The China Mail - Retour au calme à la frontière Inde-Pakistan, Modi promet une "réponse ferme" en cas d'attaque

USD -
AED 3.673045
AFN 72.000284
ALL 88.355584
AMD 388.86008
ANG 1.80229
AOA 916.999931
ARS 1130.4899
AUD 1.572235
AWG 1.8025
AZN 1.675304
BAM 1.761768
BBD 2.015296
BDT 121.265623
BGN 1.76303
BHD 0.376989
BIF 2934
BMD 1
BND 1.304975
BOB 6.92193
BRL 5.702402
BSD 0.998144
BTN 84.785507
BWP 13.625861
BYN 3.26649
BYR 19600
BZD 2.004873
CAD 1.401006
CDF 2870.00014
CHF 0.84644
CLF 0.024665
CLP 946.513983
CNY 7.203302
CNH 7.203275
COP 4223.5
CRC 506.909536
CUC 1
CUP 26.5
CVE 99.950281
CZK 22.549029
DJF 177.719743
DKK 6.73574
DOP 58.788949
DZD 133.89795
EGP 50.511498
ERN 15
ETB 132.025015
EUR 0.902985
FJD 2.269201
FKP 0.751765
GBP 0.759202
GEL 2.740161
GGP 0.751765
GHS 13.02497
GIP 0.751765
GMD 71.499385
GNF 8643.993749
GTQ 7.676855
GYD 208.831253
HKD 7.79241
HNL 25.928378
HRK 6.800903
HTG 130.551502
HUF 365.690357
IDR 16704.5
ILS 3.56837
IMP 0.751765
INR 84.941897
IQD 1307.496892
IRR 42100.000227
ISK 132.4596
JEP 0.751765
JMD 158.647372
JOD 0.709303
JPY 148.580018
KES 129.24985
KGS 87.450006
KHR 3994.252744
KMF 436.509247
KPW 899.999913
KRW 1420.760198
KWD 0.30748
KYD 0.831723
KZT 510.585013
LAK 21580.135033
LBP 89428.92275
LKR 298.3082
LRD 199.620757
LSL 18.294547
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.469605
MAD 9.312921
MDL 17.266835
MGA 4486.102541
MKD 55.517713
MMK 2099.691958
MNT 3573.956258
MOP 8.011224
MRU 39.597895
MUR 45.71013
MVR 15.397187
MWK 1730.807344
MXN 19.607785
MYR 4.297013
MZN 63.912179
NAD 18.295948
NGN 1602.269904
NIO 36.726752
NOK 10.464295
NPR 135.656631
NZD 1.709694
OMR 0.385025
PAB 0.998113
PEN 3.646011
PGK 4.142739
PHP 55.950501
PKR 280.971299
PLN 3.831603
PYG 7974.777615
QAR 3.641932
RON 4.6068
RSD 105.588887
RUB 80.498217
RWF 1428.783764
SAR 3.750869
SBD 8.343881
SCR 14.214509
SDG 600.501722
SEK 9.84129
SGD 1.307425
SHP 0.785843
SLE 22.750253
SLL 20969.483762
SOS 570.419617
SRD 36.199504
STD 20697.981008
SVC 8.733172
SYP 13001.862587
SZL 18.292705
THB 33.491499
TJS 10.400007
TMT 3.51
TND 3.037043
TOP 2.342104
TRY 38.770125
TTD 6.775309
TWD 30.372699
TZS 2695.000263
UAH 41.462525
UGX 3652.676002
UYU 41.715647
UZS 12855.309087
VES 92.71499
VND 25971
VUV 121.003465
WST 2.778524
XAF 590.90168
XAG 0.030831
XAU 0.00031
XCD 2.70255
XDR 0.724866
XOF 300.519847
XPF 107.429344
YER 244.450291
ZAR 18.31006
ZMK 9001.199053
ZMW 26.279733
ZWL 321.999592
  • AEX

    16.3000

    922.08

    +1.8%

  • BEL20

    35.8700

    4410.05

    +0.82%

  • PX1

    106.0900

    7850.1

    +1.37%

  • ISEQ

    217.6700

    11101.02

    +2%

  • OSEBX

    14.9000

    1520.32

    +0.99%

  • PSI20

    122.9900

    7110.83

    +1.76%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    12.3200

    2579.72

    +0.48%

  • N150

    54.2900

    3557.19

    +1.55%

Retour au calme à la frontière Inde-Pakistan, Modi promet une "réponse ferme" en cas d'attaque
Retour au calme à la frontière Inde-Pakistan, Modi promet une "réponse ferme" en cas d'attaque / Photo: © AFP

Retour au calme à la frontière Inde-Pakistan, Modi promet une "réponse ferme" en cas d'attaque

Le Premier ministre indien Narendra Modi a promis lundi "une réponse ferme" à toute nouvelle "attaque terroriste", deux jours après le cessez-le-feu qui mis fin à la plus grave confrontation militaire de son pays avec le Pakistan depuis des décennies.

