The China Mail - Deux ans après la collision ferroviaire, la Grèce en colère proteste massivement et dans la violence

USD -
AED 3.672999
AFN 70.495129
ALL 88.480839
AMD 388.079816
ANG 1.789679
AOA 916.499323
ARS 1124.989913
AUD 1.544595
AWG 1.8025
AZN 1.693065
BAM 1.760475
BBD 2.01821
BDT 121.44561
BGN 1.752608
BHD 0.376926
BIF 2936
BMD 1
BND 1.304667
BOB 6.906795
BRL 5.611801
BSD 0.999608
BTN 85.262414
BWP 13.645733
BYN 3.271208
BYR 19600
BZD 2.00784
CAD 1.39553
CDF 2871.000251
CHF 0.841102
CLF 0.02451
CLP 940.569751
CNY 7.20635
CNH 7.196915
COP 4212.85
CRC 507.95051
CUC 1
CUP 26.5
CVE 99.124995
CZK 22.311966
DJF 177.720164
DKK 6.67299
DOP 58.9029
DZD 133.449925
EGP 50.462403
ERN 15
ETB 132.91142
EUR 0.894595
FJD 2.262498
FKP 0.758117
GBP 0.751945
GEL 2.744994
GGP 0.758117
GHS 12.724969
GIP 0.758117
GMD 71.999757
GNF 8654.999921
GTQ 7.685314
GYD 209.123559
HKD 7.79715
HNL 25.99252
HRK 6.741303
HTG 130.691715
HUF 361.5055
IDR 16619.9
ILS 3.56095
IMP 0.758117
INR 85.109298
IQD 1309.437546
IRR 42100.000137
ISK 130.350066
JEP 0.758117
JMD 159.24209
JOD 0.709297
JPY 147.62503
KES 129.500853
KGS 87.450421
KHR 4016.000273
KMF 440.503528
KPW 899.995499
KRW 1414.759838
KWD 0.30723
KYD 0.832966
KZT 508.08524
LAK 21620.000281
LBP 89549.999748
LKR 298.717314
LRD 199.62497
LSL 18.317566
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.489896
MAD 9.298389
MDL 17.472119
MGA 4518.675542
MKD 55.062334
MMK 2099.484484
MNT 3573.897983
MOP 8.02371
MRU 39.612944
MUR 46.429687
MVR 15.399357
MWK 1733.404745
MXN 19.426302
MYR 4.322497
MZN 63.8977
NAD 18.317813
NGN 1602.429756
NIO 36.779333
NOK 10.35813
NPR 136.415311
NZD 1.684201
OMR 0.384987
PAB 0.999577
PEN 3.65444
PGK 4.151402
PHP 55.771008
PKR 281.476394
PLN 3.78885
PYG 7982.465221
QAR 3.643417
RON 4.5659
RSD 105.514724
RUB 79.855411
RWF 1431.361783
SAR 3.750593
SBD 8.350849
SCR 14.220787
SDG 600.506901
SEK 9.72816
SGD 1.301815
SHP 0.785843
SLE 22.749885
SLL 20969.500214
SOS 571.209973
SRD 36.497463
STD 20697.981008
SVC 8.746686
SYP 13003.313899
SZL 18.312338
THB 33.246503
TJS 10.365266
TMT 3.5
TND 3.023498
TOP 2.342103
TRY 38.789698
TTD 6.783414
TWD 30.422052
TZS 2687.497909
UAH 41.541044
UGX 3658.179822
UYU 41.748053
UZS 12889.869031
VES 92.714991
VND 25961.5
VUV 119.97318
WST 2.778545
XAF 590.436285
XAG 0.030403
XAU 0.000308
XCD 2.70255
XDR 0.734637
XOF 590.454887
XPF 107.349566
YER 244.449571
ZAR 18.34335
ZMK 9001.201071
ZMW 26.488498
ZWL 321.999592
  • AEX

    5.3500

    927.46

    +0.58%

  • BEL20

    -11.4700

    4398.49

    -0.26%

  • PX1

    23.5500

    7873.83

    +0.3%

  • ISEQ

    -47.7300

    11052.74

    -0.43%

  • OSEBX

    5.1700

    1525.55

    +0.34%

  • PSI20

    79.6400

    7190.07

    +1.12%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -41.2700

    2538.4

    -1.6%

  • N150

    24.5400

    3581.58

    +0.69%

Deux ans après la collision ferroviaire, la Grèce en colère proteste massivement et dans la violence

Deux ans après la collision ferroviaire, la Grèce en colère proteste massivement et dans la violence

Des centaines de milliers de personnes criant leur colère dans la rue, des heurts violents entre policiers et protestataires: deux ans après la catastrophe, la Grèce a commémoré vendredi la collision ferroviaire de 2023 sur fond de mécontentement grandissant à l'égard du gouvernement Mitsotakis.

