The China Mail - En Bretagne, la vaccination bat son plein contre la fièvre catarrhale ovine

USD -
AED 3.67298
AFN 69.498368
ALL 83.650153
AMD 383.80951
ANG 1.790108
AOA 917.000449
ARS 1316.766898
AUD 1.53125
AWG 1.8
AZN 1.698948
BAM 1.6848
BBD 2.019382
BDT 121.643623
BGN 1.67399
BHD 0.377032
BIF 2950
BMD 1
BND 1.286899
BOB 6.911762
BRL 5.403405
BSD 1.000129
BTN 87.680214
BWP 13.465142
BYN 3.30176
BYR 19600
BZD 2.009089
CAD 1.37764
CDF 2890.000008
CHF 0.806402
CLF 0.024391
CLP 956.849754
CNY 7.179196
CNH 7.182595
COP 4020.5
CRC 505.955073
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.850129
CZK 20.942802
DJF 177.720158
DKK 6.38762
DOP 61.425006
DZD 130.097023
EGP 48.413103
ERN 15
ETB 139.875
EUR 0.85594
FJD 2.251802
FKP 0.740335
GBP 0.740215
GEL 2.69502
GGP 0.740335
GHS 10.524979
GIP 0.740335
GMD 72.499882
GNF 8674.999985
GTQ 7.673687
GYD 209.256747
HKD 7.849925
HNL 26.349583
HRK 6.451501
HTG 131.12791
HUF 338.720281
IDR 16230
ILS 3.409805
IMP 0.740335
INR 87.677965
IQD 1310
IRR 42124.999989
ISK 122.579812
JEP 0.740335
JMD 159.986217
JOD 0.708998
JPY 147.894007
KES 129.501607
KGS 87.35031
KHR 4007.000178
KMF 421.497482
KPW 899.937534
KRW 1382.329844
KWD 0.30552
KYD 0.833495
KZT 540.97478
LAK 21599.999697
LBP 89579.978759
LKR 301.141405
LRD 201.499723
LSL 17.669891
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.425003
MAD 9.03304
MDL 16.79826
MGA 4440.000104
MKD 52.709573
MMK 2099.235265
MNT 3596.390082
MOP 8.087355
MRU 39.940077
MUR 45.429766
MVR 15.416915
MWK 1736.509472
MXN 18.577298
MYR 4.2195
MZN 63.960132
NAD 17.670338
NGN 1534.498967
NIO 36.749847
NOK 10.205825
NPR 140.279106
NZD 1.67832
OMR 0.384502
PAB 1.000194
PEN 3.52625
PGK 4.147404
PHP 56.842009
PKR 282.449777
PLN 3.64178
PYG 7491.062583
QAR 3.6405
RON 4.333602
RSD 100.278011
RUB 79.454453
RWF 1444
SAR 3.752825
SBD 8.230592
SCR 14.74331
SDG 600.480717
SEK 9.544204
SGD 1.282455
SHP 0.785843
SLE 23.201316
SLL 20969.500677
SOS 571.49841
SRD 37.418498
STD 20697.981008
STN 21.35
SVC 8.751346
SYP 13001.950021
SZL 17.669571
THB 32.337017
TJS 9.351942
TMT 3.51
TND 2.878497
TOP 2.3421
TRY 40.73949
TTD 6.786845
TWD 29.947996
TZS 2570.001041
UAH 41.497782
UGX 3560.322178
UYU 39.944868
UZS 12537.503203
VES 132.752549
VND 26270
VUV 119.550084
WST 2.658125
XAF 565.102625
XAG 0.02612
XAU 0.000298
XCD 2.70255
XCG 1.802472
XDR 0.702337
XOF 563.501353
XPF 102.593911
YER 240.275038
ZAR 17.567018
ZMK 9001.204962
ZMW 23.079408
ZWL 321.999592
  • AEX

    5.7300

    900.86

    +0.64%

  • BEL20

    8.5000

    4732.94

    +0.18%

  • PX1

    34.1100

    7787.43

    +0.44%

  • ISEQ

    81.6300

    11579.45

    +0.71%

  • OSEBX

    2.7600

    1626.49

    +0.17%

  • PSI20

    44.2000

    7798.38

    +0.57%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -4.6300

    3079.22

    -0.15%

  • N150

    15.9500

    3725.13

    +0.43%

En Bretagne, la vaccination bat son plein contre la fièvre catarrhale ovine
En Bretagne, la vaccination bat son plein contre la fièvre catarrhale ovine / Photo: © AFP

En Bretagne, la vaccination bat son plein contre la fièvre catarrhale ovine

Une piqûre, un coup de peinture: en Bretagne, les vétérinaires vaccinent à tour de bras bovins et ovins contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), alors que la région est la plus touchée par l'épizootie avec une couverture vaccinale encore limitée.

