The China Mail - Infections nosocomiales: un rebond en France, avec un effet Covid

USD -
AED 3.672503
AFN 66.344071
ALL 83.58702
AMD 382.869053
ANG 1.789982
AOA 916.999776
ARS 1405.846866
AUD 1.542458
AWG 1.805
AZN 1.70194
BAM 1.691481
BBD 2.013336
BDT 122.007014
BGN 1.69079
BHD 0.374011
BIF 2943.839757
BMD 1
BND 1.3018
BOB 6.91701
BRL 5.3324
BSD 0.999615
BTN 88.59887
BWP 13.420625
BYN 3.406804
BYR 19600
BZD 2.010326
CAD 1.403298
CDF 2149.999875
CHF 0.80538
CLF 0.024066
CLP 944.120183
CNY 7.11935
CNH 7.12642
COP 3780
CRC 501.883251
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.363087
CZK 21.04505
DJF 177.720041
DKK 6.457203
DOP 64.223754
DZD 129.411663
EGP 46.977086
ERN 15
ETB 154.306137
EUR 0.86435
FJD 2.28425
FKP 0.760233
GBP 0.759936
GEL 2.704956
GGP 0.760233
GHS 10.930743
GIP 0.760233
GMD 73.000121
GNF 8677.076622
GTQ 7.659909
GYD 209.133877
HKD 7.777205
HNL 26.282902
HRK 6.514099
HTG 133.048509
HUF 332.785987
IDR 16685.5
ILS 3.26205
IMP 0.760233
INR 88.639502
IQD 1309.474904
IRR 42099.999599
ISK 126.57995
JEP 0.760233
JMD 160.439
JOD 0.709021
JPY 153.434973
KES 129.195784
KGS 87.45031
KHR 4023.264362
KMF 421.00026
KPW 900.018268
KRW 1455.989785
KWD 0.3069
KYD 0.83302
KZT 524.767675
LAK 21703.220673
LBP 89512.834262
LKR 304.684561
LRD 182.526573
LSL 17.315523
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.458091
MAD 9.265955
MDL 17.042585
MGA 4492.856402
MKD 53.206947
MMK 2099.87471
MNT 3580.787673
MOP 8.007472
MRU 39.595594
MUR 45.909668
MVR 15.405017
MWK 1733.369658
MXN 18.459985
MYR 4.175983
MZN 63.94984
NAD 17.315148
NGN 1436.000451
NIO 36.782862
NOK 10.169545
NPR 141.758018
NZD 1.775966
OMR 0.38142
PAB 0.999671
PEN 3.37342
PGK 4.220486
PHP 58.805499
PKR 282.656184
PLN 3.666883
PYG 7072.77311
QAR 3.643196
RON 4.398801
RSD 102.169724
RUB 80.914829
RWF 1452.42265
SAR 3.750713
SBD 8.230592
SCR 13.652393
SDG 600.508345
SEK 9.53943
SGD 1.301004
SHP 0.750259
SLE 23.197158
SLL 20969.499529
SOS 571.228422
SRD 38.598998
STD 20697.981008
STN 21.189281
SVC 8.746265
SYP 11056.858374
SZL 17.321588
THB 32.394976
TJS 9.226139
TMT 3.51
TND 2.954772
TOP 2.342104
TRY 42.209034
TTD 6.77604
TWD 30.981802
TZS 2455.000101
UAH 41.915651
UGX 3498.408635
UYU 39.809213
UZS 12055.19496
VES 228.193965
VND 26310
VUV 122.303025
WST 2.820887
XAF 567.301896
XAG 0.020684
XAU 0.00025
XCD 2.70255
XCG 1.801521
XDR 0.707015
XOF 567.306803
XPF 103.14423
YER 238.498478
ZAR 17.30875
ZMK 9001.211502
ZMW 22.615629
ZWL 321.999592
  • AEX

