The China Mail - Municipales à Paris, Lyon, Marseille: désaveu en vue au Sénat pour la réforme du scrutin

USD -
AED 3.672996
AFN 68.999778
ALL 83.802273
AMD 383.560055
ANG 1.789783
AOA 916.999692
ARS 1313.755599
AUD 1.525786
AWG 1.8015
AZN 1.703157
BAM 1.670289
BBD 2.020291
BDT 121.578055
BGN 1.67058
BHD 0.377001
BIF 2955
BMD 1
BND 1.280733
BOB 6.914192
BRL 5.392902
BSD 1.000623
BTN 87.500907
BWP 13.354
BYN 3.308539
BYR 19600
BZD 2.009949
CAD 1.37525
CDF 2890.000046
CHF 0.804975
CLF 0.024296
CLP 953.119651
CNY 7.17455
CNH 7.180825
COP 4023.5
CRC 506.076159
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.549902
CZK 20.882801
DJF 177.720378
DKK 6.37183
DOP 61.64965
DZD 129.526615
EGP 48.314901
ERN 15
ETB 140.197406
EUR 0.853799
FJD 2.24675
FKP 0.740335
GBP 0.736125
GEL 2.694985
GGP 0.740335
GHS 10.52501
GIP 0.740335
GMD 72.501063
GNF 8674.999867
GTQ 7.674834
GYD 209.338372
HKD 7.849195
HNL 26.350047
HRK 6.433201
HTG 130.976882
HUF 337.430982
IDR 16116
ILS 3.379795
IMP 0.740335
INR 87.45055
IQD 1310
IRR 42125.000353
ISK 122.270124
JEP 0.740335
JMD 160.359029
JOD 0.708966
JPY 146.885967
KES 129.503019
KGS 87.350389
KHR 4007.000188
KMF 420.503027
KPW 899.937534
KRW 1379.38982
KWD 0.305401
KYD 0.833846
KZT 538.471721
LAK 21599.999982
LBP 89360.702309
LKR 301.058556
LRD 201.508683
LSL 17.520099
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.42498
MAD 8.996497
MDL 16.705097
MGA 4439.999791
MKD 52.571551
MMK 2099.235265
MNT 3596.390082
MOP 8.090214
MRU 39.939687
MUR 45.429938
MVR 15.398872
MWK 1736.501624
MXN 18.634197
MYR 4.2075
MZN 63.960193
NAD 17.520227
NGN 1533.406681
NIO 36.750358
NOK 10.18285
NPR 140.001281
NZD 1.671055
OMR 0.384428
PAB 1.000576
PEN 3.54099
PGK 4.148502
PHP 56.643976
PKR 282.449891
PLN 3.630674
PYG 7494.865215
QAR 3.640501
RON 4.321802
RSD 100.046989
RUB 79.450328
RWF 1444
SAR 3.752258
SBD 8.223773
SCR 14.184609
SDG 600.498421
SEK 9.53742
SGD 1.279565
SHP 0.785843
SLE 23.20406
SLL 20969.49797
SOS 571.498139
SRD 37.549007
STD 20697.981008
STN 21.3
SVC 8.755396
SYP 13001.950021
SZL 17.520106
THB 32.260077
TJS 9.330344
TMT 3.51
TND 2.8705
TOP 2.342095
TRY 40.783685
TTD 6.795221
TWD 29.957599
TZS 2605.000217
UAH 41.545432
UGX 3560.296165
UYU 40.070542
UZS 12524.999736
VES 133.353944
VND 26290
VUV 119.550084
WST 2.658125
XAF 560.208896
XAG 0.025944
XAU 0.000297
XCD 2.70255
XCG 1.803361
XDR 0.702337
XOF 559.498803
XPF 102.250314
YER 240.275027
ZAR 17.503989
ZMK 9001.196439
ZMW 23.03905
ZWL 321.999592
  • AEX

    5.1000

    900.11

    +0.57%

  • BEL20

    21.7300

    4746.15

    +0.46%

  • PX1

    51.1800

    7804.97

    +0.66%

  • ISEQ

    103.4800

    11601.09

    +0.9%

  • OSEBX

    2.9200

    1626.56

    +0.18%

  • PSI20

    4.6500

    7759.56

    +0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    1.8500

    3080.93

    +0.06%

  • N150

    10.7600

    3719.42

    +0.29%

Municipales à Paris, Lyon, Marseille: désaveu en vue au Sénat pour la réforme du scrutin
Municipales à Paris, Lyon, Marseille: désaveu en vue au Sénat pour la réforme du scrutin / Photo: © AFP/Archives

Municipales à Paris, Lyon, Marseille: désaveu en vue au Sénat pour la réforme du scrutin

Critiquée de toutes parts dans l'hémicycle du Sénat, la réforme du scrutin municipal pour Paris, Lyon et Marseille semble promise à un rejet massif mardi à la chambre haute, un contretemps majeur pour ses soutiens dont le gouvernement, à moins d'un an des élections.

