The China Mail - A la Maison Blanche, le pétrole est roi, dénonce un sénateur

USD -
AED 3.672501
AFN 69.50124
ALL 84.174969
AMD 382.250129
ANG 1.789783
AOA 917.000176
ARS 1350.999104
AUD 1.533502
AWG 1.8025
AZN 1.701269
BAM 1.688422
BBD 2.013873
BDT 121.680652
BGN 1.679755
BHD 0.377028
BIF 2953
BMD 1
BND 1.289231
BOB 6.907209
BRL 5.418301
BSD 0.999599
BTN 87.778411
BWP 13.486366
BYN 3.396857
BYR 19600
BZD 2.010437
CAD 1.37735
CDF 2870.000252
CHF 0.80112
CLF 0.024692
CLP 968.670444
CNY 7.154022
CNH 7.14577
COP 4029.11
CRC 503.295593
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.24995
CZK 21.053992
DJF 177.720314
DKK 6.405875
DOP 63.12503
DZD 129.900969
EGP 48.634599
ERN 15
ETB 142.89576
EUR 0.85813
FJD 2.25995
FKP 0.741734
GBP 0.739845
GEL 2.694962
GGP 0.741734
GHS 11.149886
GIP 0.741734
GMD 71.500499
GNF 8680.00001
GTQ 7.662557
GYD 209.052375
HKD 7.79308
HNL 26.410199
HRK 6.467196
HTG 130.840153
HUF 340.210128
IDR 16359.75
ILS 3.329097
IMP 0.741734
INR 87.56665
IQD 1310
IRR 42062.501976
ISK 122.709921
JEP 0.741734
JMD 159.751718
JOD 0.709001
JPY 147.257497
KES 129.498151
KGS 87.349748
KHR 4006.000359
KMF 423.50053
KPW 900.015419
KRW 1386.530016
KWD 0.30552
KYD 0.833078
KZT 539.029317
LAK 21674.999913
LBP 89549.99966
LKR 302.142684
LRD 201.999652
LSL 17.690051
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.424961
MAD 9.07375
MDL 16.524295
MGA 4462.503205
MKD 52.87625
MMK 2099.054675
MNT 3597.17449
MOP 8.014451
MRU 39.949617
MUR 46.029749
MVR 15.405328
MWK 1737.000024
MXN 18.631104
MYR 4.2305
MZN 63.906028
NAD 17.689996
NGN 1536.769682
NIO 36.81026
NOK 10.064075
NPR 140.445112
NZD 1.705425
OMR 0.384504
PAB 0.999607
PEN 3.551505
PGK 4.145604
PHP 57.113502
PKR 281.85009
PLN 3.65966
PYG 7225.732933
QAR 3.64085
RON 4.347701
RSD 100.555045
RUB 80.348307
RWF 1445
SAR 3.752227
SBD 8.210319
SCR 15.049556
SDG 600.496467
SEK 9.51108
SGD 1.284545
SHP 0.785843
SLE 23.289703
SLL 20969.49797
SOS 571.497685
SRD 38.501353
STD 20697.981008
STN 21.4
SVC 8.746849
SYP 13002.232772
SZL 17.689833
THB 32.379685
TJS 9.521606
TMT 3.51
TND 2.884498
TOP 2.342101
TRY 41.053402
TTD 6.796707
TWD 30.503984
TZS 2502.031974
UAH 41.295021
UGX 3561.932387
UYU 39.978936
UZS 12450.000474
VES 144.192755
VND 26350
VUV 119.58468
WST 2.776302
XAF 566.283221
XAG 0.025794
XAU 0.000295
XCD 2.70255
XCG 1.801599
XDR 0.701052
XOF 563.502824
XPF 103.049753
YER 240.150116
ZAR 17.671103
ZMK 9001.200586
ZMW 23.366757
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.8100

    907.7

    +0.31%

  • BEL20

    0.4800

    4836.82

    +0.01%

  • PX1

    33.9200

    7743.93

    +0.44%

  • ISEQ

    -240.7300

    11332.76

    -2.08%

  • OSEBX

    -13.4400

    1646.08

    -0.81%

  • PSI20

    -28.2400

    7816.16

    -0.36%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    55.0600

    3391.9

    +1.65%

  • N150

    -14.1900

    3719.41

    -0.38%

A la Maison Blanche, le pétrole est roi, dénonce un sénateur
A la Maison Blanche, le pétrole est roi, dénonce un sénateur / Photo: © AFP

A la Maison Blanche, le pétrole est roi, dénonce un sénateur

L'administration du président américain Donald Trump ne gouverne plus, elle "occupe" le pays au service de l'industrie des énergies fossiles, tonne un influent sénateur démocrate.

