The China Mail - L'Inde et le Pakistan dans leur pire affrontement depuis 20 ans, au moins 38 morts

USD -
AED 3.672975
AFN 71.500934
ALL 86.604905
AMD 389.279726
ANG 1.80229
AOA 914.999901
ARS 1144.728698
AUD 1.55643
AWG 1.8025
AZN 1.70093
BAM 1.72067
BBD 2.019048
BDT 121.496602
BGN 1.730755
BHD 0.376941
BIF 2933.5
BMD 1
BND 1.291083
BOB 6.910295
BRL 5.744904
BSD 1.000022
BTN 84.710644
BWP 13.559277
BYN 3.27258
BYR 19600
BZD 2.008666
CAD 1.38385
CDF 2874.999669
CHF 0.8236
CLF 0.024666
CLP 946.529951
CNY 7.22535
CNH 7.228035
COP 4297.75
CRC 506.081869
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.39745
CZK 22.011997
DJF 177.71985
DKK 6.600204
DOP 58.904372
DZD 132.831925
EGP 50.616702
ERN 15
ETB 132.650026
EUR 0.884285
FJD 2.263502
FKP 0.748092
GBP 0.752389
GEL 2.755037
GGP 0.748092
GHS 13.350385
GIP 0.748092
GMD 71.499252
GNF 8655.496166
GTQ 7.693661
GYD 209.209328
HKD 7.761885
HNL 25.903383
HRK 6.665505
HTG 130.69969
HUF 357.455025
IDR 16506.7
ILS 3.585195
IMP 0.748092
INR 84.82165
IQD 1310
IRR 42112.497863
ISK 129.569687
JEP 0.748092
JMD 158.694409
JOD 0.709202
JPY 143.761991
KES 129.249505
KGS 87.45037
KHR 4003.290617
KMF 433.506916
KPW 899.977045
KRW 1398.250448
KWD 0.30678
KYD 0.8333
KZT 514.510701
LAK 21624.808084
LBP 89598.835086
LKR 299.390713
LRD 199.99736
LSL 18.289183
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.459024
MAD 9.216381
MDL 17.094491
MGA 4445.00008
MKD 54.455336
MMK 2099.476264
MNT 3576.208671
MOP 7.993577
MRU 39.616417
MUR 45.439713
MVR 15.410292
MWK 1733.996736
MXN 19.589008
MYR 4.239015
MZN 63.926049
NAD 18.29039
NGN 1607.590433
NIO 36.793309
NOK 10.36751
NPR 135.53703
NZD 1.682694
OMR 0.38502
PAB 1.000031
PEN 3.6544
PGK 4.030085
PHP 55.550333
PKR 281.368849
PLN 3.779743
PYG 7991.90604
QAR 3.645449
RON 4.528699
RSD 103.134417
RUB 80.612283
RWF 1436.521448
SAR 3.750791
SBD 8.350849
SCR 14.213391
SDG 600.496896
SEK 9.66131
SGD 1.293801
SHP 0.785843
SLE 22.730038
SLL 20969.483762
SOS 571.45371
SRD 36.818956
STD 20697.981008
SVC 8.749395
SYP 13001.645496
SZL 18.27948
THB 32.89805
TJS 10.374858
TMT 3.51
TND 2.981502
TOP 2.342101
TRY 38.63292
TTD 6.786178
TWD 30.405701
TZS 2690.99981
UAH 41.438877
UGX 3658.997933
UYU 41.868649
UZS 12924.999848
VES 91.098215
VND 25962.5
VUV 120.667614
WST 2.663993
XAF 577.139891
XAG 0.030816
XAU 0.000297
XCD 2.702549
XDR 0.718649
XOF 576.000314
XPF 104.929283
YER 244.50406
ZAR 18.260345
ZMK 9001.200902
ZMW 26.724384
ZWL 321.999592
  • AEX

    0.4500

    896.02

    +0.05%

  • BEL20

    -50.9000

    4414.4

    -1.14%

  • PX1

    -70.0400

    7626.84

    -0.91%

  • ISEQ

    125.9800

    10801.97

    +1.18%

  • OSEBX

    3.9200

    1512.95

    +0.26%

  • PSI20

    13.3200

    7021.62

    +0.19%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -94.5700

    2779.85

    -3.29%

  • N150

    -12.5100

    3461.78

    -0.36%

L'Inde et le Pakistan dans leur pire affrontement depuis 20 ans, au moins 38 morts
L'Inde et le Pakistan dans leur pire affrontement depuis 20 ans, au moins 38 morts / Photo: © AFP

L'Inde et le Pakistan dans leur pire affrontement depuis 20 ans, au moins 38 morts

L'Inde et le Pakistan se sont violemment bombardés mercredi, faisant au moins 26 morts côté pakistanais et 12 côté indien, la confrontation militaire la plus grave entre les deux pays depuis deux décennies.

Taille du texte:

Depuis que des tireurs ont abattu 26 hommes au Cachemire indien le 22 avril, le feu couvait entre les deux puissances nucléaires, rivales depuis leur partition en 1947.