Taille du texte:

La droite y est hostile, l'immense majorité de la gauche aussi, et même le bloc central peine à y trouver son compte: la proposition de loi d'origine macroniste risque d'être très largement désavouée lors des débats, qui commenceront dans l'après-midi au Palais du Luxembourg.

Adoptée à l'Assemblée nationale début avril avec l'appui de l'exécutif, la réforme mettrait fin au mode de scrutin mis en place en 1982, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d'arrondissement et au conseil municipal.

Elle prévoit à la place d'instaurer deux scrutins, l'un pour élire les conseillers d'arrondissement ou de secteur, l'autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. Le texte propose aussi d'abaisser à 25% la prime majoritaire pour la liste arrivée en tête, au lieu de 50%, comme c'est aujourd'hui le cas partout en France.

Ces évolutions majeures sont justifiées par une formule très simple, argument-massue des soutiens du texte: "Un Parisien égale une voix, un Lyonnais égale une voix, un Marseillais égale une voix."

- LR et PS opposés -

Mais derrière cette justification se cachent également d'importants enjeux politiques, chaque parti ayant sorti la calculette pour essayer d'anticiper l'impact de la réforme sur son score aux municipales de mars 2026.

Au Sénat, force est de constater que les calculs n'ont pas donné satisfaction.

Le texte avait prospéré à l'Assemblée grâce à une majorité atypique composée du bloc central, des Insoumis et du Rassemblement national... Mais LFI ne compte aucun élu au Sénat, le RN seulement une poignée et le groupe macroniste une vingtaine.

A la chambre haute, la balance semble au contraire pencher très largement pour un rejet, d'autant plus que le président du Sénat Gérard Larcher (Les Républicains) lui-même ne s'est pas privé pour dire tout le mal qu'il pensait de la démarche.

"Est-ce bien sage de faire évoluer ainsi un mode de scrutin moins d'un an avant les élections municipales ?" a par ailleurs questionné Mathieu Darnaud, chef des sénateurs LR, première force de la Haute assemblée.

Si les députés LR avaient soutenu l'initiative, nombreux sont ceux qui y ont vu une stratégie dans le cadre de la campagne pour la présidence du parti, entre un Laurent Wauquiez favorable à cette réforme voulue par Rachida Dati - pressentie pour candidater à Paris - et un Bruno Retailleau vivement opposé. Sans surprise, les sénateurs LR suivront massivement la position du ministre de l'Intérieur, ancien chef du groupe au Sénat.

Les socialistes, deuxième groupe du Sénat, ont la même vision, à l'exception de leurs élus marseillais. "C'est un texte mal écrit, qui mélange trois situations totalement différentes sur le plan juridique", regrette leur chef de file Patrick Kanner.

- Texte en sursis -

Le rejet probable du Sénat placerait le gouvernement dans une situation délicate sur ce texte. Convoquera-t-il une commission mixte paritaire (CMP), réunion de sept sénateurs et sept députés chargés de négocier pour aboutir à un texte commun ?

"La logique serait de voir en CMP si un compromis est possible", avance une source gouvernementale, refusant néanmoins de "se placer dans le cas de figure d'une issue défavorable" des débats dans l'hémicycle du Sénat.

Si aucun accord n'émerge, l'exécutif peut également décider de donner le dernier mot à l'Assemblée nationale... Mais il faudra l'assumer auprès de ses alliés. En effet, le Premier ministre François Bayrou avait assuré en février qu'il "n'imagin(ait) pas qu'un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu'il y ait accord de l'Assemblée nationale et du Sénat".

"Si le gouvernement veut aller au bout sur sa réforme, il va se fragiliser", martèle auprès de l'AFP Lauriane Josende, désignée rapporteure par LR. "Je ne suis pas sûre que le jeu en vaille la chandelle".

J.Liv--ThChM