Taille du texte:

S'exprimant pour la première fois depuis le début des hostilités mercredi, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou à New Delhi a une nouvelle fois accusé son voisin et rival d'avoir attaqué l'Inde plutôt que de combattre le terrorisme.

Cette nouvelle crise entre les deux puissances nucléaires avait commencé quand des hommes armés avaient abattu 26 hommes, majoritairement hindous, sur un site touristique au Cachemire indien. L'Inde avait promis de répondre, accusant un groupe jihadiste soutenu par Islamabad. Le Pakistan dément tout lien.

Le Pakistan a choisi d'"attaquer" l'Inde plutôt que de combattre le terrorisme, a taclé lundi soir M. Modi, qui a assuré que son pays "ne tolèrera pas de chantage nucléaire".

Si la rhétorique belliqueuse est toujours de mise dans les discours, sur le terrain, pour la première fois depuis plusieurs nuits, l'armée indienne n'a fait lundi état d'aucun incident significatif le long de la "ligne de contrôle" (LoC) qui sépare le Cachemire que les deux voisins se disputent depuis leur douloureuse partition en 1947.

La semaine dernière, ils s'étaient retrouvés au seuil d'une nouvelle guerre ouverte, échangeant attaques de drones, tirs d'artillerie et frappes de missiles, jusqu'à ce que le président américain Donald Trump annonce à la surprise générale le cessez-le-feu samedi.

Lundi, il a assuré avoir arrêté "un conflit nucléaire".

Tout avait démarré mercredi avant l'aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des mosquées et des écoles coraniques que New Delhi présente comme des "camps terroristes". Une vingtaine de civils ont péri dans ces frappes.

Le Pakistan a aussitôt riposté, replongeant les deux voisins dans les pires heures de leur dernier conflit ouvert en 1999.

Selon leurs décomptes très partiels, ces combats ont tué une soixantaine de civils des deux camps.

- Contact téléphonique -

Quelques heures après l'annonce du cessez-le-feu, l'Inde et le Pakistan se sont accusés de "violations répétées" de la trêve, alors que de violentes détonations secouaient durant la nuit Srinagar, la principale ville du Cachemire indien, et plusieurs endroits du territoire indien.

Mais le calme est revenu à l'aube des deux côtés de la frontière, ont constaté les journalistes de l'AFP.

Des responsables militaires des deux pays doivent échanger au téléphone lundi "en soirée" pour discuter de la situation sur le terrain, a fait savoir l'état-major indien.

Ces haut-gradés "discutent éléments tactiques et violations du cessez-le-feu", explique à l'AFP le chercheur Abdul Basit. "Ces discussions entre militaires peuvent seulement limiter les hostilités, pas résoudre des questions politiques".

Dimanche soir, les hauts-gradés des deux camps se sont bruyamment félicités, photos et vidéos à l'appui, d'avoir rempli leur mission, en évitant soigneusement de faire état de leurs pertes.

"Les pertes font partie du combat", a concédé devant la presse le général AK Barthi, de l'armée de l'air indienne. "Mais la seule question est de savoir si nous avons atteint notre objectif. Et la réponse à cette question est un oui éclatant".

Le même aviateur a refusé de commenter les affirmations du Pakistan, qui dit avoir abattu cinq chasseurs indiens dont trois Rafale dernier cri de fabrication française. "Tous nos pilotes sont rentrés", s'est-il contenté d'assurer.

Deux heures plus tard, le porte-parole de l'armée pakistanaise, le général Ahmed Chaudhry, a salué avec le même enthousiasme "un succès sur le champ de bataille" de ses troupes.

- Prudence -

"Nous avons tenu la promesse que nous avions faite à notre peuple", a-t-il ajouté, se vantant que "des dizaines de drones pakistanais ont survolé l'Inde, notamment New Delhi".

Signe du retour à la normale, l'Autorité indienne de l'aviation civile a annoncé lundi la réouverture "immédiate" au trafic aérien de 32 aéroports du quart nord-ouest de son territoire.

Malgré ce cessez-le-feu, la prudence reste toutefois de mise dans les populations, encore sous le choc de la violence des derniers jours.

"Un cessez-le-feu signifie que tout est réglé mais ce n'est clairement pas le cas", a confié à l'AFP Kuldeep Raj, 56 ans, un habitant du village indien de Kotmaira, cible samedi soir de tirs d'artillerie pakistanais malgré la trêve.

"Cela fait 50 ans que je vis le long de la LoC. Les trêves sont annoncées et les échanges de tirs reprennent quelques jours plus tard", a lancé en écho Mohammed Munir, un fonctionnaire pakistanais de 53 ans vivant à Chakhoti.

L'Inde et le Pakistan revendiquent l'entière souveraineté du Cachemire depuis leur indépendance en 1947.

En annonçant le cessez-le-feu, Donald Trump avait évoqué samedi des discussions en vue d'une "solution au Cachemire". Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois rapidement écarté cette éventualité.

"Les relations (entre les deux pays) vont rester hostiles, les relations vont rester difficiles", prédit Praveen Donthi, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG).

burs-pa/sbh/cls

L.Johnson--ThChM