The China Mail - Covid: Omicron, l'optimisme après la crainte

USD -
AED 3.672504
AFN 67.304298
ALL 82.461162
AMD 382.850403
ANG 1.790403
AOA 917.000367
ARS 1474.737504
AUD 1.516622
AWG 1.40625
AZN 1.70397
BAM 1.663513
BBD 2.014791
BDT 121.739722
BGN 1.664485
BHD 0.377127
BIF 2985.612888
BMD 1
BND 1.284676
BOB 6.912419
BRL 5.323904
BSD 1.000336
BTN 88.08247
BWP 13.325622
BYN 3.387244
BYR 19600
BZD 2.011891
CAD 1.377395
CDF 2824.000362
CHF 0.795355
CLF 0.024358
CLP 955.540396
CNY 7.113404
CNH 7.118805
COP 3883.32
CRC 504.63339
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.786281
CZK 20.67995
DJF 177.720393
DKK 6.353435
DOP 62.022361
DZD 129.552561
EGP 48.175604
ERN 15
ETB 143.575371
EUR 0.851204
FJD 2.251304
FKP 0.738185
GBP 0.74222
GEL 2.703861
GGP 0.738185
GHS 12.275136
GIP 0.738185
GMD 74.000355
GNF 8677.346783
GTQ 7.662636
GYD 209.286304
HKD 7.775255
HNL 26.218312
HRK 6.411604
HTG 130.891678
HUF 332.33304
IDR 16651.85
ILS 3.336205
IMP 0.738185
INR 88.09695
IQD 1310.532829
IRR 42062.503816
ISK 121.730386
JEP 0.738185
JMD 160.41439
JOD 0.70904
JPY 147.93604
KES 129.190385
KGS 87.450384
KHR 4020.566384
KMF 418.00035
KPW 900.014062
KRW 1396.820383
KWD 0.30539
KYD 0.833627
KZT 541.530401
LAK 21658.402157
LBP 89580.678909
LKR 302.48234
LRD 178.565201
LSL 17.355459
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.395061
MAD 9.023947
MDL 16.596
MGA 4422.859379
MKD 52.334557
MMK 2099.369864
MNT 3597.280569
MOP 8.01201
MRU 40.014289
MUR 45.350378
MVR 15.303739
MWK 1734.611426
MXN 18.393905
MYR 4.207039
MZN 63.903729
NAD 17.355459
NGN 1494.680377
NIO 36.811955
NOK 9.94125
NPR 140.931611
NZD 1.70749
OMR 0.384509
PAB 1.000332
PEN 3.484718
PGK 4.181321
PHP 57.033504
PKR 283.873421
PLN 3.629705
PYG 7123.385543
QAR 3.637222
RON 4.319704
RSD 99.733038
RUB 83.50396
RWF 1450.023603
SAR 3.750521
SBD 8.196859
SCR 14.33986
SDG 601.503676
SEK 9.415445
SGD 1.284495
SHP 0.785843
SLE 23.303667
SLL 20969.503664
SOS 571.657006
SRD 38.096504
STD 20697.981008
STN 20.838561
SVC 8.753046
SYP 13002.211716
SZL 17.357245
THB 31.819504
TJS 9.363193
TMT 3.5
TND 2.910424
TOP 2.342104
TRY 41.383404
TTD 6.770406
TWD 30.229504
TZS 2475.000335
UAH 41.326098
UGX 3503.429857
UYU 39.959003
UZS 12318.566307
VES 163.442845
VND 26382.5
VUV 118.870675
WST 2.668824
XAF 557.926521
XAG 0.023306
XAU 0.000272
XCD 2.70255
XCG 1.802833
XDR 0.693398
XOF 557.926521
XPF 101.43701
YER 239.450363
ZAR 17.328604
ZMK 9001.203584
ZMW 23.652942
ZWL 321.999592
  • AEX

    -3.3600

    929.94

    -0.36%

  • BEL20

    10.8100

    4709.11

    +0.23%

  • PX1

    -0.7900

    7853.59

    -0.01%

  • ISEQ

    -35.8800

    11176.65

    -0.32%

  • OSEBX

    -5.6100

    1645.65

    -0.34%

  • PSI20

    -21.6300

    7704.09

    -0.28%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    33.2300

    3494.96

    +0.96%

  • N150

    -13.5900

    3659.77

    -0.37%

Covid: Omicron, l'optimisme après la crainte
Covid: Omicron, l'optimisme après la crainte

Covid: Omicron, l'optimisme après la crainte

La France en a-t-elle bientôt fini avec la cinquième vague de l'épidémie de Covid? C'est ce qu'espèrent le gouvernement et les scientifiques, que la légère amélioration des chiffres rend prudemment optimistes.

