The China Mail - La COP28 entame le sprint final pour s'accorder sur la fin des fossiles

USD -
AED 3.672499
AFN 66.419163
ALL 83.600369
AMD 382.872845
ANG 1.789982
AOA 916.99959
ARS 1420.020602
AUD 1.533535
AWG 1.8075
AZN 1.705277
BAM 1.692542
BBD 2.015612
BDT 122.185827
BGN 1.69242
BHD 0.376972
BIF 2947.626218
BMD 1
BND 1.303893
BOB 6.940929
BRL 5.292195
BSD 1.000753
BTN 88.712434
BWP 13.392123
BYN 3.411595
BYR 19600
BZD 2.01267
CAD 1.403345
CDF 2507.501654
CHF 0.804205
CLF 0.023898
CLP 937.503327
CNY 7.11965
CNH 7.12377
COP 3751.5
CRC 502.449071
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.428287
CZK 21.004803
DJF 178.203941
DKK 6.4586
DOP 64.333558
DZD 130.49199
EGP 47.249799
ERN 15
ETB 153.670114
EUR 0.86493
FJD 2.2816
FKP 0.760151
GBP 0.759305
GEL 2.704978
GGP 0.760151
GHS 10.948744
GIP 0.760151
GMD 73.498506
GNF 8684.999789
GTQ 7.671304
GYD 209.377096
HKD 7.772899
HNL 26.36028
HRK 6.5169
HTG 131.020995
HUF 331.905987
IDR 16682.9
ILS 3.227995
IMP 0.760151
INR 88.688797
IQD 1310
IRR 42112.507104
ISK 126.450123
JEP 0.760151
JMD 161.077601
JOD 0.708968
JPY 154.163501
KES 129.230272
KGS 87.450527
KHR 4019.999578
KMF 421.000206
KPW 899.978423
KRW 1463.91982
KWD 0.30707
KYD 0.83399
KZT 524.287556
LAK 21730.288266
LBP 89550.000171
LKR 304.310576
LRD 183.14546
LSL 17.198948
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.460698
MAD 9.265188
MDL 16.987876
MGA 4495.772503
MKD 53.248063
MMK 2099.547411
MNT 3580.914225
MOP 8.012358
MRU 39.850274
MUR 45.889623
MVR 15.404968
MWK 1735.999816
MXN 18.38532
MYR 4.151017
MZN 63.950413
NAD 17.198948
NGN 1436.298058
NIO 36.755009
NOK 10.13045
NPR 141.931911
NZD 1.77404
OMR 0.384496
PAB 1.000744
PEN 3.366499
PGK 4.224901
PHP 59.012498
PKR 281.075025
PLN 3.664301
PYG 7089.387554
QAR 3.640975
RON 4.397299
RSD 101.350447
RUB 81.246178
RWF 1454.57063
SAR 3.750659
SBD 8.237372
SCR 14.207688
SDG 600.484269
SEK 9.516765
SGD 1.302545
SHP 0.750259
SLE 23.22571
SLL 20969.499529
SOS 571.496448
SRD 38.496503
STD 20697.981008
STN 21.202392
SVC 8.756155
SYP 11056.693449
SZL 17.193842
THB 32.4085
TJS 9.272291
TMT 3.5
TND 2.954456
TOP 2.342104
TRY 42.232155
TTD 6.788227
TWD 31.000992
TZS 2458.102059
UAH 42.079825
UGX 3512.841039
UYU 39.819122
UZS 12023.867732
VES 230.803894
VND 26310
VUV 122.395188
WST 2.82323
XAF 567.66765
XAG 0.019646
XAU 0.000242
XCD 2.70255
XCG 1.803572
XDR 0.705996
XOF 568.496513
XPF 103.207605
YER 238.493685
ZAR 17.16365
ZMK 9001.198491
ZMW 22.641558
ZWL 321.999592
  • AEX

