants quant à la possibilité d'atteindre ce pic" sur les fossiles, mais "de nouvelles estimations montrent qu'ils ne sera pas atteint avant 2030 environ. C'est inquiétant, et pour moi, c'est vraiment incompréhensible, car les énergies renouvelables sont très bon marché et devraient être la nouvelle norme. Et pourtant, les combustibles fossiles continuent", a commenté à Belem, Niklas Höhne du NewClimate Institute.

Par régions, les États-Unis et l'Union européenne ont inversé la tendance à la baisse observée ces dernières années, enregistrant une hausse de leurs émissions, de respectivement 1,9% et 0,4%, en partie liée à des hivers plus frais qui ont stimulé la demande de chauffage.

Les émissions de la Chine, pays le plus pollueur, semblent se stabiliser (+0,4%), mais selon M. Peters, l'incertitude quant aux politiques menées par le pays rend prématurée l'affirmation selon laquelle un pic aurait été atteint.

P.Deng--ThChM