The China Mail - Le modèle de financement des infrastructures est "à bout de souffle", alerte Bayrou

USD -
AED 3.67302
AFN 70.776276
ALL 86.345824
AMD 389.460288
ANG 1.80229
AOA 916.999983
ARS 1179.493899
AUD 1.544235
AWG 1.8
AZN 1.696692
BAM 1.722337
BBD 2.017172
BDT 121.386112
BGN 1.722995
BHD 0.376909
BIF 2971.775791
BMD 1
BND 1.287658
BOB 6.918233
BRL 5.6598
BSD 0.999075
BTN 84.275461
BWP 13.565233
BYN 3.269517
BYR 19600
BZD 2.006781
CAD 1.381699
CDF 2870.999848
CHF 0.822399
CLF 0.024584
CLP 943.330089
CNY 7.271602
CNH 7.194585
COP 4284.03
CRC 505.305799
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.102726
CZK 21.99785
DJF 177.90498
DKK 6.58477
DOP 58.790894
DZD 132.441436
EGP 50.681971
ERN 15
ETB 133.372815
EUR 0.882385
FJD 2.24975
FKP 0.753297
GBP 0.75168
GEL 2.740208
GGP 0.753297
GHS 13.886663
GIP 0.753297
GMD 71.502635
GNF 8654.836863
GTQ 7.694069
GYD 209.017657
HKD 7.750055
HNL 25.946017
HRK 6.644499
HTG 130.527057
HUF 355.790234
IDR 16390.2
ILS 3.610799
IMP 0.753297
INR 84.219801
IQD 1308.793096
IRR 42112.507612
ISK 129.630441
JEP 0.753297
JMD 158.460658
JOD 0.709305
JPY 143.822992
KES 129.129683
KGS 87.450344
KHR 4005.988288
KMF 434.499391
KPW 900
KRW 1376.750026
KWD 0.30664
KYD 0.832548
KZT 516.762802
LAK 21609.792612
LBP 89516.181586
LKR 299.27348
LRD 199.815068
LSL 18.29598
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.454626
MAD 9.216943
MDL 17.203998
MGA 4464.796795
MKD 54.232612
MMK 2099.564603
MNT 3572.990228
MOP 7.97543
MRU 39.653032
MUR 45.409437
MVR 15.409802
MWK 1732.376381
MXN 19.618013
MYR 4.203425
MZN 63.999681
NAD 18.29598
NGN 1604.339942
NIO 36.766325
NOK 10.388845
NPR 134.840386
NZD 1.67335
OMR 0.384998
PAB 0.999075
PEN 3.646603
PGK 4.081723
PHP 55.598034
PKR 281.336533
PLN 3.767709
PYG 7985.557659
QAR 3.641671
RON 4.393296
RSD 103.209898
RUB 80.498987
RWF 1414.909075
SAR 3.750535
SBD 8.340429
SCR 14.209063
SDG 600.503701
SEK 9.64403
SGD 1.288755
SHP 0.785843
SLE 22.79025
SLL 20969.483762
SOS 571.000837
SRD 36.850485
STD 20697.981008
SVC 8.742019
SYP 13001.866678
SZL 18.288054
THB 32.874025
TJS 10.390295
TMT 3.5
TND 2.989565
TOP 2.342101
TRY 38.562802
TTD 6.786139
TWD 29.179726
TZS 2685.999946
UAH 41.54172
UGX 3653.736075
UYU 41.92682
UZS 12902.998547
VES 86.73797
VND 25957.5
VUV 121.092427
WST 2.778524
XAF 577.655762
XAG 0.031022
XAU 0.000302
XCD 2.70255
XDR 0.72166
XOF 577.655762
XPF 105.023997
YER 244.649854
ZAR 18.29497
ZMK 9001.201128
ZMW 27.548765
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.1700

    896.44

    -0.13%

  • BEL20

    23.8100

    4517.2

    +0.53%

  • PX1

    -42.7400

    7727.93

    -0.55%

  • ISEQ

    304.9700

    10678.12

    +2.94%

  • OSEBX

    4.6800

    1514.89

    +0.31%

  • PSI20

    34.1300

    6999.68

    +0.49%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    13.1100

    2927.29

    +0.45%

  • N150

    10.7300

    3470.95

    +0.31%

Le modèle de financement des infrastructures est "à bout de souffle", alerte Bayrou
Le modèle de financement des infrastructures est "à bout de souffle", alerte Bayrou / Photo: © POOL/AFP

Le modèle de financement des infrastructures est "à bout de souffle", alerte Bayrou

"Notre modèle de financement des infrastructures de transport est aujourd'hui à bout de souffle", a déclaré lundi le Premier ministre François Bayrou, lors du lancement à Marseille d'une grande conférence qui va durer deux mois et doit dégager des pistes de financement pour les transports de demain.

