The China Mail - Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays

USD -
AED 3.672497
AFN 69.999824
ALL 84.350005
AMD 383.819595
ANG 1.789699
AOA 916.999626
ARS 1371.512118
AUD 1.553215
AWG 1.8025
AZN 1.703721
BAM 1.708921
BBD 2.018218
BDT 122.195767
BGN 1.713402
BHD 0.377023
BIF 2942.5
BMD 1
BND 1.297101
BOB 6.907097
BRL 5.599897
BSD 0.999672
BTN 87.54407
BWP 13.649927
BYN 3.271194
BYR 19600
BZD 2.00782
CAD 1.385325
CDF 2890.000119
CHF 0.81342
CLF 0.024812
CLP 973.379545
CNY 7.20045
CNH 7.215245
COP 4186.71
CRC 505.122436
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.949786
CZK 21.52195
DJF 177.72007
DKK 6.53716
DOP 60.999632
DZD 130.924652
EGP 48.57532
ERN 15
ETB 138.197463
EUR 0.87579
FJD 2.271803
FKP 0.753407
GBP 0.757535
GEL 2.70093
GGP 0.753407
GHS 10.502932
GIP 0.753407
GMD 72.505525
GNF 8674.999949
GTQ 7.676882
GYD 209.126455
HKD 7.849925
HNL 26.350227
HRK 6.600697
HTG 131.169313
HUF 350.282046
IDR 16481.25
ILS 3.392025
IMP 0.753407
INR 87.623851
IQD 1310
IRR 42112.510995
ISK 124.529709
JEP 0.753407
JMD 159.943729
JOD 0.709047
JPY 150.687501
KES 129.502406
KGS 87.450282
KHR 4015.00011
KMF 431.497487
KPW 899.943686
KRW 1398.930138
KWD 0.306151
KYD 0.832958
KZT 539.837043
LAK 21580.000268
LBP 89550.000235
LKR 302.068634
LRD 200.999622
LSL 18.009872
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.414977
MAD 9.104002
MDL 17.212259
MGA 4430.00011
MKD 53.918885
MMK 2099.176207
MNT 3589.345014
MOP 8.082308
MRU 39.819728
MUR 46.650251
MVR 15.390753
MWK 1736.512585
MXN 18.876198
MYR 4.277499
MZN 63.960487
NAD 18.009593
NGN 1530.450049
NIO 36.750084
NOK 10.33181
NPR 140.070338
NZD 1.699745
OMR 0.384502
PAB 0.999585
PEN 3.568984
PGK 4.13025
PHP 58.3145
PKR 283.249737
PLN 3.745258
PYG 7486.402062
QAR 3.64075
RON 4.443988
RSD 102.596018
RUB 81.102213
RWF 1440
SAR 3.751238
SBD 8.244163
SCR 14.145032
SDG 600.49551
SEK 9.79465
SGD 1.298035
SHP 0.785843
SLE 22.999699
SLL 20969.503947
SOS 571.496651
SRD 36.815498
STD 20697.981008
STN 21.925
SVC 8.746368
SYP 13001.531245
SZL 18.010081
THB 32.798011
TJS 9.425981
TMT 3.51
TND 2.879709
TOP 2.342102
TRY 40.667005
TTD 6.786518
TWD 29.949009
TZS 2570.000301
UAH 41.696586
UGX 3583.302388
UYU 40.0886
UZS 12604.999807
VES 123.721575
VND 26211
VUV 119.302744
WST 2.758516
XAF 573.151008
XAG 0.027315
XAU 0.000304
XCD 2.70255
XCG 1.80154
XDR 0.69341
XOF 566.508796
XPF 104.925036
YER 240.65047
ZAR 18.215055
ZMK 9001.205074
ZMW 22.965115
ZWL 321.999592
  • AEX

    -7.3700

    902.06

    -0.81%

  • BEL20

    20.7700

    4636.12

    +0.45%

  • PX1

    -88.8300

    7771.97

    -1.13%

  • ISEQ

    -74.6500

    11410.27

    -0.65%

  • OSEBX

    3.7300

    1625.25

    +0.23%

  • PSI20

    49.8000

    7711.92

    +0.65%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    304.0300

    3287.68

    +10.19%

  • N150

    -14.3400

    3662.72

    -0.39%

Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays
Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays

Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays

Alors que le réchauffement de la planète s'accélère, 195 pays commencent lundi l'adoption d'un rapport scientifique de référence sur ses impacts dévastateurs, qui peindra sans aucun doute une image sombre de l'avenir auquel l'humanité doit se préparer.