Taille du texte:

"On a des raisons d'être optimistes", a jugé mardi sur CNews le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, en s'appuyant sur "les déclarations d'un certain nombre de scientifiques" ces derniers jours.

Ces espoirs se fondent d'abord sur un tassement du nombre de cas quotidiens, qui laisse entrevoir le pic de cette vague due au variant Omicron.

Le nombre de contaminations est toujours très élevé (plus de 295.000 cas quotidiens en moyenne sur les sept derniers jours) mais monte moins vite: il a augmenté de 10% pendant la semaine écoulée, contre 60% pendant la précédente.

"On voit que la vague Delta a vraiment régressé, que la circulation tend à ralentir, et que dans les régions où la vague Omicron a démarré en premier, notamment en Ile-de-France, il y a ce qui semble être le début d'une décrue", a commenté M. Attal.

- Moins de réas -

"Le scénario du pire s'éloigne, la décrue a commencé, le pic des infections a été passé ces jours-ci (...) en Île-de-France" et "ce sera un petit peu plus tard pour les autres régions françaises", a relevé, lundi sur France Inter, l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique qui guide le gouvernement.

Selon les projections, "le nombre d'infections va décroître considérablement pendant le mois de février, et au mois de mars on devrait être à un niveau très bas".

Cela tient "en partie au comportement des Français", qui ont fait "un effort collectif" en janvier pour limiter leurs contacts, selon le Pr Fontanet. Le gouvernement, lui, veut continuer à pousser les gens à se faire vacciner, avec l'instauration prochaine du pass vaccinal.

Autre motif d'optimisme: la situation à l'hôpital, en particulier dans les services de soins critiques, qui accueillent les malades les plus gravement atteints.

"On voit que dans nos services de réanimation, la situation s'est stabilisée, la tension n'augmente plus", même s'"il faut évidemment rester vigilants", a poursuivi M. Attal.

Ces derniers jours, le nombre de malades du Covid en soins critiques est stable, autour de 3.900. C'est moins que lors des pics de la première, deuxième puis troisième vagues (7.000, 5.000 et 6.000).

C'est vraisemblablement lié aux caractéristiques d'Omicron, jugent les spécialistes.

Ce variant est plus transmissible que Delta, mais semble occasionner moins de formes graves de la maladie (sans qu'on sache à quel point c'est dû à ses caractéristiques ou au fait que la population est déjà en partie immunisée par la vaccination ou de précédentes infections).

Conséquence: Omicron sature moins les réanimations, puisqu'il provoque des formes moins graves, tout en pesant lourdement sur les lits d'hôpitaux en général (quelque 25.000 malades du Covid sont actuellement hospitalisés au total).

- Montagnes russes -

"C'est ce qui s'est passé au Royaume-Uni, c'est ce qu'on voit probablement (actuellement): c'est Delta qui faisait rentrer en réa, pas Omicron", a analysé l'infectiologue Eric Caumes mardi sur RMC.

Pour autant, vu le niveau de contagiosité d'Omicron, "on peut s'attendre à ce que les hôpitaux restent très sollicités tout le courant du mois de février", a prévenu le Pr Fontanet.

"On est encore sur une mer très houleuse" à l'hôpital, a également relativisé dans Libération le directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch. D'autant plus qu'"il y a de l'épuisement" chez les soignants.

Surtout, même si l'amélioration actuelle se confirme, "on n'a pas de preuve pour dire que cette vague de Covid sera la dernière", a insisté dimanche dans le JDD l'épidémiologiste Vittoria Colizza.

Car l'arrivée d'un nouveau variant pourrait donner le départ d'un nouveau tour de montagnes russes. Même si les spécialistes espèrent que l'immunité acquise par la vaccination et les infections passées limiterait l'impact d'une éventuelle nouvelle vague.

R.Yeung--ThChM