The China Mail - Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays

USD -
AED 3.6725
AFN 66.000108
ALL 83.901353
AMD 382.570077
ANG 1.789982
AOA 916.999801
ARS 1450.724808
AUD 1.534696
AWG 1.8025
AZN 1.69797
BAM 1.701894
BBD 2.013462
BDT 121.860805
BGN 1.69918
BHD 0.377041
BIF 2951
BMD 1
BND 1.306514
BOB 6.907654
BRL 5.361505
BSD 0.999682
BTN 88.718716
BWP 13.495075
BYN 3.407518
BYR 19600
BZD 2.010599
CAD 1.409215
CDF 2221.000153
CHF 0.80857
CLF 0.024076
CLP 944.483424
CNY 7.126749
CNH 7.124445
COP 3834.5
CRC 501.842642
CUC 1
CUP 26.5
CVE 96.374996
CZK 21.140968
DJF 177.72029
DKK 6.479905
DOP 64.296439
DZD 130.854023
EGP 47.330044
ERN 15
ETB 153.125036
EUR 0.86811
FJD 2.2795
FKP 0.766404
GBP 0.764305
GEL 2.715031
GGP 0.766404
GHS 10.924986
GIP 0.766404
GMD 73.509182
GNF 8691.000271
GTQ 7.661048
GYD 209.152772
HKD 7.774705
HNL 26.35987
HRK 6.539017
HTG 130.911876
HUF 335.563972
IDR 16696.1
ILS 3.257715
IMP 0.766404
INR 88.621799
IQD 1310
IRR 42112.499493
ISK 127.610373
JEP 0.766404
JMD 160.956848
JOD 0.708971
JPY 153.642986
KES 129.19854
KGS 87.449835
KHR 4026.999604
KMF 428.000324
KPW 900.033283
KRW 1446.10203
KWD 0.30709
KYD 0.83313
KZT 525.140102
LAK 21712.50351
LBP 89550.000099
LKR 304.599802
LRD 182.625009
LSL 17.37969
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.454987
MAD 9.302002
MDL 17.135125
MGA 4499.99989
MKD 53.533982
MMK 2099.044592
MNT 3585.031206
MOP 8.006805
MRU 38.250003
MUR 46.000322
MVR 15.405
MWK 1735.999682
MXN 18.58065
MYR 4.1825
MZN 63.96023
NAD 17.379867
NGN 1441.160333
NIO 36.770147
NOK 10.174201
NPR 141.949154
NZD 1.765395
OMR 0.384511
PAB 0.999687
PEN 3.376498
PGK 4.215987
PHP 58.922004
PKR 280.849885
PLN 3.69217
PYG 7077.158694
QAR 3.640972
RON 4.413295
RSD 101.779005
RUB 81.353148
RWF 1450
SAR 3.750456
SBD 8.223823
SCR 13.740975
SDG 600.441137
SEK 9.53742
SGD 1.305045
SHP 0.750259
SLE 23.198831
SLL 20969.499529
SOS 571.503834
SRD 38.558031
STD 20697.981008
STN 21.45
SVC 8.747031
SYP 11056.895466
SZL 17.379605
THB 32.368036
TJS 9.257197
TMT 3.5
TND 2.959469
TOP 2.342104
TRY 42.11808
TTD 6.775354
TWD 30.903499
TZS 2459.806976
UAH 42.064759
UGX 3491.230589
UYU 39.758439
UZS 11987.500677
VES 227.27225
VND 26314.5
VUV 122.169446
WST 2.82328
XAF 570.814334
XAG 0.020505
XAU 0.000249
XCD 2.70255
XCG 1.801656
XDR 0.70875
XOF 570.495095
XPF 104.150276
YER 238.497322
ZAR 17.35745
ZMK 9001.197493
ZMW 22.392878
ZWL 321.999592
  • AEX

    -2.1400

    968.76

    -0.22%

  • BEL20

    3.9200

    4903.31

    +0.08%

  • PX1

    -42.7900

    8031.06

    -0.53%

  • ISEQ

    -49.9800

    12141.28

    -0.41%

  • OSEBX

    -1.1300

    1608.54

    -0.07%

  • PSI20

    -81.4500

    8402.43

    -0.96%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -73.1100

    4034.24

    -1.78%

  • N150

    -12.8900

    3670.77

    -0.35%

Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays
Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays

Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays

Alors que le réchauffement de la planète s'accélère, 195 pays commencent lundi l'adoption d'un rapport scientifique de référence sur ses impacts dévastateurs, qui peindra sans aucun doute une image sombre de l'avenir auquel l'humanité doit se préparer.

