The China Mail - La Norvège aux urnes pour des législatives à suspense

USD -
AED 3.672497
AFN 68.189257
ALL 82.403451
AMD 382.522327
ANG 1.789783
AOA 917.000081
ARS 1422.929002
AUD 1.517795
AWG 1.8
AZN 1.703065
BAM 1.667299
BBD 2.007762
BDT 121.658255
BGN 1.662986
BHD 0.376988
BIF 2974.279193
BMD 1
BND 1.280132
BOB 6.932208
BRL 5.419197
BSD 0.996867
BTN 87.703235
BWP 13.347956
BYN 3.370527
BYR 19600
BZD 2.004871
CAD 1.38045
CDF 2874.999775
CHF 0.79361
CLF 0.02474
CLP 970.539937
CNY 7.12985
CNH 7.123355
COP 3939
CRC 504.129526
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.298309
CZK 20.693903
DJF 177.516503
DKK 6.348703
DOP 63.650126
DZD 129.526846
EGP 48.19895
ERN 15
ETB 142.199722
EUR 0.85024
FJD 2.2692
FKP 0.741147
GBP 0.738185
GEL 2.698616
GGP 0.741147
GHS 12.110538
GIP 0.741147
GMD 72.495489
GNF 8644.163617
GTQ 7.664733
GYD 209.134113
HKD 7.79275
HNL 26.160244
HRK 6.405404
HTG 130.436076
HUF 334.050097
IDR 16478.5
ILS 3.323201
IMP 0.741147
INR 87.98665
IQD 1310
IRR 42050.000144
ISK 121.930322
JEP 0.741147
JMD 160.003741
JOD 0.709013
JPY 147.532965
KES 129.506631
KGS 87.449869
KHR 4004.999874
KMF 419.496752
KPW 899.988882
KRW 1386.230052
KWD 0.30531
KYD 0.830751
KZT 533.034086
LAK 21631.662395
LBP 89269.437254
LKR 301.006984
LRD 199.87503
LSL 17.510083
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.393251
MAD 9.025024
MDL 16.647326
MGA 4477.479702
MKD 52.461979
MMK 2099.802069
MNT 3594.948618
MOP 8.002822
MRU 39.934978
MUR 45.990128
MVR 15.401428
MWK 1737.000034
MXN 18.659698
MYR 4.217497
MZN 63.949948
NAD 17.509918
NGN 1507.180105
NIO 36.683287
NOK 9.988797
NPR 140.324836
NZD 1.683701
OMR 0.384492
PAB 0.999595
PEN 3.51205
PGK 4.162502
PHP 56.745019
PKR 282.861126
PLN 3.61105
PYG 7185.333486
QAR 3.64095
RON 4.312694
RSD 99.611018
RUB 82.469923
RWF 1444.462864
SAR 3.751743
SBD 8.230592
SCR 14.364603
SDG 600.496448
SEK 9.358301
SGD 1.283501
SHP 0.785843
SLE 23.340046
SLL 20969.49797
SOS 571.500833
SRD 39.115497
STD 20697.981008
STN 20.828286
SVC 8.722376
SYP 13001.955377
SZL 17.509938
THB 31.71006
TJS 9.415405
TMT 3.5
TND 2.90249
TOP 2.342101
TRY 41.273501
TTD 6.764517
TWD 30.368024
TZS 2498.592016
UAH 41.126428
UGX 3507.979268
UYU 40.14373
UZS 12449.999544
VES 153.53669
VND 26415
VUV 120.473241
WST 2.775467
XAF 557.65142
XAG 0.024187
XAU 0.000275
XCD 2.70255
XCG 1.796588
XDR 0.693539
XOF 557.65142
XPF 102.050416
YER 239.649826
ZAR 17.501205
ZMK 9001.199135
ZMW 23.89982
ZWL 321.999592
  • AEX

    6.0200

    904.68

    +0.67%

  • BEL20

    24.8000

    4793.69

    +0.52%

  • PX1

    59.8600

    7734.84

    +0.78%

  • ISEQ

    96.1100

    11402.95

    +0.85%

  • OSEBX

    6.8300

    1632.64

    +0.42%

  • PSI20

    50.0800

    7754.11

    +0.65%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    31.3700

    3595.68

    +0.88%

  • N150

    23.4400

    3629.84

    +0.65%

La Norvège aux urnes pour des législatives à suspense
La Norvège aux urnes pour des législatives à suspense / Photo: © NTB/AFP

La Norvège aux urnes pour des législatives à suspense

Les Norvégiens votent lundi pour des législatives très disputées, où les troubles géopolitiques liés à la politique de l'administration Trump et à la guerre en Ukraine pourraient bénéficier au gouvernement de gauche sortant.