Taille du texte:

Chrystelle Quointeau, éleveuse de brebis au Haut-Corlay, dans les Côtes d'Armor, attrape une à une ses agnelles dans sa bergerie. Mickaël Martin, son vétérinaire, les pique d'un geste vif, tandis qu'elle les marque d'un trait vert pour s'assurer que toutes les bêtes aient bien eu leur rappel de vaccin, trois semaines après une première dose.

Deux sérotypes de cette maladie transmise par des moucherons circulent actuellement dans les élevages ovins et bovins en France, la FCO3 et la FCO8.

"Aujourd'hui nous avons fait le rappel de la vaccination pour la FCO8. J'avais fait la FCO3 en début d'année", explique Chrystelle Quointeau, qui transforme le lait de ses brebis d'origine basque en fromage.

L'éleveuse n'a pas eu de suspicion de bête malade. Pour autant, "je ne me suis pas posé la question, j'ai préféré vacciner que d'avoir le risque de perdre des bêtes", dit-elle.

"Il y aussi des risques d'infertilité, d'avortement", poursuit la quadragénaire en montrant ses béliers qui passeront plusieurs semaines au pré avec les brebis pour la saillie.

Entre le 1er juin et le 7 août, environ 3.500 foyers de FCO ont été recensés en France, selon le ministère de l'Agriculture, soit un tiers de plus qu'au 1er août.

Les zones les plus touchées se concentrent en Bretagne, première région d'élevage de France, et dans des départements limitrophes, exception faite des Pyrénées-Atlantique pour la FCO8.

"La couverture vaccinale des troupeaux en Bretagne est faible", relève le Groupement de défense sanitaire (GDS) Bretagne, une association regroupant plus de 90% des éleveurs bovins de la région.

En 2024, la région avait été relativement épargnée par une épizootie massive, contrairement au Grand-Est et au Sud-Ouest où en 2025, la vaccination est bien suivie, selon les fédérations ovine et bovine, rattachées à la FNSEA, premier syndicat agricole.

- "40 de fièvre" -

"Ce n'est pas quand le feu arrive qu'il faut chercher de l'eau", estime Gilles Morvan, coordinateur Bretagne de la Fédération nationale ovine (FNO), qui déplore le faible niveau de vaccination et craint un déficit d'agneaux au printemps prochain.

Dans la même matinée, le vétérinaire a vacciné des vaches laitières à quelques kilomètres de là, au Bodéo. Plusieurs dizaines de prim'solsteins sont alignées dans l'étable, la gueule dans l'auge, bloquée le temps de manger par le cornadis, une barrière mobile.

"J'ai eu deux vaches qui ont plus de 40 de fièvre", raconte l'éleveur Christian Le Potier, ce qui l'a décidé à vacciner.

Le vétérinaire fait trois aller-retours pour injecter aux vaches le rappel FCO3 et FCO8 et les vacciner contre la maladie hémorragique épizootique (MHE) qui avait provoqué de gros dégâts dans des élevages en France en 2024.

Les trois vaccins reviennent à 25 euros par tête à l'éleveur, qui aurait aussi pu vacciner lui-même. "Je préfère faire du préventif que du curatif" et éviter les avortements, poursuit-il.

"L'épidémie est arrivée très rapidement" début juillet dans les Côtes d'Armor, retrace le vétérinaire, membre du Groupement technique vétérinaire (GTV) de Bretagne.

La maladie peut provoquer "une grosse hyperthermie", mais aussi "des conjonctivites (...), des ulcères buccaux qui empêchent les bovins ou les ovins de manger (...) des boiteries (...) et à moyen terme des gros problèmes de reproduction" dont des avortements et de la stérilité, énumère le soignant.

Du côté de la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole, "ça nous interroge de vacciner massivement alors qu'on est en pleine épidémie", déclare à l'AFP Julien Hamon, secrétaire général régional.

"La vaccination sert à diminuer l'impact de la maladie à court ou à moyen terme, notamment sur la reproduction, (...) à diminuer la diffusion de ces virus" entre fermes, répond le vétérinaire Mickaël Martin, pour qui "il est encore temps de vacciner dès les premiers symptômes".

U.Feng--ThChM