The China Mail - A la tribune de la COP29, avis divergents sur l'avenir du pétrole

USD -
AED 3.673034
AFN 71.504164
ALL 87.061306
AMD 390.195672
ANG 1.80229
AOA 916.000289
ARS 1175.828798
AUD 1.560038
AWG 1.8025
AZN 1.704003
BAM 1.726572
BBD 2.025239
BDT 121.869938
BGN 1.72684
BHD 0.37843
BIF 2936
BMD 1
BND 1.310499
BOB 6.930829
BRL 5.684902
BSD 1.003041
BTN 84.76692
BWP 13.730882
BYN 3.282528
BYR 19600
BZD 2.014822
CAD 1.383075
CDF 2873.000286
CHF 0.829865
CLF 0.024698
CLP 947.760486
CNY 7.27135
CNH 7.256375
COP 4198.84
CRC 506.631944
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.341461
CZK 22.048015
DJF 177.719832
DKK 6.60546
DOP 59.032023
DZD 133.16613
EGP 50.963299
ERN 15
ETB 134.606849
EUR 0.88511
FJD 2.25945
FKP 0.749663
GBP 0.752225
GEL 2.745021
GGP 0.749663
GHS 14.293344
GIP 0.749663
GMD 71.503383
GNF 8687.515173
GTQ 7.724462
GYD 210.484964
HKD 7.75649
HNL 26.029114
HRK 6.670295
HTG 131.035244
HUF 357.976013
IDR 16537.4
ILS 3.61543
IMP 0.749663
INR 84.28935
IQD 1313.73847
IRR 42112.501978
ISK 128.969645
JEP 0.749663
JMD 158.78775
JOD 0.709195
JPY 145.412501
KES 129.840067
KGS 87.450165
KHR 4014.741906
KMF 434.498164
KPW 900.011381
KRW 1431.15503
KWD 0.306501
KYD 0.835783
KZT 514.647601
LAK 21686.066272
LBP 89872.479044
LKR 300.259103
LRD 200.606481
LSL 18.677031
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.475147
MAD 9.296556
MDL 17.217315
MGA 4453.70399
MKD 54.534175
MMK 2099.538189
MNT 3574.392419
MOP 8.012798
MRU 39.770006
MUR 45.080051
MVR 15.409511
MWK 1739.283964
MXN 19.593099
MYR 4.310983
MZN 63.999464
NAD 18.673816
NGN 1606.440374
NIO 36.90936
NOK 10.404302
NPR 135.627425
NZD 1.68695
OMR 0.386499
PAB 1.003032
PEN 3.677638
PGK 4.095253
PHP 55.707497
PKR 281.827034
PLN 3.788826
PYG 8033.511218
QAR 3.655833
RON 4.406011
RSD 103.446754
RUB 82.21522
RWF 1440.892679
SAR 3.75021
SBD 8.361298
SCR 14.280329
SDG 600.504494
SEK 9.732405
SGD 1.308715
SHP 0.785843
SLE 22.789828
SLL 20969.483762
SOS 573.196677
SRD 36.847012
STD 20697.981008
SVC 8.775321
SYP 13002.38052
SZL 18.660534
THB 33.431496
TJS 10.571919
TMT 3.5
TND 2.978994
TOP 2.342098
TRY 38.564704
TTD 6.792886
TWD 31.548965
TZS 2684.082008
UAH 41.609923
UGX 3674.195442
UYU 42.206459
UZS 12970.563573
VES 86.73797
VND 26005
VUV 120.584578
WST 2.773259
XAF 579.073422
XAG 0.030693
XAU 0.000308
XCD 2.70255
XDR 0.723012
XOF 579.08109
XPF 105.265016
YER 244.949653
ZAR 18.50515
ZMK 9001.22774
ZMW 27.90983
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.1500

    877.89

    +0.36%

  • BEL20

    52.9600

    4429.51

    +1.21%

  • PX1

    37.7800

    7593.87

    +0.5%

  • ISEQ

    -4.1500

    10373.46

    -0.04%

  • OSEBX

    14.7200

    1487.07

    +1%

  • PSI20

    25.0800

    6992.34

    +0.36%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    70.1300

    2875.5

    +2.5%

  • N150

    13.2400

    3407

    +0.39%

A la tribune de la COP29, avis divergents sur l'avenir du pétrole
A la tribune de la COP29, avis divergents sur l'avenir du pétrole / Photo: © AFP

A la tribune de la COP29, avis divergents sur l'avenir du pétrole

Deux mondes ont défilé mardi au pupitre de la 29e conférence de l'ONU sur le changement climatique, des dirigeants de pays pauvres et vulnérables appelant à redoubler d'efforts tandis que d'autres plaidaient pour ne pas diaboliser gaz et pétrole.

