The China Mail - L'Allemagne sous pression pour aider l'Ukraine et former un gouvernement

USD -
AED 3.67295
AFN 70.194145
ALL 87.342841
AMD 388.911102
ANG 1.80229
AOA 916.999971
ARS 1132.868781
AUD 1.558115
AWG 1.8
AZN 1.697429
BAM 1.737794
BBD 2.017593
BDT 121.409214
BGN 1.737794
BHD 0.376738
BIF 2972.677596
BMD 1
BND 1.297259
BOB 6.904794
BRL 5.648501
BSD 0.999245
BTN 85.280554
BWP 13.549247
BYN 3.27007
BYR 19600
BZD 2.007197
CAD 1.39056
CDF 2872.000054
CHF 0.8346
CLF 0.024361
CLP 934.834955
CNY 7.237299
CNH 7.22642
COP 4248.70052
CRC 507.174908
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.974144
CZK 22.253953
DJF 177.937714
DKK 6.668075
DOP 58.79426
DZD 133.028566
EGP 50.861099
ERN 15
ETB 134.071527
EUR 0.892535
FJD 2.269199
FKP 0.751681
GBP 0.753864
GEL 2.744984
GGP 0.751681
GHS 13.139633
GIP 0.751681
GMD 71.495784
GNF 8653.427518
GTQ 7.685815
GYD 209.667244
HKD 7.777365
HNL 25.959394
HRK 6.698101
HTG 130.498912
HUF 360.8735
IDR 16550.45
ILS 3.542496
IMP 0.751681
INR 85.408501
IQD 1308.987516
IRR 42100.000436
ISK 130.609861
JEP 0.751681
JMD 158.834244
JOD 0.709298
JPY 146.159495
KES 129.148341
KGS 87.450525
KHR 4000.177707
KMF 436.499242
KPW 900.000002
KRW 1396.159712
KWD 0.306696
KYD 0.832734
KZT 515.695944
LAK 21600.248789
LBP 89531.298592
LKR 298.556133
LRD 199.848949
LSL 18.174153
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.476032
MAD 9.244125
MDL 17.126483
MGA 4495.979386
MKD 54.671465
MMK 2099.733149
MNT 3573.792034
MOP 8.005864
MRU 39.809854
MUR 45.709946
MVR 15.394211
MWK 1732.640277
MXN 19.520005
MYR 4.296993
MZN 63.89611
NAD 18.174153
NGN 1607.109531
NIO 36.767515
NOK 10.411402
NPR 136.448532
NZD 1.68884
OMR 0.384771
PAB 0.999245
PEN 3.630192
PGK 4.147674
PHP 55.367007
PKR 281.409214
PLN 3.783402
PYG 7988.804478
QAR 3.646186
RON 4.543071
RSD 104.145009
RUB 83.787405
RWF 1436.403216
SAR 3.750901
SBD 8.343881
SCR 14.202996
SDG 600.52977
SEK 9.739298
SGD 1.297415
SHP 0.785843
SLE 22.750226
SLL 20969.483762
SOS 571.060465
SRD 36.702503
STD 20697.981008
SVC 8.743169
SYP 13001.854971
SZL 18.166067
THB 33.035034
TJS 10.342085
TMT 3.51
TND 3.007952
TOP 2.342103
TRY 38.6345
TTD 6.788396
TWD 30.261401
TZS 2695.455151
UAH 41.510951
UGX 3657.203785
UYU 41.769959
UZS 12870.407393
VES 92.71499
VND 25978.5
VUV 121.00339
WST 2.778525
XAF 582.839753
XAG 0.03055
XAU 0.0003
XCD 2.70255
XDR 0.724866
XOF 582.839753
XPF 105.966502
YER 244.450038
ZAR 18.23575
ZMK 9001.193084
ZMW 26.305034
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.8800

    905.74

    +0.43%

  • BEL20

    15.2600

    4374.22

    +0.35%

  • PX1

    49.2400

    7743.75

    +0.64%

  • ISEQ

    45.5200

    10883.69

    +0.42%

  • OSEBX

    -8.6300

    1505.35

    -0.57%

  • PSI20

    -36.5300

    6988.05

    -0.52%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    45.4000

    2567.42

    +1.8%

  • N150

    21.2400

    3502.79

    +0.61%

L'Allemagne sous pression pour aider l'Ukraine et former un gouvernement
L'Allemagne sous pression pour aider l'Ukraine et former un gouvernement / Photo: © AFP

L'Allemagne sous pression pour aider l'Ukraine et former un gouvernement

Après l'esclandre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, l'Allemagne est sous pression pour renforcer son aide à l'Ukraine quand bien même les négociations en vue de former un nouveau gouvernement viennent à peine de démarrer à Berlin.

