The China Mail - Les alliés européens de Kiev resserrent les rangs, Londres et Paris proposent une trêve partielle en Ukraine

USD -
AED 3.673042
AFN 71.000368
ALL 87.350403
AMD 389.04246
ANG 1.80229
AOA 917.000367
ARS 1126.879559
AUD 1.55885
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.738435
BBD 2.018337
BDT 121.453999
BGN 1.737995
BHD 0.376954
BIF 2932.5
BMD 1
BND 1.297726
BOB 6.907279
BRL 5.648504
BSD 0.999613
BTN 85.311254
BWP 13.553823
BYN 3.271247
BYR 19600
BZD 2.00792
CAD 1.39435
CDF 2872.000362
CHF 0.831705
CLF 0.024339
CLP 934.000361
CNY 7.237304
CNH 7.24022
COP 4237.5
CRC 507.357483
CUC 1
CUP 26.5
CVE 98.250394
CZK 22.179804
DJF 177.720393
DKK 6.632104
DOP 58.850393
DZD 133.028566
EGP 50.592208
ERN 15
ETB 132.903874
EUR 0.888604
FJD 2.269204
FKP 0.751086
GBP 0.751654
GEL 2.74504
GGP 0.751086
GHS 13.15039
GIP 0.751086
GMD 71.503851
GNF 8655.503848
GTQ 7.68865
GYD 209.738061
HKD 7.77885
HNL 25.840388
HRK 6.698104
HTG 130.545889
HUF 359.260388
IDR 16550.45
ILS 3.54213
IMP 0.751086
INR 85.42235
IQD 1310
IRR 42100.000352
ISK 130.610386
JEP 0.751086
JMD 158.892834
JOD 0.709304
JPY 145.43404
KES 129.503801
KGS 87.450384
KHR 4015.00035
KMF 436.503794
KPW 899.980663
KRW 1396.150383
KWD 0.306704
KYD 0.833015
KZT 515.881587
LAK 21610.000349
LBP 89600.000349
LKR 298.663609
LRD 199.503772
LSL 18.250381
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.435039
MAD 9.252504
MDL 17.132267
MGA 4465.000347
MKD 54.675907
MMK 2099.383718
MNT 3576.154424
MOP 8.008568
MRU 39.550379
MUR 45.710378
MVR 15.403739
MWK 1737.000345
MXN 19.45015
MYR 4.297039
MZN 63.903729
NAD 18.250377
NGN 1607.110377
NIO 36.475039
NOK 10.37045
NPR 136.497651
NZD 1.692048
OMR 0.384771
PAB 0.999604
PEN 3.641039
PGK 4.063039
PHP 55.367038
PKR 281.203701
PLN 3.76205
PYG 7991.751368
QAR 3.64075
RON 4.549804
RSD 104.183425
RUB 82.455285
RWF 1424
SAR 3.750833
SBD 8.343881
SCR 14.195211
SDG 600.503676
SEK 9.708504
SGD 1.298204
SHP 0.785843
SLE 22.750371
SLL 20969.483762
SOS 571.503662
SRD 36.702504
STD 20697.981008
SVC 8.746395
SYP 13001.597108
SZL 18.250369
THB 32.960369
TJS 10.345808
TMT 3.51
TND 3.01625
TOP 2.342104
TRY 38.745804
TTD 6.790839
TWD 30.261404
TZS 2697.503631
UAH 41.524787
UGX 3658.552845
UYU 41.785367
UZS 12885.000334
VES 92.71499
VND 25978.5
VUV 121.153995
WST 2.778453
XAF 583.049567
XAG 0.030552
XAU 0.0003
XCD 2.70255
XDR 0.718649
XOF 575.503595
XPF 106.450363
YER 244.450363
ZAR 18.19735
ZMK 9001.203587
ZMW 26.314503
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.8800

    905.74

    +0.43%

  • BEL20

    15.2600

    4374.22

    +0.35%

  • PX1

    49.2400

    7743.75

    +0.64%

  • ISEQ

    45.5200

    10883.69

    +0.42%

  • OSEBX

    -8.6300

    1505.35

    -0.57%

  • PSI20

    -36.5300

    6988.05

    -0.52%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    45.4000

    2567.42

    +1.8%

  • N150

    21.2400

    3502.79

    +0.61%

Les alliés européens de Kiev resserrent les rangs, Londres et Paris proposent une trêve partielle en Ukraine
Les alliés européens de Kiev resserrent les rangs, Londres et Paris proposent une trêve partielle en Ukraine / Photo: © POOL/AFP

Les alliés européens de Kiev resserrent les rangs, Londres et Paris proposent une trêve partielle en Ukraine

Les alliés européens de Kiev ont resserré les rangs dimanche à Londres et affiché leur engagement à soutenir Kiev et à se réarmer face à la Russie, Paris et Londres proposant par ailleurs une trêve partielle d'un mois en Ukraine.

