The China Mail - Le modèle de financement des infrastructures est "à bout de souffle", alerte Bayrou

USD -
AED 3.672901
AFN 69.000011
ALL 83.597576
AMD 382.820068
ANG 1.789783
AOA 916.999428
ARS 1359.064254
AUD 1.540678
AWG 1.8
AZN 1.697632
BAM 1.672339
BBD 2.013382
BDT 121.67593
BGN 1.678705
BHD 0.377036
BIF 2947
BMD 1
BND 1.283236
BOB 6.921054
BRL 5.4082
BSD 0.999423
BTN 87.472157
BWP 13.374377
BYN 3.378495
BYR 19600
BZD 2.004934
CAD 1.384365
CDF 2867.999771
CHF 0.80482
CLF 0.024585
CLP 964.470153
CNY 7.151497
CNH 7.157601
COP 4024.5
CRC 503.217256
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.450278
CZK 21.085996
DJF 177.720228
DKK 6.411025
DOP 62.65065
DZD 129.672085
EGP 48.5009
ERN 15
ETB 141.419621
EUR 0.85884
FJD 2.263498
FKP 0.742771
GBP 0.74201
GEL 2.695029
GGP 0.742771
GHS 11.000047
GIP 0.742771
GMD 71.494287
GNF 8664.38649
GTQ 7.663333
GYD 209.095612
HKD 7.811855
HNL 26.303695
HRK 6.469602
HTG 130.769198
HUF 341.1165
IDR 16262.25
ILS 3.37557
IMP 0.742771
INR 87.55655
IQD 1310
IRR 42050.000162
ISK 123.330042
JEP 0.742771
JMD 160.059855
JOD 0.709017
JPY 147.593498
KES 129.494926
KGS 87.370599
KHR 4004.99996
KMF 417.000264
KPW 899.986573
KRW 1389.33975
KWD 0.305498
KYD 0.832852
KZT 535.067956
LAK 21600.000149
LBP 89555.000085
LKR 301.844845
LRD 201.874999
LSL 17.720077
LTL 2.95274
LVL 0.604891
LYD 5.424986
MAD 9.021998
MDL 16.710062
MGA 4434.999858
MKD 52.620778
MMK 2099.484683
MNT 3594.349624
MOP 8.041455
MRU 39.969955
MUR 45.73036
MVR 15.406258
MWK 1737.000089
MXN 18.64117
MYR 4.207503
MZN 63.949945
NAD 17.72006
NGN 1537.57024
NIO 36.805026
NOK 10.11505
NPR 139.955452
NZD 1.707446
OMR 0.3845
PAB 0.999436
PEN 3.516978
PGK 4.14625
PHP 56.68951
PKR 281.949658
PLN 3.659099
PYG 7243.266353
QAR 3.64075
RON 4.339697
RSD 100.63402
RUB 80.701405
RWF 1445
SAR 3.751868
SBD 8.217016
SCR 14.222787
SDG 600.520523
SEK 9.57021
SGD 1.28465
SHP 0.785843
SLE 23.302544
SLL 20969.49797
SOS 571.505703
SRD 38.230406
STD 20697.981008
STN 21.375
SVC 8.744763
SYP 13001.915896
SZL 17.719657
THB 32.457501
TJS 9.554369
TMT 3.5
TND 2.885003
TOP 2.342098
TRY 40.992635
TTD 6.790849
TWD 30.428987
TZS 2504.999872
UAH 41.45759
UGX 3560.572052
UYU 40.051304
UZS 12449.999865
VES 139.25164
VND 26305
VUV 120.416059
WST 2.711516
XAF 560.905888
XAG 0.025831
XAU 0.000297
XCD 2.70255
XCG 1.801088
XDR 0.697363
XOF 561.99997
XPF 103.249919
YER 240.198376
ZAR 17.61718
ZMK 9001.203525
ZMW 23.280532
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.8300

    911.11

    -0.2%

  • BEL20

    13.0900

    4861.2

    +0.27%

  • PX1

    -126.7200

    7843.04

    -1.59%

  • ISEQ

    -26.9500

    11691.63

    -0.23%

  • OSEBX

    -2.5000

    1661.86

    -0.15%

  • PSI20

    -63.0400

    7917.15

    -0.79%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    90.4100

    3296.61

    +2.82%

  • N150

    -27.0300

    3779.86

    -0.71%

Le modèle de financement des infrastructures est "à bout de souffle", alerte Bayrou
Le modèle de financement des infrastructures est "à bout de souffle", alerte Bayrou / Photo: © POOL/AFP

Le modèle de financement des infrastructures est "à bout de souffle", alerte Bayrou

"Notre modèle de financement des infrastructures de transport est aujourd'hui à bout de souffle", a déclaré lundi le Premier ministre François Bayrou, lors du lancement à Marseille d'une grande conférence qui va durer deux mois et doit dégager des pistes de financement pour les transports de demain.