Taille du texte:

A Athènes, dans une grande émotion collective, plus de 180.000 personnes, selon la police, se sont retrouvées devant le Parlement avant que le rassemblement ne dégénère.

Des pierres et des cocktails Molotov ont été jetés sur les forces de l'ordre déployées en masse et qui ont répondu en lançant des gaz lacrymogènes.

Treize personnes ont été blessées au cours de ces violences et 27 ont été arrêtées, selon la police.

Sur l'ensemble du territoire, plus de 325.000 personnes se sont rassemblées, selon les décomptes de la police grecque.

De nombreux commentateurs assuraient n'avoir pas vécu une telle mobilisation depuis les protestations massives durant la crise financière.

Elle dépasse en tous cas très largement celle des manifestations qui avaient eu lieu après l'accident ferroviaire le 28 février 2023 dans lequel 57 personnes ont été tuées.

La Grèce est en outre quasiment à l'arrêt en cette journée de grève générale très suivie.

"On veut que la justice soit rendue", a réclamé l'un des manifestants à Athènes, Dimitris Korovesis, 16 ans, alors que les Grecs exigent des réponses sur les causes exactes de la collision frontale entre deux trains.

"La Grèce tue ses enfants" et "encore combien de vies?", lisait-on aussi sur des pancartes brandies à Athènes.

Une minute de silence a été observée en présence de proches de victimes, dont la pédiatre Maria Karystianou qui porte aujourd'hui le combat de ces familles endeuillées réclamant des comptes aux autorités.

"Pour ceux d’entre nous qui avaient leurs enfants et leurs proches dans ce train, une partie de notre âme (...) ne reviendra jamais", a lancé Mme Karystianou.

- "Dissimulation" -

De nombreux protestataires dénoncent une "dissimulation" présumée des responsabilités dans le pire accident ferroviaire en Grèce, une accusation qui occupe presque tout le champ politique et médiatique depuis des semaines.

Dans le centre d'Athènes, la plupart des magasins et cafés ont baissé leur rideau en signe de solidarité dans une Grèce profondément bouleversée par cette catastrophe devenue un "traumatisme collectif", selon le Premier ministre conservateur, Kyriakos Mitsotakis.

Le 28 février 2023, peu avant minuit, un train reliant Athènes à Thessalonique (nord), avec plus de 350 passagers à son bord, avait heurté de plein fouet un convoi de marchandises dans la vallée de Tempé, à environ 350 km au nord de la capitale.

Les deux trains avaient circulé l'un vers l'autre sur la même voie sur plusieurs kilomètres sans qu'aucun système d'alarme ne soit déclenché.

Etrillé par l'opposition qui accuse son gouvernement de vouloir cacher les causes véritables de l'accident, le Premier ministre se retrouve en difficulté politique.

Outre l'erreur humaine imputée au chef de gare local, l'enquête avait immédiatement révélé de graves négligences sur le réseau ferré.

"Des erreurs humaines fatales se sont combinées aux défaillances chroniques de l'État, bouleversant violemment nos certitudes", a reconnu M. Mitsotakis dans un message sur Facebook vendredi.

Plus de 40 personnes ont été poursuivies mais aucune n'a encore été jugée. Aucun haut responsable politique n'a été inquiété, alimentant la rancoeur de la population dans un pays où la défiance à l'égard des politiques est déjà grande.

Le gouvernement ne cesse de rejeter les accusations de l'opposition qui évoque un "plan organisé" de dissimulation pour protéger de hauts responsables.

De telles thèses sont des tentatives de "déstabiliser" le pays, a dénoncé M. Mitsotakis, qui a fustigé "l'instrumentalisation politique de la douleur humaine".

- Cargaison illégale -

Un rapport d'experts financé par les familles des victimes a conclu en janvier que le train de marchandises transportait une cargaison illégale de produits chimiques explosifs, ce qui aurait contribué au nombre élevé de victimes.

Jeudi, un rapport accablant de l'agence grecque de sécurité de l'aviation et des chemins de fer a notamment révélé la destruction de preuves cruciales dans les jours qui ont suivi l'accident.

Ces experts ont également indiqué qu'il y avait une "présence possible" d'un "carburant inconnu" sur le lieu de l'accident.

Les partis d'opposition veulent déposer une motion de censure la semaine prochaine

I.Ko--ThChM