Taille du texte:

Les sondages donnent une courte avance à la gauche emmenée par le Premier ministre travailliste Jonas Gahr Støre. Dans un paysage politique fragmenté, l'issue du scrutin dépendra de la capacité des neuf principaux partis à se hisser au-delà des 4% des votes, seuil qui assure une représentation au Parlement.

Alors qu'un record de 1,9 million de Norvégiens, soit plus de 47% du corps électoral, ont déjà voté par anticipation, les premières projections devraient être connues à 21H00 (19H00 GMT) à la fermeture des derniers bureaux de vote.

"Ce qui a vraiment préoccupé les gens, c'est leur situation quotidienne, leur économie personnelle, vous savez, comment faire face à la hausse des prix", a déclaré M. Støre aux médias après avoir voté, avec son épouse, dans un lycée d'Oslo.

Pour le politologue Johannes Bergh, le dirigeant de 65 ans, fort de son expérience de Premier ministre depuis 2021 et de ministre des Affaires étrangères avant cela, a bénéficié du besoin de stabilité de la population face à l'élection de Donald Trump, aux droits de douane et à la guerre en Ukraine.

Membre de l'Otan mais pas de l'Union européenne, la Norvège partage une frontière commune avec la Russie dans l'Arctique, et son économie est très dépendante des exportations.

Selon une moyenne des sondages de septembre réalisée par www.pollofpolls.no, les travaillistes et leurs alliés pourraient remporter 88 mandats, soit trois de plus que la majorité, sur les 169 sièges au Storting, le Parlement monocaméral.

Entrepreneur de 78 ans, Knut Aga est un de ces électeurs qui dit vouloir "de la stabilité".

"L'Europe est plus ou moins en guerre. La situation n'est pas très bonne aux Etats-Unis (...) C'est pourquoi je veux être plus en sécurité", a-t-il dit à l'AFP à la sortie d'un bureau de vote à Oslo.

- "Reprendre le contrôle" -

M. Støre a aussi bénéficié de l'implosion en début d'année de l'épineuse coalition qui liait les travaillistes au parti du Centre, formation eurosceptique axée sur les intérêts ruraux, et de l'arrivée au gouvernement de l'ex-chef de l'Otan, le populaire Jens Stoltenberg, devenu ministre des Finances.

"Nous avons besoin d'une nouvelle politique en Norvège", a au contraire affirmé une de ses principales rivales, l'ex-Première ministre conservatrice Erna Solberg, en votant dans sa ville natale de Bergen (ouest).

Mathématiquement, s'il reste aux manettes, M. Støre aura vraisemblablement besoin de l'appui de l'ensemble des quatre autres forces de gauche, y compris le parti du Centre, les écologistes et les communistes.

Or, les points de discorde foisonnent: les travaillistes sont notamment favorables à la poursuite des activités pétrolières qui ont fait la fortune du royaume, tandis que les écologistes s'y opposent.

Ces deux formations sont en revanche d'accord pour entretenir des liens étroits avec l'UE, laquelle fait figure d'épouvantail pour le parti du Centre et l'extrême gauche.

Cette dernière réclame, elle, que le fonds souverain du pays, le plus gros au monde, se retire totalement d'Israël, ce que les travaillistes rejettent.

En face, la droite est également divisée: le parti conservateur de Mme Solberg est distancé dans les sondages par le parti du Progrès (FrP) de Sylvi Listhaug, formation populiste anti-immigration et désormais première force d'opposition.

Contrairement à la gauche unie derrière une candidature unique, tant Mme Listhaug, 47 ans, que Mme Solberg, 64 ans, lorgnent le poste de Premier ministre.

La première peut faire valoir de meilleures intentions de vote que la seconde, mais elle est également plus clivante, notamment pour les électeurs modérés.

"Veut-on continuer comme avant, dépenser toujours plus et garder des impôts et taxes très élevés sans en avoir plus pour notre argent que dans les pays voisins ou veut-on reprendre le contrôle et arrêter le gaspillage?", a-t-elle dit lundi au micro de la chaîne TV2.

Pour ne rien arranger, le bloc de droite compte aussi deux petits partis de centre droit, dont les Libéraux qui s'opposent au FrP sur de nombreux sujets comme le climat, l'UE et l'immigration.

J.Liv--ThChM