Taille du texte:

Les dizaines de discours de présidents et Premiers ministres à la COP29, qui se déroule à Bakou jusqu'au 22 novembre, montrent que les cicatrices de la dernière COP, à Dubaï, sont encore vives. Les pays avaient alors adopté par consensus un appel inédit à une transition vers la sortie progressive des énergies fossiles.

Cette année encore, la conférence a lieu dans un pays grand producteur de pétrole et de gaz. Et son président, Ilham Aliev, a assumé son expression de "cadeau de Dieu" pour désigner les hydrocarbures qui ont fait la richesse de l'Azerbaïdjan. Il a rappelé que l'Union européenne lui avait elle-même demandé de fournir plus de gaz, après la crise énergétique de 2022.

"Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, vent, solaire, or, argent, cuivre : ce sont des ressources naturelles et on ne doit pas reprocher aux pays d'en avoir et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin", a dit Ilham Aliev. Les "médias fake news" des États-Unis, "premier producteur mondial" d'énergies fossiles, "feraient mieux de se regarder dans le miroir".

Plus tard dans la journée, l'un des quelques Européens présents, Viktor Orban, le Premier ministre hongrois qui assure la présidence tournante du Conseil de l'UE, a appelé à "continuer à faire avancer la transition verte tout en maintenant notre utilisation du gaz naturel, du pétrole et de l'énergie nucléaire".

Et d'insister: "La lutte contre le changement climatique ne doit pas se faire contre les entreprises, mais avec elles".

- Taxer pour le climat -

Mais le camp des pays très volontaires sur le climat, ou régulièrement ravagés par des sécheresses, des vagues de chaleur ou des inondations s'est fait entendre.

Le Zimbabwe subit "l'une des pires sécheresses de son histoire", a lancé son président, Emmerson Mnangagwa, ajoutant que "le temps des demi-mesures est terminé".

"Les flux d'argent financent sans peine les guerres, mais dès qu'il s'agit d'adaptation climatique, ils sont minutieusement examinés", a accusé le président des Maldives, Mohamed Muizzu.

Le changement climatique "a contribué à la mort de plus de 200 de nos compatriotes. (...) La planète nous envoie un signal fort", a déclaré Pedro Sanchez, chef du gouvernement espagnol, deux semaines après les inondations meurtrières à Valence.

"Mais en cette période cruciale pour notre humanité, nous voyons de nombreux gouvernements hésiter et ralentir alors qu'ils devraient accélérer", a-t-il tancé.

Une idée, promue depuis l'an dernier par la petite île de la Barbade, la France et le Kenya, est revenue en force pour aider les pays d'Afrique, des Caraïbes ou d'Asie Pacifique à investir dans les énergies renouvelables et à renforcer leurs villes et leurs économies face aux catastrophes naturelles.

"Les engagements financiers publics actuels ne suffisent pas, nous devons donc envisager des taxes", a déclaré à la tribune Mia Mottley, Première ministre de la Barbade très influente dans le mouvement de réforme financière mondiale. Elle a énuméré le potentiel - en centaines de milliards de dollars - de taxes sur l'extraction d'énergies fossiles, le transport maritime, l'aviation ou encore les obligations et les actions.

La plupart des dirigeants du G20, appelé à contribuer le plus en raison de sa responsabilité historique, ne sont pas à Bakou.

L'un des rares présents est le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a annoncé depuis Bakou le nouvel objectif, très ambitieux, de réduction des émissions de gaz à effet de serre de son pays à l'horizon 2035.

"Nous sommes ici pour montrer le leadership" de Londres dans la diplomatie climatique, a déclaré Keir Starmer, sans répondre à une question centrale du sommet: comment l'action climatique pourra-t-elle accélérer sans les Etats-Unis de Donald Trump?

- Décupler l'aide annuelle -

Le bras de fer principal de Bakou est de négocier un nouveau chiffre d'aide financière annuelle pour les pays en développement.

Ceux-ci réclament le décuplement ou plus des montants actuels (116 milliards de dollars par an en 2022). Des montants jugés irréalistes par des Occidentaux plutôt enclins à réduire leurs dépenses publiques après les déficits et l'inflation post-Covid.

 

Les discours de dirigeants continueront mercredi toute la journée, avec notamment le Premier ministre russe et la cheffe du gouvernement italien.

Q.Yam--ThChM