Taille du texte:

"Plusieurs dizaines de milliards d'euros sont nécessaires pour régénérer et moderniser notre réseau ferroviaire, ainsi que nos routes et autoroutes non concédées", a insisté le Premier ministre, alors que la France doit trouver 40 milliards d'économie pour son budget 2026.

La conférence, baptisée Ambition France Transports et présidée par l'ancien secrétaire d'État aux Transports Dominique Bussereau, doit proposer des scénarios pour sécuriser des financements pérennes avec trois ambitions: régénérer et moderniser les réseaux de transports, augmenter l'offre et accélérer la transition écologique.

Pour atteindre les objectifs fixés lors de la troisième stratégie nationale bas carbone, la fréquentation des transports publics doit augmenter de 25% d'ici 2030.

Le secteur des transports est responsable d'un tiers du total des émissions de gaz à effet de serre en France, l'immense majorité à cause de la route. Les infrastructures de transport doivent aussi s'adapter au changement climatique avec les vagues de chaleur, inondations ou glissements de terrains qui viennent accélérer la dégradation des ouvrages.

- Normes -

"Les engagements de l'État n'ont cessé de s'accumuler sans mettre les moyens en face", a souligné François Bayrou.

En 2023, la Première ministre de l'époque Élisabeth Borne annonçait notamment un plan d'investissements de 100 milliards d'euros pour le ferroviaire d'ici 2040. Une promesse qui peine aujourd'hui à se concrétiser.

"Les 100 milliards n'ont pas été totalement budgétisés, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais pour autant, il en reste quelque chose", a répondu le ministre chargé des Transports Philippe Tabarot, soulignant l'augmentation des investissements pour l'entretien du réseau ferroviaire. Une hausse des crédits uniquement permis par les bénéfices de la SNCF.

François Bayrou a aussi critiqué "la passion française pour la production de normes" qui "fait que les délais entre les premières études et la mise en service des projets peuvent dépasser 10 ans voire même plus".

Ambition France Transports, dont les travaux doivent se terminer mi-juillet, sera organisée sous forme de quatre ateliers, réunissant chacun entre 10 et 15 participants (élus, professionnels, économistes).

- Avenir des autoroutes -

L'un portera sur le financement des transports du quotidien et en particulier les Serm (Services express régionaux métropolitains, les fameux RER métropolitains annoncés en 2022). Un atelier concernera la mobilité routière et notamment l'avenir des concessions autoroutières qui arrivent toutes à échéance entre 2031 et 2036, un autre le ferroviaire et un dernier le fret.

La fin des concessions autoroutières, exploitées dans leur immense majorité par trois grands groupes (Vinci, Eiffage et l'Espagnol Abertis), devrait occuper une grande partie des débats.

Elle "offre une opportunité sans précédent pour les pouvoirs publics de rediriger les recettes des péages de manière durable vers les projets de transport", a relevé François Bayrou.

"Je me souviens qu'en 2005, j'avais été bien seul à m'émouvoir, lorsque le gouvernement avait décidé de céder ses parts dans les sociétés concessionnaires d'autoroutes", a-t-il rappelé.

"L'État, je le crois, s'est volontairement privé d'une ressource qui était le véritable patrimoine des Français et qui aurait pu abonder de manière pérenne le secteur des transports pour trouver de nouveaux investissements, de nouveaux financements", a-t-il poursuivi, sans vouloir révéler quel modèle aurait sa préférence à l'avenir.

Doit-on conserver les concessions? Passer à la gestion directe? Financer l'entretien par le péage ou bien par l'impôt? Et surtout, doit-on mettre la route à contribution pour financer le ferroviaire? Aucune piste ne sera écartée, assurent les organisateurs de la conférence.

Les sociétés concessionnaires réalisent environ 13 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an. Pour défendre leur modèle, elles affirment assumer de nombreux investissements, à commencer par l'installation de bornes électriques dont le nombre sur les aires d'autoroute devra être multiplié par dix d'ici 2035 pour répondre à la demande, selon l'une d'entre elles.

L.Kwan--ThChM