The China Mail - Turquie: un juge décide du sort du maire d'opposition d'Istanbul

USD -
AED 3.672501
AFN 68.433665
ALL 83.661991
AMD 382.970431
ANG 1.789783
AOA 917.000265
ARS 1334.0116
AUD 1.530468
AWG 1.8025
AZN 1.698562
BAM 1.676596
BBD 2.015458
BDT 121.66906
BGN 1.673898
BHD 0.377024
BIF 2984.764959
BMD 1
BND 1.284139
BOB 6.914408
BRL 5.405904
BSD 1.000699
BTN 87.605346
BWP 13.44576
BYN 3.401364
BYR 19600
BZD 2.012526
CAD 1.37473
CDF 2869.999839
CHF 0.80095
CLF 0.024673
CLP 967.889957
CNY 7.153997
CNH 7.119455
COP 4027
CRC 505.150529
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.524335
CZK 20.994899
DJF 177.720278
DKK 6.3879
DOP 62.964789
DZD 129.694006
EGP 48.4952
ERN 15
ETB 143.42574
EUR 0.85576
FJD 2.255399
FKP 0.742604
GBP 0.73991
GEL 2.695007
GGP 0.742604
GHS 11.457427
GIP 0.742604
GMD 71.491994
GNF 8674.481901
GTQ 7.669986
GYD 209.355361
HKD 7.794555
HNL 26.190609
HRK 6.448602
HTG 130.918754
HUF 339.586502
IDR 16359.25
ILS 3.325197
IMP 0.742604
INR 87.554803
IQD 1310.810695
IRR 42062.503506
ISK 122.379815
JEP 0.742604
JMD 159.597085
JOD 0.709032
JPY 146.867003
KES 129.469531
KGS 87.3563
KHR 4010.613809
KMF 423.499323
KPW 899.979857
KRW 1384.609435
KWD 0.30559
KYD 0.833855
KZT 537.987028
LAK 21712.869887
LBP 89607.211903
LKR 302.575908
LRD 200.628437
LSL 17.677375
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.430659
MAD 9.021153
MDL 16.67624
MGA 4400.739029
MKD 52.755882
MMK 2099.67072
MNT 3596.699572
MOP 8.033985
MRU 39.946851
MUR 46.050318
MVR 15.40235
MWK 1735.09718
MXN 18.657405
MYR 4.216971
MZN 63.896182
NAD 17.677375
NGN 1536.720305
NIO 36.818757
NOK 10.057015
NPR 140.168984
NZD 1.698442
OMR 0.3845
PAB 1.000682
PEN 3.55286
PGK 4.234052
PHP 56.865501
PKR 283.735988
PLN 3.651801
PYG 7231.735282
QAR 3.657273
RON 4.338298
RSD 100.276003
RUB 80.502756
RWF 1448.92124
SAR 3.752187
SBD 8.210319
SCR 14.842302
SDG 600.535183
SEK 9.47217
SGD 1.282302
SHP 0.785843
SLE 23.289633
SLL 20969.49797
SOS 571.864604
SRD 38.5165
STD 20697.981008
STN 21.005071
SVC 8.755063
SYP 13001.571027
SZL 17.676361
THB 32.273008
TJS 9.426178
TMT 3.51
TND 2.927229
TOP 2.342098
TRY 41.036196
TTD 6.791925
TWD 30.498023
TZS 2504.532023
UAH 41.246609
UGX 3555.41457
UYU 40.042863
UZS 12420.060009
VES 144.192755
VND 26375
VUV 119.916992
WST 2.676634
XAF 562.37499
XAG 0.025584
XAU 0.000293
XCD 2.70255
XCG 1.803435
XDR 0.701052
XOF 562.317139
XPF 102.235271
YER 240.150121
ZAR 17.695597
ZMK 9001.196429
ZMW 23.439543
ZWL 321.999592
  • AEX