Taille du texte:

"Plusieurs dizaines de milliards d'euros sont nécessaires pour régénérer et moderniser notre réseau ferroviaire, ainsi que nos routes et autoroutes non concédées", a insisté le Premier ministre, alors que la France doit trouver 40 milliards d'économie pour son budget 2026.

La conférence, baptisée Ambition France Transports et présidée par l'ancien secrétaire d'État aux Transports Dominique Bussereau, doit proposer des scénarios pour sécuriser des financements pérennes avec trois ambitions: régénérer et moderniser les réseaux de transports, augmenter l'offre et accélérer la transition écologique.

Pour atteindre les objectifs fixés lors de la troisième stratégie nationale bas carbone, la fréquentation des transports publics doit augmenter de 25% d'ici 2030.

Le secteur des transports est responsable d'un tiers du total des émissions de gaz à effet de serre en France, l'immense majorité à cause de la route. Les infrastructures de transport doivent aussi s'adapter au changement climatique avec les vagues de chaleur, inondations ou glissements de terrains qui viennent accélérer la dégradation des ouvrages.

- Normes -

"Les engagements de l'État n'ont cessé de s'accumuler sans mettre les moyens en face", a souligné François Bayrou.

En 2023, la Première ministre de l'époque Élisabeth Borne annonçait notamment un plan d'investissements de 100 milliards d'euros pour le ferroviaire d'ici 2040. Une promesse qui peine aujourd'hui à se concrétiser.

"Les 100 milliards n'ont pas été totalement budgétisés, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais pour autant, il en reste quelque chose", a répondu le ministre chargé des Transports Philippe Tabarot, soulignant l'augmentation des investissements pour l'entretien du réseau ferroviaire. Une hausse des crédits uniquement permis par les bénéfices de la SNCF.

François Bayrou a aussi critiqué "la passion française pour la production de normes" qui "fait que les délais entre les premières études et la mise en service des projets peuvent dépasser 10 ans voire même plus".

Ambition France Transports, dont les travaux doivent se terminer mi-juillet, sera organisée sous forme de quatre ateliers, réunissant chacun entre 10 et 15 participants (élus, professionnels, économistes).

- Avenir des autoroutes -

L'un portera sur le financement des transports du quotidien et en particulier les Serm (Services express régionaux métropolitains, les fameux RER métropolitains annoncés en 2022). Un atelier concernera la mobilité routière et notamment l'avenir des concessions autoroutières qui arrivent toutes à échéance entre 2031 et 2036, un autre le ferroviaire et un dernier le fret.

La fin des concessions autoroutières, exploitées dans leur immense majorité par trois grands groupes (Vinci, Eiffage et l'Espagnol Abertis), devrait occuper une grande partie des débats.

Elle "offre une opportunité sans précédent pour les pouvoirs publics de rediriger les recettes des péages de manière durable vers les projets de transport", a relevé François Bayrou.

"Je me souviens qu'en 2005, j'avais été bien seul à m'émouvoir, lorsque le gouvernement avait décidé de céder ses parts dans les sociétés concessionnaires d'autoroutes", a-t-il rappelé.

"L'État, je le crois, s'est volontairement privé d'une ressource qui était le véritable patrimoine des Français et qui aurait pu abonder de manière pérenne le secteur des transports pour trouver de nouveaux investissements, de nouveaux financements", a-t-il poursuivi, sans vouloir révéler quel modèle aurait sa préférence à l'avenir.

Doit-on conserver les concessions? Passer à la gestion directe? Financer l'entretien par le péage ou bien par l'impôt? Et surtout, doit-on mettre la route à contribution pour financer le ferroviaire? Aucune piste ne sera écartée, assurent les organisateurs de la conférence.

Les sociétés concessionnaires réalisent environ 13 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an. Pour défendre leur modèle, elles affirment assumer de nombreux investissements, à commencer par l'installation de bornes électriques dont le nombre sur les aires d'autoroute devra être multiplié par dix d'ici 2035 pour répondre à la demande, selon l'une d'entre elles.

L.Kwan--ThChM