The China Mail - Souverainisme trumpien ou ancrage européen : les Roumains divisés à la présidentielle

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Souverainisme trumpien ou ancrage européen : les Roumains divisés à la présidentielle
Souverainisme trumpien ou ancrage européen : les Roumains divisés à la présidentielle / Photo: © AFP

Souverainisme trumpien ou ancrage européen : les Roumains divisés à la présidentielle

Un duel qui pourrait faire basculer la politique étrangère de la Roumanie : après la victoire dimanche du candidat d'extrême droite, le second tour de la présidentielle le 18 mai sera scruté à Bruxelles et Washington.

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Si Donald Trump a fait figure de repoussoir dans les récentes élections au Canada et en Australie, il a donné des ailes à George Simion, un trumpiste assumé, arrivé premier du scrutin avec près de 41% des voix.

Il affrontera dans deux semaines le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, qui a arraché sa qualification avec moitié moins de voix.

Pour cet élu, l'enjeu est clair : il s'agit d'affronter dans les urnes "un candidat isolationniste" pour maintenir "la trajectoire pro-occidentale" de la Roumanie.

Dans l'UE, où l'extrême droite enregistre ses meilleurs scores depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, une victoire de George Simion renforcerait le camp souverainiste, du Hongrois Viktor Orban au Slovaque Robert Fico, en passant par l'Italienne Giorgia Meloni.

- "Joli boomerang" -

Et lancerait un nouveau défi à Bruxelles.

"La Roumanie vient d'offrir à (Ursula) Von der Leyen un très joli boomerang", a ironisé sur X la cheffe de file de l'extrême droite française Marine Le Pen, accusant implicitement la présidente de la Commission européenne d'avoir joué un rôle dans l'annulation de l'élection du 24 novembre, marquée par la première place surprise d'un autre candidat nationaliste, Calin Georgescu.

"Ce scrutin reflète une nette poussée de l'électorat conservateur et traditionnel, attiré par un désir de rupture avec les partis traditionnels", commente pour l'AFP Sorina Soare, politologue à l'université de Florence.

"Le binôme Simion-Georgescu", les deux hommes étant désormais alliés, "incarne un discours populiste classique, tout en faisant écho, dans sa rhétorique, aux propos du vice-président américain JD Vance" sur un recul supposé de la liberté d'expression en Europe.

George Simion qui, s'il est élu, représentera la Roumanie aux sommets européens, a promis une "simionisation" de l'UE, tout comme Giorgia Meloni, un autre de ses modèles, influe sur la politique du bloc.

Mais "vouloir réformer l'UE ne veut pas dire vouloir la quitter", a souligné le vice-président du groupe ECR au Parlement, défendant l'idée de "nations diverses et souveraines" loin des politiques "rigides" imposées par Bruxelles.

Redonner leur "dignité" aux Roumains : ce discours a séduit dans une diaspora qui se sent souvent méprisée et a dans sa grande majorité -60%- voté pour George Simion.

Pas de rupture à attendre non plus du côté de l'Otan, a-t-il assuré. "Indéfectiblement attaché" à l'Alliance atlantique, il dit, du fait de ses liens avec l'administration Trump, être "le seul candidat à pouvoir garantir le maintien des troupes américaines en Roumanie". Plus de 1.700 soldats y sont présents.

- Peur d'un repli -

S'il a traité dimanche de "dictateur sanglant" le président russe Vladimir Poutine, M. Simion est en revanche opposé à toute aide militaire à Kiev.

Il est d'ailleurs interdit d'entrée en Ukraine, tout comme en Moldavie, après avoir plaidé par le passé pour que des territoires de ces deux pays retournent dans le giron de la Roumanie.

"Je leur tendrai la main s'ils respectent les droits des Roumains vivant sur leur sol, pas avant", a-t-il insisté.

A Bucarest, la population oscillait lundi entre joie revancharde, après l'annulation du vote de l'automne sur fond de soupçons d'ingérence russe, et peur d'un tournant géopolitique.

Laura, une fonctionnaire de 42 ans qui n'a pas voulu donner son nom de famille, espère que la Roumanie va "poursuivre le chemin européen emprunté depuis 1989".

"Je ne voudrais pas vivre dans un pays où nous serions forcés de regarder vers l'Est et de nous replier sur nous-mêmes", renchérit Bogdan Daradan.

Ce rédacteur de 41 ans mise sur les abstentionnistes, le premier tour n'ayant intéressé que la moitié des électeurs. "Voyons ce qu'il se passe avec les 50% qui ne se sont pas déplacés", dit-il.

Pur l'instant, aucun des candidats du camp pro-européen n'a appelé à voter directement pour Nicusor Dan.

G.Fung--ThChM