Taille du texte:

Vainqueur dimanche dernier de législatives anticipées, le chef des conservateurs allemands Friedrich Merz s'est donné deux mois, jusqu'au 20 avril, pour former une coalition et doter le pays d'un nouveau gouvernement.

Une échéance en décalage avec l'urgence du moment, ont estimé samedi plusieurs responsables politiques allemands, face au fossé qui se creuse entre Washington d'un côté, Kiev et les Européens de l'autre, jusqu'au risque de la rupture.

La spectaculaire altercation verbale, vendredi soir à la Maison Blanche, entre le président américain et son homologue ukrainien, a fait vivement réagir la cheffe de la diplomatie du gouvernement d'Olaf Scholz, battu au scrutin de dimanche.

Elle a relancé l'idée de débloquer immédiatement trois milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine. L'Allemagne en est depuis l'invasion russe le premier fournisseur d'aide, derrière les Etats-Unis.

- Equation budgétaire -

Le financement de cette enveloppe avait semé la discorde, durant la campagne électorale, entre M. Scholz et ses ministres, le chancelier social-démocrate estimant que l'Allemagne n'avait pas les moyens de mobiliser cette somme sans tailler dans les dépenses courantes.

La même équation budgétaire se pose à son successeur, qui affiche sa volonté de muscler les dépenses militaires de l'Allemagne mais n'a pas tranché sur les options de financement alors que la première économie européenne traverse une période de récession.

Le chef du bloc conservateur CDU/CSU vient seulement d'entamer les consultations politiques avec les sociaux-démocrates, arrivés troisième des élections, pour former une "grande coalition" disposant d'une majorité au parlement.

"Tout est devenu plus urgent", a reconnu Johann Wadephul, vice-président du groupe parlementaire CSU, samedi dans le quotidien Süddeutsche Zeitung.

Il a indiqué que MM. Scholz et Merz avaient eu un entretien téléphonique vendredi soir, après les échanges fracassants entre MM. Trump et Zelensky.

Mais c'est bien Olaf Scholz, affaibli par la cuisante défaite de son parti aux législatives avec le pire score des 80 dernières années, qui se rendra dimanche à Londres au sommet convoqué par Keir Starmer pour discuter de l'aide à l'Ukraine.

La CDU souhaitait que Friedrich Merz soit également du voyage.

A ce stade, le chancelier sortant n'entend pas non plus demander à son successeur de l'accompagner au sommet exceptionnel des Vingt-Sept, consacré à la défense, qui se déroulera à Bruxelles jeudi.

- Investissements -

Il serait pourtant "dans l'intérêt de l'Allemagne que le probable futur chancelier Merz soit dès maintenant impliqué dans les négociations. Cela peut être inhabituel, mais les temps le sont tout autant", jugeait samedi le magazine Der Spiegel.

L'hebdomadaire s'inquiète également de voir les conservateurs et les sociaux-démocrates faire trainer leurs négociations, alors que "l'Allemagne a besoin d'un gouvernement doté d'une majorité parlementaire et d'un chancelier capable de s'exprimer dès que possible, la prochaine coalition étant confrontée à une tâche historique"

Bien que déterminés à augmenter les dépenses militaires nationales, les deux partis se divisent depuis plusieurs jours sur la façon de financer cette hausse.

M. Merz semble pencher pour la création, par le parlement sortant, d'un fonds spécial qui pourrait aller jusqu'à 200 milliards d'euros.

Les sociaux-démocrates plaident de leur côté pour un assouplissement du "frein à l'endettement" inscrit dans la Constitution, qui limite les nouveaux emprunts annuels à 0,35% du PIB.

Réformer cette règle emblématique de la rigueur budgétaire allemande permettrait de ne pas limiter les investissements à la défense mais de moderniser les infrastructures de transports, d'énergie ou de communications.

"Les investissements dans nos infrastructures, dans la cohésion de notre société, dans notre démocratie sont autant d'investissements dans notre sécurité", a fait valoir samedi Mme Baerbock, également favorable à un assouplissement des limites d'endettement.

B.Chan--ThChM