The China Mail - Trump repart à la charge contre Zelensky, qui veut un accord "équitable"

USD -
AED 3.673026
AFN 70.140093
ALL 87.858108
AMD 387.989581
ANG 1.789679
AOA 917.000171
ARS 1127.979901
AUD 1.551759
AWG 1.8025
AZN 1.698078
BAM 1.74358
BBD 2.021673
BDT 121.653547
BGN 1.743606
BHD 0.376946
BIF 2979.023099
BMD 1
BND 1.298749
BOB 6.919055
BRL 5.618203
BSD 1.001253
BTN 85.328793
BWP 13.594605
BYN 3.276737
BYR 19600
BZD 2.011242
CAD 1.396925
CDF 2870.99971
CHF 0.839525
CLF 0.024493
CLP 940.119381
CNY 7.20635
CNH 7.20464
COP 4207.71
CRC 508.51613
CUC 1
CUP 26.5
CVE 98.299494
CZK 22.230089
DJF 178.299204
DKK 6.65609
DOP 58.85683
DZD 133.203016
EGP 50.394504
ERN 15
ETB 132.944742
EUR 0.892145
FJD 2.263504
FKP 0.753148
GBP 0.75216
GEL 2.740219
GGP 0.753148
GHS 12.515992
GIP 0.753148
GMD 72.000216
GNF 8668.907293
GTQ 7.692411
GYD 209.477621
HKD 7.806865
HNL 26.040055
HRK 6.718599
HTG 131.014839
HUF 359.885497
IDR 16527.2
ILS 3.543215
IMP 0.753148
INR 85.42585
IQD 1311.66394
IRR 42099.999955
ISK 129.44018
JEP 0.753148
JMD 159.808864
JOD 0.709405
JPY 146.342499
KES 129.249913
KGS 87.450017
KHR 4007.328195
KMF 440.497632
KPW 900.025486
KRW 1397.095004
KWD 0.30753
KYD 0.834362
KZT 508.676137
LAK 21651.979728
LBP 89713.065611
LKR 298.918615
LRD 200.250514
LSL 18.258087
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.523685
MAD 9.294435
MDL 17.461966
MGA 4475.170382
MKD 54.792996
MMK 2099.382878
MNT 3577.646594
MOP 8.04889
MRU 39.758408
MUR 46.029489
MVR 15.449732
MWK 1736.118849
MXN 19.353702
MYR 4.289963
MZN 63.910402
NAD 18.258901
NGN 1603.270119
NIO 36.84553
NOK 10.357195
NPR 136.53355
NZD 1.690115
OMR 0.384991
PAB 1.001208
PEN 3.670022
PGK 4.159665
PHP 55.835007
PKR 281.97395
PLN 3.775609
PYG 7994.009173
QAR 3.65066
RON 4.553698
RSD 104.493646
RUB 80.376825
RWF 1434.257976
SAR 3.750529
SBD 8.36135
SCR 14.21738
SDG 600.491688
SEK 9.710409
SGD 1.299085
SHP 0.785843
SLE 22.750357
SLL 20969.500214
SOS 572.258947
SRD 36.499013
STD 20697.981008
SVC 8.760849
SYP 13001.704189
SZL 18.248191
THB 33.414503
TJS 10.377955
TMT 3.505
TND 3.021267
TOP 2.342102
TRY 38.751194
TTD 6.777243
TWD 30.292498
TZS 2699.431027
UAH 41.568135
UGX 3657.791863
UYU 41.828807
UZS 12951.596439
VES 92.945989
VND 25930
VUV 120.127784
WST 2.788568
XAF 584.790875
XAG 0.031039
XAU 0.000314
XCD 2.70255
XDR 0.734637
XOF 584.780448
XPF 106.319815
YER 244.450042
ZAR 18.231801
ZMK 9001.198901
ZMW 26.659
ZWL 321.999592
  • AEX

    1.7600

    929.24

    +0.19%

  • BEL20

    -11.0000

    4387.62

    -0.25%

  • PX1

    -37.0100

    7836.79

    -0.47%

  • ISEQ

    110.5300

    11163.34

    +1%

  • OSEBX

    9.6100

    1535.09

    +0.63%

  • PSI20

    -13.6600

    7176.41

    -0.19%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -41.8800

    2496.49

    -1.65%

  • N150

    -12.1800

    3569.27

    -0.34%

Trump repart à la charge contre Zelensky, qui veut un accord "équitable"
Trump repart à la charge contre Zelensky, qui veut un accord "équitable" / Photo: © AFP

Trump repart à la charge contre Zelensky, qui veut un accord "équitable"

Donald Trump est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, jugeant que sa présence n'était "pas importante" à des négociations avec la Russie, au moment où selon Volodymyr Zelensky se négocie un accord qu'il veut "équitable" sur l'accès des Etats-Unis aux minerais stratégiques de l'Ukraine en contrepartie de leur soutien.

