The China Mail - COP29: le Brésil accélère, les Etats-Unis poussent le nucléaire, d'autres freinent

USD -
AED 3.672504
AFN 66.344071
ALL 83.58702
AMD 382.869053
ANG 1.789982
AOA 917.000367
ARS 1405.057166
AUD 1.540832
AWG 1.805
AZN 1.70397
BAM 1.691481
BBD 2.013336
BDT 122.007014
BGN 1.69079
BHD 0.374011
BIF 2943.839757
BMD 1
BND 1.3018
BOB 6.91701
BRL 5.332404
BSD 0.999615
BTN 88.59887
BWP 13.420625
BYN 3.406804
BYR 19600
BZD 2.010326
CAD 1.40485
CDF 2150.000362
CHF 0.80538
CLF 0.024066
CLP 944.120396
CNY 7.11935
CNH 7.12515
COP 3780
CRC 501.883251
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.363087
CZK 21.009504
DJF 177.720393
DKK 6.457204
DOP 64.223754
DZD 129.411663
EGP 46.950698
ERN 15
ETB 154.306137
EUR 0.86435
FJD 2.28425
FKP 0.759642
GBP 0.759936
GEL 2.70504
GGP 0.759642
GHS 10.930743
GIP 0.759642
GMD 73.000355
GNF 8677.076622
GTQ 7.659909
GYD 209.133877
HKD 7.77703
HNL 26.282902
HRK 6.514104
HTG 133.048509
HUF 332.660388
IDR 16685.5
ILS 3.24758
IMP 0.759642
INR 88.639504
IQD 1309.474904
IRR 42100.000352
ISK 126.580386
JEP 0.759642
JMD 160.439
JOD 0.70904
JPY 153.43504
KES 129.203801
KGS 87.450384
KHR 4023.264362
KMF 421.00035
KPW 899.998686
KRW 1455.990383
KWD 0.306904
KYD 0.83302
KZT 524.767675
LAK 21703.220673
LBP 89512.834262
LKR 304.684561
LRD 182.526573
LSL 17.315523
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.458091
MAD 9.265955
MDL 17.042585
MGA 4492.856402
MKD 53.206947
MMK 2099.464216
MNT 3582.836755
MOP 8.007472
MRU 39.595594
MUR 45.910378
MVR 15.405039
MWK 1733.369658
MXN 18.44605
MYR 4.176039
MZN 63.950377
NAD 17.315148
NGN 1436.000344
NIO 36.782862
NOK 10.153804
NPR 141.758018
NZD 1.777162
OMR 0.38142
PAB 0.999671
PEN 3.37342
PGK 4.220486
PHP 58.805504
PKR 282.656184
PLN 3.665615
PYG 7072.77311
QAR 3.643196
RON 4.398804
RSD 102.170373
RUB 80.869377
RWF 1452.42265
SAR 3.750713
SBD 8.230592
SCR 13.652393
SDG 600.503676
SEK 9.528504
SGD 1.301038
SHP 0.750259
SLE 23.203667
SLL 20969.499529
SOS 571.228422
SRD 38.599038
STD 20697.981008
STN 21.189281
SVC 8.746265
SYP 11056.879504
SZL 17.321588
THB 32.395038
TJS 9.226139
TMT 3.51
TND 2.954772
TOP 2.342104
TRY 42.211304
TTD 6.77604
TWD 30.981804
TZS 2455.000335
UAH 41.915651
UGX 3498.408635
UYU 39.809213
UZS 12055.19496
VES 228.194038
VND 26310
VUV 122.189231
WST 2.820904
XAF 567.301896
XAG 0.020684
XAU 0.00025
XCD 2.70255
XCG 1.801521
XDR 0.707015
XOF 567.306803
XPF 103.14423
YER 238.503589
ZAR 17.29905
ZMK 9001.203584
ZMW 22.615629
ZWL 321.999592
  • AEX

    -10.2800

    950.77

    -1.07%

  • BEL20

    -11.8200

    4914.46

    -0.24%

  • PX1

    -14.3400

    7950.18

    -0.18%

  • ISEQ

    -113.9900

    12012.45

    -0.94%

  • OSEBX

    -4.4900

    1599.21

    -0.28%

  • PSI20

    -190.1600

    8186.96

    -2.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.3400

    4069.97

    -0.74%

  • N150

    -19.2800

    3618.83

    -0.53%

COP29: le Brésil accélère, les Etats-Unis poussent le nucléaire, d'autres freinent
COP29: le Brésil accélère, les Etats-Unis poussent le nucléaire, d'autres freinent / Photo: © AFP

COP29: le Brésil accélère, les Etats-Unis poussent le nucléaire, d'autres freinent

Le Brésil a présenté mercredi à la COP29 en Azerbaïdjan son nouveau plan climatique, l'un des pays à s'engager davantage dans une diplomatie climatique menacée de panne face au retour de Donald Trump et à l'austérité en Europe.