Taille du texte:

Il s'agit d'une trêve "dans les airs, sur les mers" et concernant les frappes sur "les infrastructures énergétiques", a affirmé dans la soirée au journal Le Figaro le président français Emmanuel Macron, qui n'avait pas pris la parole publiquement à Londres.

L'avantage d'une telle trêve, qui exclut les opérations terrestres, c'est qu'"on sait la mesurer" alors que le front est immense, "l'équivalent de la ligne Paris-Budapest", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer avait réuni dimanche à Londres le président ukrainien Volodymyr Zelensky et une quinzaine de dirigeants européens alliés de Kiev ainsi que le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.

M. Starmer a souligné qu'"un certain nombre de pays" avaient dit vouloir rejoindre "une coalition des bonnes volontés" pour défendre un futur accord de paix.

- Garanties de sécurité -

La réunion se voulait une occasion pour les alliés de Kiev de resserrer les rangs et d'apporter leur soutien à M. Zelensky, 48 heures à peine après sa vive altercation avec son homologue américain Donald Trump à la Maison Blanche.

Ce dernier lui avait reproché de "s'être mis en très mauvaise posture" et lui avait ordonné de faire la paix avec la Russie, faute de quoi les Etats-Unis le laisseraient "tomber". L'accord sur une exploitation des minerais ukrainiens par les Etats-Unis, qui devait être signé à cette occasion, ne l'a finalement pas été.

M. Zelensky s'est toutefois redit prêt dimanche à Londres à signer cet accord "si toutes les parties sont prêtes". Kiev exige notamment des garanties de sécurité en cas de cessez-le-feu.

Ses alliés réunis à Londres ont eux aussi souligné le besoin de "garanties de sécurité globales" pour l'Ukraine, a rappelé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

"L'Europe doit faire le gros du travail, mais pour défendre la paix sur notre continent, et pour réussir, cet effort doit être fortement soutenu par les Etats-Unis", a renchéri M. Starmer.

Mme von der Leyen a dit vouloir présenter "un plan global sur la manière de réarmer l'Europe" lors d'un sommet spécial de l'UE prévu jeudi à Bruxelles. "Nous devons urgemment réarmer l'Europe", a-t-elle martelé.

"Davantage de pays européens vont augmenter leurs dépenses de défense", a assuré M. Rutte, saluant une "très bonne nouvelle".

- "Pas l'intention de capituler"

Assis aux côtés du président ukrainien, chaleureusement salué à son arrivée par plusieurs dirigeants présents, M. Starmer l'a assuré du soutien, "aussi longtemps qu'il le faudra", de tous les dirigeants assis "autour de cette table".

Etaient notamment présents le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, les chefs de gouvernement italien Giorgia Meloni, polonais Donald Tusk ou canadien Justin Trudeau.

L'Ukraine est "victime des agressions russes, et cette vérité demeure inébranlable pour tous", a martelé M. Scholz, dont le pays est le deuxième fournisseur d'aide à Kiev depuis l'invasion russe, derrière les Etats-Unis, avec un total de 44 milliards d'euros.

Disant avoir "parlé plusieurs fois avec le président Trump", Mark Rutte a lui assuré que les Etats-Unis restaient "engagés dans l'Otan".

Face au président russe Vladimir Poutine, il s'agit d'envoyer le message "que l'Occident n'a pas l'intention de capituler devant son chantage et son agression", a déclaré de son coté M. Tusk.

Il est "très important d'éviter" que l'Occident "se divise","a convenu la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, réputée proche de Donald Trump.

"Les dirigeants européens ont décidé aujourd'hui à Londres de poursuivre la guerre au lieu d'opter pour la paix", a pour sa part critiqué dimanche soir sur X le Premier ministre hongrois prorusse, Viktor Orban, qui n'était pas convié à la réunion de Londres.

- Pression de Washington -

Washington a encore fait monter la pression dimanche sur M. Zelensky, en laissant planer l'idée qu'il pourrait devoir partir. "Nous avons besoin d'un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre", a déclaré, le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz.

Washington et Moscou, qui se réjouit du changement radical de la politique américaine, ont entamé le mois dernier -- sans inviter l'Ukraine ni les Européens --, des négociations pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer Moscou comme responsable.

M. Starmer a par ailleurs annoncé un nouvel accord qui permettra à Kiev d'acheter 5.000 missiles de défense aérienne fabriqués à Belfast, en Irlande du Nord, pour un montant de 1,6 milliard de livres sterling (1,94 milliard d'euros).

Samedi, le Royaume-Uni avait signé un accord de prêt de 2,26 milliards de livres (près de 2,74 milliards d'euros) pour soutenir les capacités militaires ukrainiennes.

J.Thompson--ThChM