Taille du texte:

"Les équipes ukrainiennes et américaines travaillent sur un projet d'accord entre nos gouvernements (...) et l'essentiel est d'en définir les détails afin qu'il puisse fonctionner. J'espère un résultat - un résultat équitable", a déclaré M. Zelensky lors de son message vidéo du soir diffusé sur les réseaux sociaux à destination des Ukrainiens.

Début février, le président américain avait annoncé vouloir négocier un accord avec l'Ukraine pour obtenir un accès à 50% de ses minerais stratégiques en échange de l'aide américaine déjà livrée.

Une première version avait été rejetée avec courroux par Volodymyr Zelensky, qui avait souligné que son pays n'était "pas à vendre", et avait répété sa proposition de négocier des "investissements" américains en échange de "garanties de sécurité" face à la Russie.

C'est dans ce contexte que le président américain est revenu à la charge vendredi contre son homologue ukrainien.

"J'ai eu de très bonnes discussions avec Poutine, et j'ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l'Ukraine. Ils n'ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur", a observé Donald Trump. "Nous n'allons pas laisser cela continuer", a-t-il ajouté.

Quant à Volodymyr Zelensky, "cela fait trois ans qu'il est en réunion et rien n'a été fait", a déclaré le président américain, dans un entretien avec Fox Radio. "Je ne pense donc pas qu'il soit très important pour participer à des réunions".

Donald Trump a une nouvelle fois refusé vendredi de blâmer frontalement Moscou pour l'invasion de l'Ukraine en février 2022. "La Russie a attaqué" mais les dirigeants occidentaux "n'auraient pas dû (la) laisser attaquer", a-t-il dit. Il a ciblé le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, qui selon lui n'ont "rien fait" pour mettre un terme à la guerre. Les deux dirigeants sont attendus, séparément, la semaine prochaine à la Maison Blanche.

Plus tard vendredi, il a pourtant déclaré cette fois que "le président Poutine et le président Zelensky vont devoir se parler" pour "mettre fin au massacre de millions de personnes".

- Trump "très frustré" -

Ces déclarations, après de premières invectives virulentes de Donald Trump qui avaient suscité une vive réaction de Kiev et la stupéfaction de ses alliés européens, interviennent au moment où la visite de l'émissaire du président américain en Ukraine, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation.

M. Zelensky avait dit avoir eu avec M. Kellogg des échanges "productifs", et celui-ci l'avait qualifié de "dirigeant courageux et assiégé d'une nation en guerre".

Le gouvernement allemand, après un entretien entre M. Zelensky et le chancelier Olaf Scholz, a de son côté à nouveau souligné vendredi que Kiev et Berlin s'entendaient sur le fait que "l'Ukraine devait être à la table des discussions", ainsi que l'Europe.

"L'Europe doit et peut faire beaucoup plus pour garantir la paix", a résumé le président ukrainien dans son message vendredi soir. "Nous avons des propositions claires avec nos partenaires européens", a-t-il dit.

L'Afrique du Sud, qui vient d'accueillir une réunion du G20 boudée par les Etats-Unis, a également souligné vendredi que les négociations sur l'Ukraine devaient impliquer "toutes les parties".

Concernant le projet d'accord sur les minerais stratégiques, le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz, s'est montré très pressant vendredi.

"Le président Zelensky va signer cet accord, et vous le verrez à très court terme, et c'est bon pour l'Ukraine", a-t-il insisté lors d'un rassemblement de conservateurs près de Washington.

C'est après le rejet par l'Ukraine de la proposition de Washington concernant ses ressources naturelles que les tensions entre Kiev et Washington s'étaient accrues, Donald Trump accusant M. Zelensky d'être un "dictateur" tout en amorçant un brusque rapprochement avec le Kremlin. Un tournant très dangereux pour l'Ukraine, dont les Etats-Unis étaient un pourvoyeur clé d'aide militaire et financière.

M. Waltz avait estimé jeudi que Donald Trump était "très frustré" par la réaction du président Zelensky.

- Avancées russes -

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui réaffirmé vendredi que le président Vladimir Poutine était "ouvert" à des pourparlers de paix.

La Russie exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l'Ukraine n'adhère jamais à l'Otan. Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui demandent à ses alliés des garanties de sécurités solides pour dissuader la Russie de l'envahir à nouveau.

M. Trump et ses collaborateurs ont jugé "irréaliste" une adhésion de l'Ukraine à l'Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.

A quelques jours du troisième anniversaire de l'invasion, lancée le 24 février 2022, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes.

L'armée russe a encore revendiqué vendredi la prise de deux localités situées dans la région de Donetsk (est de l'Ukraine).

L'Union européenne et plusieurs dirigeants européens tentent de se mobiliser pour soutenir Kiev. Certains d'entre eux sont attendus à Kiev pour l'anniversaire de l'invasion lundi.

S.Davis--ThChM