    -4.2700

    903.46

    -0.47%

  • BEL20

    -13.0600

    4823.97

    -0.27%

  • PX1

    18.5900

    7762.6

    +0.24%

  • ISEQ

    45.3300

    11378.18

    +0.4%

  • OSEBX

    -9.8800

    1636.18

    -0.6%

  • PSI20

    -13.2900

    7802.78

    -0.17%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -17.9800

    3373.87

    -0.53%

  • N150

    -7.8100

    3711.68

    -0.21%

Turquie: un juge décide du sort du maire d'opposition d'Istanbul
Turquie: un juge décide du sort du maire d'opposition d'Istanbul / Photo: © AFP

Turquie: un juge décide du sort du maire d'opposition d'Istanbul

Un juge doit décider dimanche matin de l'incarcération ou de la remise en liberté du maire d'opposition d'Istanbul Ekrem Imamoglu, dont l'arrestation mercredi pour "corruption" et "terrorisme" a déclenché une vague de contestation en Turquie.

Taille du texte:

M. Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, avait été amené samedi soir avec 90 de ses co-accusés au tribunal stambouliote de Caglayan, protégé par un très important dispositif policier, avant d'y être entendu à deux reprises dans la nuit.

La justice a commencé à se prononcer dimanche matin sur l'incarcération de plusieurs des co-accusés du maire, selon des médias turcs.

Jusque tard, des dizaines de milliers de personnes étaient rassemblées devant l'hôtel de ville d'Istanbul pour le quatrième soir consécutif à l'appel de l'opposition afin d'y soutenir M. Imamoglu, qui a dénoncé des accusations "immorales et sans fondement" à son encontre.

Des manifestants ont passé la nuit à l'intérieur de la mairie, certains tentant de trouver le sommeil sur des chaises disposées dans le hall du vaste bâtiment en attendant d'être fixés sur le sort du maire, a constaté un photographe de l'AFP.

Pour tenter de prévenir des troubles, le gouvernorat d'Istanbul a prolongé l'interdiction de rassemblements jusqu'à mercredi soir et annoncé des restrictions d'entrée dans la ville aux personnes susceptibles de participer à des rassemblements, sans préciser comment il les mettrait en oeuvre.

L'accusation de "soutien à une organisation terroriste" contre M. Imamoglu, figure du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale force d'opposition, fait redouter à ses soutiens son remplacement par un administrateur nommé par l'Etat à la tête de la plus grande ville du pays s'il est incarcéré.

- "illégal" -

Depuis mercredi, la contestation déclenchée par son arrestation s'est répandue à travers la Turquie, atteignant une ampleur inédite depuis le grand mouvement de contestation de Gezi, en 2013, parti de la place Taksim d'Istanbul.

Des rassemblements ont eu lieu dans au moins 55 des 81 provinces turques, soit plus des deux tiers du pays, selon un décompte effectué samedi par l'AFP.

Ces manifestations ont débouché sur des centaines d'arrestations dans au moins neuf villes du pays, selon les autorités.

"Tout comme les gens sont descendus dans les rues pour soutenir Erdogan lors de (la tentative) de coup d'Etat du 15 juillet (2016), nous sommes dans la rue pour soutenir Imamoglu", a déclaré samedi soir à l'AFP Aykut Cenk, 30 ans.

"Nous ne sommes pas les ennemis de l'Etat mais ce qui se passe est illégal", a-t-il ajouté en brandissant un drapeau turc devant le tribunal stambouliote de Caglayan où le maire était entendu.

Paris et Berlin ainsi que les maires de plusieurs grandes villes européennes avaient également condamné dès mercredi l'arrestation de M. Imamoglu.

En réponse à la contestation, le président Erdogan, qui a lui-même été maire d'Istanbul dans les années 90, a juré de ne pas céder à la "terreur de la rue".

Ekrem Imamoglu, 53 ans, est devenu la bête noire du président turc en ravissant en 2019 la capitale économique du pays au Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du chef de l'Etat, qui gardait la main sur Istanbul avec son camp depuis vingt-cinq ans.

L'édile d'opposition, triomphalement réélu l'an passé, devait assister initialement dimanche à son investiture en tant que candidat de son parti pour la prochaine présidentielle, prévue en 2028.

Le CHP a décidé de maintenir l'organisation de cette primaire, qui a démarré à 08H00 locales (05H00 GMT), et a appelé tous les Turcs, même non inscrits au parti, à y prendre part.

E.Lau--ThChM