Taille du texte:

Après plus d'un siècle et demi de développement économique consacrant les énergies fossiles, le monde a gagné environ +1,1°C par rapport à l'ère pré-industrielle, multipliant déjà canicules, sécheresses, tempêtes ou inondations dévastatrices.

Dans le premier volet de leur rapport publié en août dernier, les experts climat de l'ONU (Giec) estimaient que le mercure atteindrait autour de 2030, soit dix ans plus tôt qu'escompté, le seuil de +1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.

Avant un troisième opus en avril sur les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le deuxième dont les négociations débutent lundi se penche sur les impacts du réchauffement, et la façon de s'y préparer ("l'adaptation").

Il doit décliner ces conséquences sur tous les continents et dans tous leurs aspects: santé, sécurité alimentaire, pénurie d'eau, déplacement de populations, destruction des écosystèmes...

"La vie sur la planète est frappée par le changement climatique et de nombreux systèmes atteignent leurs limites (...). Nous aussi avons nos limites. Comme les autres espèces, notre espace de vie se réduit", a commenté il y a quelques jours Hans-Otto Pörtner, co-président du groupe de près de 300 scientifiques ayant préparé ce rapport.

Une version préliminaire de ce texte, que l'AFP avait obtenue en juin dernier, montrait que la vie telle que nous la connaissons allait inéluctablement être transformée, à court terme.

Sur presque tous les continents, le monde voit d'ailleurs déjà de ses propres yeux les catastrophes à l'oeuvre. Comme l'an dernier avec les flammes ravageant l'Ouest américain, la Grèce ou la Turquie, des flots submergeant des régions d'Allemagne ou de Chine, ou un thermomètre qui frôle les 50°C au Canada.

- "Bon coup de pied au..." -

Face à ce constat et à la nécessité de réduire les émissions de près de 50% d'ici à 2030 pour ne pas dépasser +1,5°C, le monde a promis lors de la COP26 de Glasgow en novembre d'accélérer la lutte contre le réchauffement.

"Pas assez" pour éloigner "la catastrophe climatique qui frappe toujours à la porte", avait alors réagi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres qui réclame notamment la sortie du charbon.

Alors que les Etats sont appelés à renforcer leur ambition d'ici à la COP27 en Egypte fin 2022, "j'espère que ce rapport sera un bon coup de pied où je pense pour certains", a déclaré à l'AFP l'envoyé américain pour le climat John Kerry.

Même si "on ne devrait pas avoir besoin de nouvelles statistiques inquiétantes pour savoir ce qu'il faut faire".

C'est le 28 février que sera dévoilée cette nouvelle évaluation du Giec, après deux semaines de réunion virtuelle des 195 États membres qui passeront au crible, ligne par ligne, mot par mot, le "résumé pour les décideurs", condensé politiquement sensible des milliers de pages du rapport scientifique complet.

Evolution comparée au précédent rapport d'il y a sept ans, l'attention portée à l"adaptation", c'est-à-dire les solutions pour faire face aux impacts des dérèglements climatiques.

"L'accent sur les solutions (d'adaptation) n'est pas simplement une liste de courses de ce qui pourrait être fait, mais également une évaluation de l'efficacité et de la faisabilité" des mesures, a expliqué l'autre co-présidente du groupe du Giec Debra Roberts.

Mais "il y a des limites à l'adaptation", souligne à l'AFP le climatologue Laurent Bopp, un des auteurs du rapport.

"Dans certaines zones, si les températures dépassent des niveaux très élevés, la vie humaine n'est plus possible. Si dans certaines zones côtières, le niveau des mers monte de plus d'un mètre, la protection avec des digues n'est plus possible non plus. Donc dans certains scénarios, on peut s'attendre à des migrations de populations importantes", ajoute-t-il.

Scientifiques et ONG appellent à prendre toutes les décisions nécessaires pour limiter au maximum les conséquences irréversibles.

Avec le nouveau rapport, "la réalité de ceux qui vivent dans les situations les plus vulnérables sera impossible à ignorer", espère Kaisa Kosonen, de Greenpeace.

"Les faits incontestables qui seront présentés rendront le manque d'actions et d'engagements des grands émetteurs plus évident, et les appels à la justice encore plus fort".

Y.Parker--ThChM