L'escalade des tensions a viré à l'affrontement militaire dans la nuit de mardi à mercredi -- déclenchant aussitôt les propositions de médiation de Pékin et de Londres, tandis que l'ONU, Moscou, Washington et Paris appelaient à la retenue.

Les deux armées ont échangé des tirs d'artillerie le long de leur frontière contestée au Cachemire, après des frappes indiennes sur le sol pakistanais en représailles à l'attentat de Pahalgam.

Les missiles indiens qui ont plu sur six villes au Cachemire et au Pendjab pakistanais et les échanges de tirs qui ont suivi ont tué au moins 26 civils et en ont blessé 46 autres, a indiqué le porte-parole de l'armée d'Islamabad, le lieutenant-général Ahmed Chaudhry.

Ces tirs ont également endommagé le barrage hydroélectrique de Neelum-Jhelum, a-t-il ajouté.

- Avions au sol -

L'Inde a pour sa part fait état d'au moins 12 morts et 38 blessés dans le village cachemiri indien de Poonch (nord-ouest) lors des tirs d'artillerie.

Engagée dans la nuit, la bataille s'est poursuivie le matin autour de la localité, cible de nombreux obus pakistanais, selon des journalistes de l'AFP.

"Nous avons été réveillés par des tirs (...) j'ai vu des obus tomber (...) j'ai eu peur que le toit ne s'écroule", a rapporté à l'agence Press Trust of India (PTI) un habitant de Poonch, Farooq.

De violentes explosions ont aussi secoué plus tôt dans la nuit les alentours de Srinagar, la principale ville de la partie indienne du Cachemire.

De l'autre côté de la frontière de facto au Cachemire, Mohammed Salman, qui vit près d'une mosquée visée par des missiles indiens à Muzaffarabad a raconté à l'AFP la "panique partout". "Il y a eu des bruits terribles dans la nuit", lâche-t-il.

"Nous allons vers des zones plus sûres, nous sommes sans abri maintenant", se lamente Tariq Mir, 24 ans, touché à la jambe par des éclats d'obus.

Dans la même villes, des observateurs militaires des Nations unies déployés dans la zone disputée inspectaient les dégâts.

Le sort de leurs pilotes n'a pas été précisé, alors que nombre des zones touchées par les tirs et les frappes ne sont pas accessibles à la presse.

Le Comité de la sécurité nationale, convoqué uniquement pour les urgences extrêmes à Islamabad, a réclamé que le monde fasse "rendre des comptes" à l'Inde, tandis que son allié, Ankara, a pointé du doigt New Delhi.

"L'attaque conduite la nuit dernière par l'Inde fait courir le risque d'une guerre totale", a dit le ministère turc des Affaires étrangères.

Sitôt après l'attentat de Pahalgam, l'Inde avait mis en cause le Pakistan, qui a démenti toute responsabilité.

- "Un grand boum" -

L'un des sites ciblés dans la nuit par l'armée indienne est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba (LeT).

L'Inde accuse ce groupe, soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008, d'avoir mené l'attaque du 22 avril.

Au Pendjab pakistanais, Mohammed Khourram, un habitant de Mouridke, une autre ville visée, a raconté à l'AFP avoir entendu "un grand boum, très bizarre".

"J'ai eu très peur, comme si c'était un tremblement de terre. Puis un missile est arrivé et a frappé, et un second une minute après, trois ou quatre ont suivi pendant les trois ou quatre minutes suivantes", a-t-il poursuivi.

Les représailles indiennes ont été accueillies avec satisfaction dans les rues de New Delhi.

Le Premier ministre Narendra Modi "a vengé les morts (du 22 avril)", s'est réjoui auprès de l'AFP G.B. Rajakumar, un chauffeur de la capitale.

"Nous sommes très fiers de notre armée qui a riposté en pleine nuit. Tant que l'Inde se comportera comme ça, nous continuerons à nous battre", a lancé à l'AFP Mohamed Moudassir, un habitant de Karachi, sur la côte pakistanaise.

Quelques heures après le déclenchement des hostilités d'ampleur, pour Praveen Donthi, du centre de réflexion International Crisis Group (ICG), "l'escalade a atteint un niveau supérieur à celui de la dernière crise survenue en 2019, avec des conséquences potentielles terribles".

- Guerre de l'eau -

Cette année-là, New Delhi avait frappé le sol pakistanais après une attaque meurtrière contre un de ses convois militaires au Cachemire.

La porte-parole de l'armée indienne a assuré que les cibles visées mercredi avaient été "choisies pour éviter tout dommage aux infrastructures civiles ou toutes pertes civiles".

New Delhi doit accueillir mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui était lundi à Islamabad pour une médiation.

Mardi soir, Narendra Modi avait annoncé son intention de "couper l'eau" des fleuves qui prennent leur source en Inde et irriguent le Pakistan - une menace impossible à mettre à exécution à court terme, selon les experts.

Dès le lendemain de l'attentat, l'Inde s'était retiré du traité de partage des eaux signé en 1960 avec son voisin.

Mardi, le Pakistan l'avait accusé de modifier le débit du fleuve Chenab, l'un des trois placés sous son contrôle selon ce traité.

burs-pa/jma/ybl

Y.Parker--ThChM