The China Mail - Washington avertit que le risque d'une guerre en Europe est plus fort que jamais

USD -
AED 3.673018
AFN 71.499636
ALL 87.061306
AMD 390.195672
ANG 1.80229
AOA 916.000034
ARS 1172.693095
AUD 1.55989
AWG 1.8025
AZN 1.699718
BAM 1.726572
BBD 2.025239
BDT 121.869938
BGN 1.728501
BHD 0.376935
BIF 2936
BMD 1
BND 1.310499
BOB 6.930829
BRL 5.715397
BSD 1.003041
BTN 84.76692
BWP 13.730882
BYN 3.282528
BYR 19600
BZD 2.014822
CAD 1.381835
CDF 2872.999859
CHF 0.827555
CLF 0.024698
CLP 947.759778
CNY 7.27135
CNH 7.25139
COP 4198.84
CRC 506.631944
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.341461
CZK 22.008496
DJF 177.720152
DKK 6.59382
DOP 59.032023
DZD 132.575928
EGP 50.791505
ERN 15
ETB 134.606849
EUR 0.88355
FJD 2.261504
FKP 0.749663
GBP 0.750985
GEL 2.744983
GGP 0.749663
GHS 14.293344
GIP 0.749663
GMD 71.497754
GNF 8687.515173
GTQ 7.724462
GYD 210.484964
HKD 7.75554
HNL 26.029114
HRK 6.662994
HTG 131.035244
HUF 357.020237
IDR 16452
ILS 3.62333
IMP 0.749663
INR 83.90985
IQD 1313.73847
IRR 42112.500395
ISK 128.749985
JEP 0.749663
JMD 158.78775
JOD 0.709204
JPY 145.184503
KES 129.349821
KGS 87.450048
KHR 4014.741906
KMF 434.501068
KPW 900.011381
KRW 1417.504978
KWD 0.30682
KYD 0.835783
KZT 514.647601
LAK 21686.066272
LBP 89872.479044
LKR 300.259103
LRD 200.606481
LSL 18.677031
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.475147
MAD 9.294287
MDL 17.217315
MGA 4453.70399
MKD 54.374964
MMK 2099.538189
MNT 3574.392419
MOP 8.012798
MRU 39.770298
MUR 45.520205
MVR 15.41012
MWK 1739.283964
MXN 19.56976
MYR 4.292504
MZN 63.999636
NAD 18.673816
NGN 1606.250077
NIO 36.90936
NOK 10.38069
NPR 135.627425
NZD 1.685857
OMR 0.384986
PAB 1.003032
PEN 3.677638
PGK 4.095253
PHP 55.593996
PKR 281.827034
PLN 3.78065
PYG 8033.511218
QAR 3.655833
RON 4.399198
RSD 103.446754
RUB 81.873197
RWF 1440.892679
SAR 3.750182
SBD 8.361298
SCR 14.652296
SDG 600.500744
SEK 9.70545
SGD 1.305403
SHP 0.785843
SLE 22.790523
SLL 20969.483762
SOS 573.196677
SRD 36.847032
STD 20697.981008
SVC 8.775321
SYP 13002.38052
SZL 18.660534
THB 33.143027
TJS 10.571919
TMT 3.5
TND 2.978994
TOP 2.342104
TRY 38.56613
TTD 6.792886
TWD 31.267501
TZS 2697.581986
UAH 41.609923
UGX 3674.195442
UYU 42.206459
UZS 12970.563573
VES 86.73797
VND 26005
VUV 120.584578
WST 2.773259
XAF 579.073422
XAG 0.030705
XAU 0.000307
XCD 2.702551
XDR 0.723012
XOF 579.08109
XPF 105.265016
YER 244.949563
ZAR 18.452455
ZMK 9001.191688
ZMW 27.90983
ZWL 321.999592
  • AEX

    12.9100

    890.81

    +1.47%

  • BEL20

    28.7900

    4458.1

    +0.65%

  • PX1

    109.3500

    7702.95

    +1.44%

  • ISEQ

    160.7800

    10533.89

    +1.55%

  • OSEBX

    5.9500

    1493.09

    +0.4%

  • PSI20

    -67.1200

    6924.94

    -0.96%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    70.1300

    2875.5

    +2.5%

  • N150

    28.2800

    3435.43

    +0.83%

Washington avertit que le risque d'une guerre en Europe est plus fort que jamais

Washington avertit que le risque d'une guerre en Europe est plus fort que jamais

Les Etats-Unis ont affirmé vendredi que la Russie pourrait envahir l'Ukraine avant la fin des Jeux olympiques de Pékin prévue le 20 février, ravivant plus que jamais le spectre d'une guerre en Europe dans une accélération dramatique des événements après une phase d'intense diplomatie.

Taille du texte:

"Nous continuons à voir des signes d'escalade russe, y compris l'arrivée de nouvelles forces à la frontière ukrainienne", a prévenu le conseiller de la Maison Blanche pour la sécurité nationale Jake Sullivan après une réunion virtuelle du président américain Joe Biden avec ses principaux homologues occidentaux.

