The China Mail - Nucléaire: pour l'Iran, le retour des inspecteurs de l'AIEA ne marque pas une reprise complète de la coopération

USD -
AED 3.672902
AFN 69.499248
ALL 84.12756
AMD 382.250335
ANG 1.789783
AOA 917.000246
ARS 1351.034928
AUD 1.536547
AWG 1.8025
AZN 1.70406
BAM 1.688422
BBD 2.013873
BDT 121.680652
BGN 1.679029
BHD 0.377046
BIF 2953
BMD 1
BND 1.289231
BOB 6.907209
BRL 5.4205
BSD 0.999599
BTN 87.778411
BWP 13.486366
BYN 3.396857
BYR 19600
BZD 2.010437
CAD 1.37914
CDF 2869.999798
CHF 0.80251
CLF 0.024699
CLP 968.949739
CNY 7.152904
CNH 7.15246
COP 4042.61
CRC 503.295593
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.125023
CZK 21.09375
DJF 177.719488
DKK 6.418835
DOP 62.950052
DZD 129.955012
EGP 48.651299
ERN 15
ETB 141.839764
EUR 0.85987
FJD 2.260985
FKP 0.741734
GBP 0.74119
GEL 2.695005
GGP 0.741734
GHS 11.149729
GIP 0.741734
GMD 71.526387
GNF 8681.000352
GTQ 7.662557
GYD 209.052375
HKD 7.78655
HNL 26.369892
HRK 6.474197
HTG 130.840153
HUF 341.169845
IDR 16370.25
ILS 3.329101
IMP 0.741734
INR 87.66825
IQD 1310
IRR 42050.00052
ISK 122.959725
JEP 0.741734
JMD 159.751718
JOD 0.708971
JPY 147.475985
KES 129.500492
KGS 87.349784
KHR 4004.999761
KMF 423.250233
KPW 900.015419
KRW 1393.49002
KWD 0.30558
KYD 0.833078
KZT 539.029317
LAK 21620.000144
LBP 89557.538566
LKR 302.142684
LRD 202.025036
LSL 17.63025
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.410087
MAD 9.042988
MDL 16.524295
MGA 4418.334621
MKD 53.126834
MMK 2099.054675
MNT 3597.17449
MOP 8.014451
MRU 39.950153
MUR 45.830138
MVR 15.410583
MWK 1735.999532
MXN 18.67348
MYR 4.234982
MZN 63.901772
NAD 17.629979
NGN 1536.490215
NIO 36.810149
NOK 10.090602
NPR 140.445112
NZD 1.70676
OMR 0.384497
PAB 0.999607
PEN 3.519701
PGK 4.228392
PHP 57.149001
PKR 281.875007
PLN 3.669713
PYG 7225.732933
QAR 3.64075
RON 4.356198
RSD 100.746041
RUB 80.350376
RWF 1446
SAR 3.752251
SBD 8.217066
SCR 15.051415
SDG 600.496831
SEK 9.539075
SGD 1.28605
SHP 0.785843
SLE 23.249932
SLL 20969.49797
SOS 571.497068
SRD 38.497294
STD 20697.981008
STN 21.4
SVC 8.746849
SYP 13002.232772
SZL 17.630216
THB 32.3905
TJS 9.521606
TMT 3.5
TND 2.884998
TOP 2.342102
TRY 41.0412
TTD 6.796707
TWD 30.56298
TZS 2502.032023
UAH 41.295021
UGX 3561.932387
UYU 39.978936
UZS 12350.219276
VES 141.606965
VND 26380
VUV 119.58468
WST 2.776302
XAF 566.283221
XAG 0.025939
XAU 0.000295
XCD 2.70255
XCG 1.801599
XDR 0.701052
XOF 566.280776
XPF 103.259584
YER 240.174965
ZAR 17.691145
ZMK 9001.203224
ZMW 23.366757
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.8100

    907.7

    +0.31%

  • BEL20

    0.4800

    4836.82

    +0.01%

  • PX1

    33.9200

    7743.93

    +0.44%

  • ISEQ

    -240.7300

    11332.76

    -2.08%

  • OSEBX

    -13.4400

    1646.08

    -0.81%

  • PSI20

    -28.2400

    7816.16

    -0.36%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    55.0600

    3391.9

    +1.65%

  • N150

    -14.1900

    3719.41

    -0.38%

Nucléaire: pour l'Iran, le retour des inspecteurs de l'AIEA ne marque pas une reprise complète de la coopération
Nucléaire: pour l'Iran, le retour des inspecteurs de l'AIEA ne marque pas une reprise complète de la coopération / Photo: © Iranian Foreign Ministry/AFP/Archives

Nucléaire: pour l'Iran, le retour des inspecteurs de l'AIEA ne marque pas une reprise complète de la coopération

Le retour en Iran des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ne marque pas une reprise complète de la coopération sur le programme nucléaire de Téhéran, suspendue en juillet, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie iranienne.