    10.2700

    961.08

    +1.08%

  • BEL20

    58.4800

    4972.78

    +1.19%

  • PX1

    104.9500

    8055.51

    +1.32%

  • ISEQ

    282.2900

    12294.83

    +2.35%

  • OSEBX

    7.8400

    1607.11

    +0.49%

  • PSI20

    127.7200

    8314.75

    +1.56%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    87.5100

    4157.61

    +2.15%

  • N150

    53.2000

    3672.19

    +1.47%

La COP28 entame le sprint final pour s'accorder sur la fin des fossiles
La COP28 entame le sprint final pour s'accorder sur la fin des fossiles / Photo: © AFP

La COP28 entame le sprint final pour s'accorder sur la fin des fossiles

Une dynamique inédite pour la fin des énergies fossiles anime la 28e conférence climatique des Nations unies à Dubaï, malgré l'hostilité de l'Arabie saoudite, de plus en plus isolée, et le flou qui entoure encore les termes d'un possible compromis à 24 heures de la fin.

Taille du texte:

Un nouveau projet d'accord est attendu lundi matin, avant-dernier jour de la conférence.

Ce nouveau document lancera un intense sprint de tractations, potentiellement suivi d'une ou plusieurs nuits blanches pour des milliers de délégués et d'observateurs. En 28 ans, les COP ont rarement fini à l'heure.

L'accord de 2015 fixe l'objectif de limiter le réchauffement moyen de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, et si possible à 1,5°C.

"Tout le monde doit faire preuve de flexibilité", a-t-il lancé dimanche. "Nous devons avancer beaucoup, beaucoup, beaucoup plus vite".

Le nouveau texte attendu lundi, probablement ponctué d'options ou de formulations entre parenthèses, testera sa capacité à façonner un compromis dans les dernières heures, puisqu'il est cette fois établi sous sa conduite.

Jusqu'à présent, les délégués et ministres des pays n'ont guère progressé malgré des négociations frénétiques et de multiples bilatérales plus discrètes dans la fourmilière climatisée du parc des Expositions de Dubaï.

Les camps attendent le nouveau texte pour véritablement "dévoiler leurs cartes", explique une source proche de la présidence de la COP.

- Le jeu saoudien -

De plus en plus isolés, l'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole, l'Irak et quelques alliés campent sur leurs positions hostiles à toute sortie ou réduction des énergies fossiles, comptant sur les technologies balbutiantes de captage du carbone et brandissant la menace d'un bouleversement de l'économie mondiale.

Pourtant, des ONG aux négociateurs, les participants expriment le même sentiment qu'un accord n'a jamais été aussi proche pour signaler le début de la fin du pétrole, du gaz et du charbon, dont la combustion depuis le XIXe siècle a permis l'essor économique mondial au prix d'un réchauffement de 1,2°C.

Lors d'une grande réunion dimanche, organisée en cercle sur le modèle des "majlis", tradition des pays musulmans, des ministres du monde entier ont souscrit les uns après les autres à la sortie des énergies fossiles, "ce que je n'aurais jamais imaginé il y a seulement deux ans", a réagi Catherine Abreu, de l'ONG Destination Zero.

La Chine, vue comme peu allante au début de la COP, est unanimement décrite comme "constructive" en coulisses.

- Gages de développement -

En dehors d'un éventuel appel à la sortie progressive des énergies fossiles, leur sort pourrait être mentionné par ricochet dans l'objectif de tripler d'ici 2030 la capacité des énergies renouvelables dans le monde, en conditionnant l'effacement du charbon et des hydrocarbures à la montée en puissance des énergies propres.

Cela ferait écho à la déclaration commune de Sunnylands en novembre par la Chine et les Etats-Unis, dans laquelle les deux premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre (41% à eux deux) évitaient de parler de "sortie" des fossiles pour dire que les énergies renouvelables (solaire, éolien...) devaient graduellement remplacer les fossiles.

Mais un grand accord final dépend aussi des gages donnés aux pays émergents, comme l'Inde, qui produit encore les trois quarts de son électricité en brûlant du charbon, et aux pays en développement qui exigent des pays riches de l'aide pour installer l'énergie solaire ou les éoliennes dont ils auront besoin, ou pour s'adapter aux ravages du changement climatique (digues, bâtiments, santé, agriculture...).

U.Chen--ThChM