"Une invasion pourrait intervenir à tout moment si Vladimir Poutine en donne l'ordre", a-t-il ajouté. "Elle pourrait commencer pendant les Jeux olympiques, malgré toutes les spéculations selon lesquelles elles n'interviendrait qu'après les Jeux", a-t-il martelé.

Selon lui, une telle offensive est une "possibilité très, très réelle", mais le renseignement américain ne sait pas si le président russe "a pris une décision définitive" ou non.

Dans la foulée de ces annonces, Wall Street a accusé un fort repli, tandis que les cours du pétrole montaient en flèche.

- Sanctions 'drastiques' -

 

Quelque 3.000 soldats américains de plus vont être prêts en Pologne "dans les prochains jours", a par ailleurs annoncé un autre haut responsable américain.

Le président Biden pourrait ainsi s'entretenir prochainement au téléphone avec son homologue russe. Le chef de l'Etat français Emmanuel Macron va lui parler à Vladimir Poutine dès samedi midi, selon l'Elysée, avant une visite à Moscou du chancelier allemand Olaf Scholz en début de semaine prochaine.

Les dirigeants occidentaux se sont entretenus vendredi après-midi alors que s'enlisent les efforts diplomatiques européens pour tenter d'éviter que la crise russo-occidentale autour de ce pays ne dégénère en guerre.

"Les alliés sont déterminés à prendre ensemble des sanctions rapides et drastiques contre la Russie en cas de nouvelles violations de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine", a tweeté le porte-parole du chancelier allemand, à l'issue de cette réunion. "Tous les efforts diplomatiques visent à persuader Moscou d'aller vers une désescalade. Le but est d'empêcher une guerre en Europe".

La téléconférence a réuni Joe Biden, Emmanuel Macron et Olaf Scholz, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, ainsi que le Premier ministre britannique, Boris Johnson, le président polonais, Andrzej Duda, ou encore le président du Conseil italien Mario Draghi et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.

- 'Bombardements aériens' -

Ursula von der Leyen a réaffirmé que "toutes les options étaient sur la table et que les sanctions concerneraient les secteurs financier et énergétique, ainsi que les exportations de produits de haute technologie", ont précisé ses services.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a lui déclaré à ses alliés "craindre pour la sécurité de l'Europe".

La Maison Blanche a loué l'unité "remarquable" des Occidentaux face à ce qu'ils considèrent être le moment le plus dangereux pour l'Europe depuis la fin de la Guerre froide il y a trente ans.

Les Américains, qui ont partagé avec leurs alliés les analyses de leurs services de renseignement, ont esquissé un scénario dramatique en cas d'offensive russe.

Celle-ci "commencerait probablement par des bombardements aériens et des tirs de missiles qui pourraient évidemment tuer des civils", a dit Jake Sullivan devant la presse. Elle pourrait aussi inclure "un assaut rapide" contre Kiev.

Le conseiller a appelé les Américains se trouvant en Ukraine à quitter le pays "d'ici 24 à 48 heures", relayant l'avertissement très direct lancé la veille par Joe Biden, qui avait prévenu que "les choses pourraient très vite s'emballer".

Le président américain avait toutefois répété qu'il n'enverrait pas de soldats sur le terrain en Ukraine, même pour évacuer des Américains dans l'hypothèse d'une invasion russe, car cela pourrait déclencher "une guerre mondiale".

Plusieurs séries de pourparlers ces derniers jours n'ont pas permis de progresser pour résoudre la crise, née du déploiement ces derniers mois aux frontières de l'Ukraine de plus de 100.000 militaires russes avec des armes lourdes.

- Discussions sans résultat -

Vendredi, le Kremlin a relevé que des discussions réunissant la veille à Berlin des représentants de la Russie, de l'Ukraine, de l'Allemagne et de la France -- dans un format surnommé "Normandie" -- n'avaient produit "aucun résultat".

Ces discussions portent sur le conflit dans l'est de l'Ukraine qui oppose depuis 2014 des séparatistes appuyés par la Russie à l'armée ukrainienne, et a fait plus de 14.000 morts. Elles ont duré près de dix heures et ont été "difficiles", selon des sources proches des négociateurs français et allemands.

Moscou, qui a déjà annexé la Crimée en 2014, dément toute velléité agressive envers l'Ukraine, mais conditionne toute désescalade à une série d'exigences, notamment l'assurance que Kiev n'intégrera jamais l'Otan. Inacceptable, jugent les Occidentaux.

En parallèle de ce constat, la Russie a annoncé de nouvelles manoeuvres militaires à la frontière ukrainienne.

Alors qu'elle mène déjà depuis jeudi des exercices d'envergure au Bélarus, également voisin de l'Ukraine, Moscou a annoncé vendredi d'autres entraînements aux "missions de combat" dans la région frontalière russe de Rostov, avec des centaines de soldats et des chars.

Par ailleurs, la marine russe conduit des manoeuvres en mer Noire dont l'Ukraine est aussi riveraine.

burs-fff/ube/seb

D.Pan--ThChM