Taille du texte:

Le patron de l'AIEA, Rafael Grossi, a annoncé qu'une équipe de l'agence était de retour en Iran, malgré la suspension par Téhéran de sa coopération avec l'organisme onusien, dans le sillage de la guerre de 12 jours déclenchée le 13 juin par une attaque d'Israël sur le sol iranien.

L'Iran reproche à l'AIEA de ne pas avoir condamné les frappes israéliennes, puis américaines, qui ont visé ses installations nucléaires durant ce conflit.

Téhéran estime également que l'AIEA a une part de responsabilité dans le déclenchement de l'attaque israélienne surprise, lancée au lendemain du vote d'une résolution critique sur le programme nucléaire iranien au siège de l'agence.

Depuis juillet, une loi votée au Parlement iranien bannit en principe toute coopération avec l'AIEA.

"Aucun texte définitif n'a encore été approuvé concernant le nouveau cadre de coopération avec l'AIEA et des échanges de vues sont en cours", a clarifié mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, cité par la télévision d'Etat.

- "Modalités pratiques" -

Des inspecteurs de l'AIEA sont de retour en Iran où ils ont commencé leur travail mercredi sur le site de Bouchehr, la principale centrale nucléaire de production d'électricité en Iran, a annoncé son patron, Rafael Grossi, à des journalistes à Washington.

Cette décision a été prise "afin de surveiller le remplacement du combustible de la centrale de Bouchehr", a souligné Abbas Araghchi.

Le ministre, et principal négociateur pour le nucléaire côté iranien, n'a fait en revanche aucune mention des sites de Fordo, Natanz et Ispahan, visés par des frappes américaines en juin.

Rafael Grossi a indiqué que des discussions étaient en cours pour inspecter ces sites touchés.

Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de la République islamique, soupçonnent de longue date l'Iran de vouloir se doter de la bombe atomique.

Téhéran se défend vigoureusement d'avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire pour des besoins civils.

- La menace des sanctions -

Le retour des inspecteurs de l'AIEA intervient alors que l'Iran a repris des négociations avec Paris, Berlin et Londres, qui menacent de rétablir les sanctions contre Téhéran.

L'Iran a déclaré mardi "négocier de toutes ses forces" pour empêcher les Européens de déclencher le mécanisme de rétablissement des sanctions prévu par l'accord international conclu en 2015 sur le nucléaire iranien.

Le trio européen avait trouvé avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis cet accord avec l'Iran prévoyant d'importantes restrictions à son programme nucléaire en échange d'une levée progressive des sanctions de l'ONU.

Washington a décidé de s'en retirer en 2018 sous la première présidence de Donald Trump et a rétabli ses propres sanctions. Depuis, Téhéran s'est affranchi de certains engagements pris, notamment sur l'enrichissement d'uranium.

Paris, Londres et Berlin menacent d'activer une clause prévue par l'accord de 2015, et qui expire le 18 octobre, pour rétablir les sanctions internationales, si aucune solution négociée n'est trouvée d'ici fin août. L'Iran conteste leur légitimité à le faire.

Téhéran a appelé mardi les Européens et le Conseil de sécurité de l'ONU à faire le "bon choix" après de nouveaux pourparlers mardi à Genève.

Moscou a de son côté proposé mardi au Conseil de sécurité de repousser de six mois, "jusqu'au 18 avril 2026" la date limite pour l'activation du mécanisme de rétablissement des sanctions, selon un projet de résolution consulté par l'AFP.

Selon l'AIEA, l'Iran est le seul pays non doté de l'arme nucléaire à enrichir de l'uranium à un niveau élevé (60%), bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord de 2015.

Pour fabriquer une bombe, l'enrichissement doit être poussé jusqu'à 90%, d'après l'AIEA.

B.Carter--ThChM