Taille du texte:

Sheldon Whitehouse, l'un des élus américains les plus engagés sur les questions climatiques, tire la sonnette d'alarme dans un entretien sur la toute-puissance du lobby de l'or noir à Washington.

"Il ne s'agit même plus d'un gouvernement", fustige devant la presse l'élu du Rhode Island, âgé de 69 ans. "C'est une force d'occupation de l'industrie des combustibles fossiles qui s'est infiltrée dans les postes-clés".

Pour le démocrate, les membres du gouvernement "ont les bureaux, les titres", mais "ce sont des larbins des combustibles fossiles (...) ils ne se soucient pas le moins du monde de l'opinion publique ou de la sécurité publique".

Celui qui s'apprête à tenir mercredi au Congrès son 300e discours d'alerte sur la crise climatique, une allocution qu'il a intitulée "Time to Wake Up" ("Il est temps de se réveiller"), exhorte à exposer l'ampleur de cette "escroquerie" pour la contrer.

D'après une récente analyse de l'organisation Climate Power, les grandes entreprises pétrolières ont dépensé au moins 445 millions de dollars pour faire élire Donald Trump en novembre 2024, un montant probablement très sous-estimé car de nombreux dons restent anonymes.

- "Corruption" -

Depuis son retour au pouvoir, le dirigeant républicain a enclenché une marche arrière toute en matière de lutte contre le changement climatique, sortant une nouvelle fois la première puissance mondiale de l'Accord de Paris sur le climat, sapant les agences scientifiques et détricotant les mesures environnementales de son prédécesseur démocrate.

Et ce alors que les signes de cette crise se multiplient, les Etats-Unis pleurant cette semaine leurs morts après des inondations dévastatrices au Texas dont la survenue a été rendue plus probable par le changement climatique.

Les "rêves les plus sordides" des pollueurs "deviennent réalité", accuse M. Whitehouse, qui appelle ses pairs à dénoncer publiquement ce qu'il qualifie "de corruption et de fraude politique les plus graves que le pays ait jamais connu".

Pour lui, l'emprise du lobby du pétrole sur la politique remonte à un arrêt controversé de la Cour suprême datant de 2010 et ayant levé toute limite au financement des campagnes politiques par les entreprises.

Elles "ont pu entrer dans le Parti républicain et dire: +Nous vous donnerons des sommes illimitées. Vous aurez plus d'argent dans vos élections que vous n'en avez jamais vu auparavant+", assure M. Whitehouse.

Avant cela, élus démocrates et républicains collaboraient sur les questions climatiques et le candidat conservateur à la présidentielle de 2008, John McCain, disposait même d'un programme à ce sujet "tout à fait respectable", insiste-t-il.

Et pour preuve, selon lui, qu'il s'agit d'une question d'argent et non d'idéologie: Donald Trump lui-même cosignait en 2009 une publication exhortant le président de l'époque, Barack Obama, à en faire plus en matière de climat.

- "Remise à zéro" -

Malgré ce constat, le démocrate veut croire en un possible changement.

D'abord, à l'international, avec la possible mise en place d'une initiative mondiale de taxe carbone qui se traduirait par un impôt sur les importations ayant une lourde empreinte climatique.

Des pays comme le Royaume-Uni, le Canada, le Mexique et l'Australie pourraient copier le mécanisme de taxe aux frontières adopté en ce sens par l'Union européenne en 2022, et cela se répercuterait sur les Etats-Unis via les nombreuses transactions marchandes liant Washington à ces pays, espère-t-il.

Une autre piste se trouve dans les mains de M. Whitehouse et de ses collègues du Congrès, qui pourraient adopter un projet de loi pour rendre les dons de campagne davantage transparents.

Mais la solution la plus concrète pourrait venir de l'économie américaine elle-même, veut-il croire, car cette dernière est menacée par le changement climatique.

La multiplication des événements météorologiques extrêmes pousse en effet les assureurs et banques à se retirer des régions les plus vulnérables, et fait craindre une crise financière similaire à celle ayant ébranlé le pays en 2008.

"Lorsqu'il sera clairement établi ce qui est fait ici, il y aura une remise à zéro spectaculaire", assure-t-il. Et "il y aura des comptes à rendre".

F.Jackson--ThChM