Taille du texte:

Très symboliquement, la ministre brésilienne de l'Environnement a déposé mercredi à Bakou auprès du chef de l'ONU Climat la nouvelle feuille de route de son pays à l'horizon 2035, document obligatoire dans le cadre de l'accord de Paris. Il engage le pays à avoir réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 59-67% par rapport à 2005.

Le haut de la fourchette "mettrait le Brésil sur la trajectoire de la neutralité carbone d'ici 2050", décrypte Karen Silverwood-Cope, de l'ONG WRI. Mais pas le bas de la fourchette, prévient-elle.

Les Etats-Unis de Joe Biden, présents à la conférence de l'ONU, ont de leur côté annoncé un triplement du nucléaire d'ici 2050, un projet censé résister à présidence de Donald Trump.

Le nucléaire est soutenu par les républicains et les démocrates américains, a rappelé le conseiller sur le climat de Joe Biden, Ali Zaidi, mercredi à Bakou.

Ces déclarations, ainsi que celles d'Européens ambitieux, contrastent avec celles de plusieurs dirigeants occidentaux traumatisés par l'inflation, les déficits publics et les mouvements sociaux des dernières années, et qui ont ouvertement déclarer vouloir appuyer sur le frein plutôt que sur l'accélérateur.

La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a assuré qu'il n'existait "aucune alternative unique" aux énergies fossiles, qu'il fallait avoir une vision "réaliste" et se méfier de toute "approche trop idéologique".

"On ne peut pas se précipiter dans les oubliettes industrielles au nom de la neutralité carbone", a déclaré le Premier ministre conservateur grec Kyriakos Mitsotakis, expliquant que la "transition ne se fera pas sans douleur".

- Que faisons-nous là? -

Ces débats économiques et climatiques se tiennent dans l'année qui sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée, et battra encore un record d'émissions de CO2, générées par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz, selon une nouvelle estimation des scientifiques du Global Carbon Project.

Cette étude ajoute que le monde doit viser zéro émission nette de CO2 d'ici à la fin des années 2030 pour espérer contenir le réchauffement mondial à 1,5°C, par rapport à la fin du XIXe siècle. Soit beaucoup plus tôt que 2050, l'horizon actuellement envisagé par une centaine de pays.

"C'est ce que la présidence promeut depuis le début de l'année: la fenêtre temporelle se rétrécit et nous devons agir de toute urgence", a réagi auprès de l'AFP Ialtchine Rafiev, le négociateur principal de l'Azerbaïdjan pour la COP29.

Pour lui, "il est encore possible de maintenir 1,5°C à portée de main" et un accord sur le financement climatique d'ici le 22 novembre "ouvrira sans aucun doute la voie".

Mais en seulement quatre minutes, le Premier ministre d'un petit pays habituellement discret dans cette enceinte, l'Albanie, a résumé les doutes ambiants.

"La vie continue avec ses vieilles habitudes et nos discours pleins de bonnes intentions sur la lutte contre le changement climatique ne changent rien", a regretté Edi Rama.

"Que diable faisons-nous dans cette assemblée, si encore et encore, il n'y a pas de volonté politique commune de s'unir et de passer des paroles aux actes ?" a-t-il lancé.

- 1.300 milliards -

Les Occidentaux apparaissent peu enclins à débourser davantage en période d'austérité, appelant à la mobilisation du secteur privé - un "voeu pieux" pour les ONG.

Pour les convaincre, le patron de l'ONU Climat et les pays vulnérables arguent qu'un climat trop extrême provoquera inflation et dommages économiques partout, y compris dans le Nord.

"Les incendies qui dévorent vos forêts, les ouragans qui ont frappé nos maisons ne sont pas des malheurs lointains mais des tragédies partagées", a expliqué Philip Davis, Premier ministre des Bahamas.

Sur le fond, les négociateurs ont rendu public un nouveau projet d'accord sur le financement, qui comprend une série d'options mais laisse en suspens les points de friction.

La plupart des pays en développement sont favorables à un engagement annuel des pays riches d'au moins 1.300 milliards de dollars (contre une centaine aujourd'hui), et réclament davantage de subventions plutôt que des prêts.

D.Wang--ThChM