Taille du texte:

Après plus d'un siècle et demi de développement économique consacrant les énergies fossiles, le monde a gagné environ +1,1°C par rapport à l'ère pré-industrielle, multipliant déjà canicules, sécheresses, tempêtes ou inondations dévastatrices.

Dans le premier volet de leur rapport publié en août dernier, les experts climat de l'ONU (Giec) estimaient que le mercure atteindrait autour de 2030, soit dix ans plus tôt qu'escompté, le seuil de +1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.

Avant un troisième opus en avril sur les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le deuxième dont les négociations débutent lundi se penche sur les impacts du réchauffement, et la façon de s'y préparer ("l'adaptation").

Il doit décliner ces conséquences sur tous les continents et dans tous leurs aspects: santé, sécurité alimentaire, pénurie d'eau, déplacement de populations, destruction des écosystèmes...

"La vie sur la planète est frappée par le changement climatique et de nombreux systèmes atteignent leurs limites (...). Nous aussi avons nos limites. Comme les autres espèces, notre espace de vie se réduit", a commenté il y a quelques jours Hans-Otto Pörtner, co-président du groupe de près de 300 scientifiques ayant préparé ce rapport.

Une version préliminaire de ce texte, que l'AFP avait obtenue en juin dernier, montrait que la vie telle que nous la connaissons allait inéluctablement être transformée, à court terme.

Sur presque tous les continents, le monde voit d'ailleurs déjà de ses propres yeux les catastrophes à l'oeuvre. Comme l'an dernier avec les flammes ravageant l'Ouest américain, la Grèce ou la Turquie, des flots submergeant des régions d'Allemagne ou de Chine, ou un thermomètre qui frôle les 50°C au Canada.

- "Bon coup de pied au..." -

Face à ce constat et à la nécessité de réduire les émissions de près de 50% d'ici à 2030 pour ne pas dépasser +1,5°C, le monde a promis lors de la COP26 de Glasgow en novembre d'accélérer la lutte contre le réchauffement.

"Pas assez" pour éloigner "la catastrophe climatique qui frappe toujours à la porte", avait alors réagi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres qui réclame notamment la sortie du charbon.

Alors que les Etats sont appelés à renforcer leur ambition d'ici à la COP27 en Egypte fin 2022, "j'espère que ce rapport sera un bon coup de pied où je pense pour certains", a déclaré à l'AFP l'envoyé américain pour le climat John Kerry.

Même si "on ne devrait pas avoir besoin de nouvelles statistiques inquiétantes pour savoir ce qu'il faut faire".

C'est le 28 février que sera dévoilée cette nouvelle évaluation du Giec, après deux semaines de réunion virtuelle des 195 États membres qui passeront au crible, ligne par ligne, mot par mot, le "résumé pour les décideurs", condensé politiquement sensible des milliers de pages du rapport scientifique complet.

Evolution comparée au précédent rapport d'il y a sept ans, l'attention portée à l"adaptation", c'est-à-dire les solutions pour faire face aux impacts des dérèglements climatiques.

"L'accent sur les solutions (d'adaptation) n'est pas simplement une liste de courses de ce qui pourrait être fait, mais également une évaluation de l'efficacité et de la faisabilité" des mesures, a expliqué l'autre co-présidente du groupe du Giec Debra Roberts.

Mais "il y a des limites à l'adaptation", souligne à l'AFP le climatologue Laurent Bopp, un des auteurs du rapport.

"Dans certaines zones, si les températures dépassent des niveaux très élevés, la vie humaine n'est plus possible. Si dans certaines zones côtières, le niveau des mers monte de plus d'un mètre, la protection avec des digues n'est plus possible non plus. Donc dans certains scénarios, on peut s'attendre à des migrations de populations importantes", ajoute-t-il.

Scientifiques et ONG appellent à prendre toutes les décisions nécessaires pour limiter au maximum les conséquences irréversibles.

Avec le nouveau rapport, "la réalité de ceux qui vivent dans les situations les plus vulnérables sera impossible à ignorer", espère Kaisa Kosonen, de Greenpeace.

"Les faits incontestables qui seront présentés rendront le manque d'actions et d'engagements des grands émetteurs plus évident, et les appels à la justice encore plus fort".

Y.Parker--ThChM