    -10.2800

    950.77

    -1.07%

  • BEL20

    -11.8200

    4914.46

    -0.24%

  • PX1

    -14.3400

    7950.18

    -0.18%

  • ISEQ

    -113.9900

    12012.45

    -0.94%

  • OSEBX

    -4.4900

    1599.21

    -0.28%

  • PSI20

    -190.1600

    8186.96

    -2.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.3400

    4069.97

    -0.74%

  • N150

    -19.2800

    3618.83

    -0.53%

Infections nosocomiales: un rebond en France, avec un effet Covid
Infections nosocomiales: un rebond en France, avec un effet Covid / Photo: © AFP/Archives

Infections nosocomiales: un rebond en France, avec un effet Covid

Un patient hospitalisé sur dix-huit en France est touché par au moins une infection nosocomiale: un rebond causé en partie par le Covid, selon une enquête nationale sur ces infections contractées dans un établissement de santé, responsables d'environ 4.000 morts par an.

Taille du texte:

Après avoir stagné de 2012 à 2017 et baissé régulièrement entre 2001 et 2012, la proportion de patients infectés a augmenté entre 2017 et 2022 (+14,7%), constate Santé publique France (SpF) dans un communiqué publié vendredi.

Par rapport à ses voisins européens, la France se situe dans la moyenne (17e sur 31 pays en 2017 pour la prévalence nosocomiale). Il faudra attendre 2024 pour la finalisation des enquêtes menées en Europe en 2022.

Les autorités sanitaires estiment à quelque 4.200 le nombre de décès liés à des infections nosocomiales chaque année en France.

L'édition 2022 de l'enquête de Santé publique France --effectuée tous les cinq ans-- a été menée entre le 15 mai et le 30 juin, un jour donné, auprès de 1.155 établissements de santé (soit plus de 150.000 patients).

L'épidémie de Covid a pesé, directement ou indirectement: "La proportion de patients infectés est supérieure à celle d'il y a cinq ans, mais les infections Covid nosocomiales représentent la moitié de l'augmentation", relève auprès de l'AFP Anne Berger-Carbonne, responsable de l'unité Infections associées aux soins et résistance aux antibiotiques au sein de SpF.

A ses yeux, "c'est une photographie très large qui n'est pas si mal dans le sillage de la crise terrible du Covid. On s'attendait à pire".

Si l'on exclut les Covid nosocomiaux, la proportion de patients infectés en 2022 reste en hausse (+7,5%) mais "de manière non significative" par rapport à celle estimée en 2017, selon l'agence sanitaire.

Elle observe ainsi que "par rapport à 2017, les patients hospitalisés en 2022 présentaient des risques accrus de complication infectieuse", en raison de profils plus vulnérables ou de l'usage de dispositifs de soin invasifs.

En 2022, l'activité des hôpitaux demeurait affectée par la pandémie de Covid mais aussi par le "virage ambulatoire" du système de santé, "de sorte que les gens hospitalisés étaient en situation plus grave", aux yeux de Anne Berger-Carbonne.

Le virage ambulatoire s'accompagne d'un raccourcissement des durées d'hospitalisation, et les séjours longs sont réservés aux cas les plus graves.

- Quatre bactéries -

Les infections nosocomiales restent davantage constatées dans les services de réanimation (près d'un patient infecté sur quatre), qui soignent des patients plus vulnérables et exposés à des dispositifs invasifs (cathéter, assistance respiratoire, sonde urinaire).

Infections urinaires, liées à une intervention chirurgicale, pneumonies, bactériémies (présence de bactéries dans le sang) restent les principales manifestations du fléau.

Quatre bactéries, notamment Escherichia coli et le staphylocoque doré, sont impliquées dans près d'un cas sur deux d'infection nosocomiale à l'hôpital, quasiment comme en 2017.

Autre enseignement de l'enquête: environ un patient hospitalisé sur six reçoit un traitement antibiotique, une proportion en hausse de 7,5% par rapport à 2017.

"Ce n'est pas très bon signe", relève la spécialiste de Santé publique France. L'antibiorésistance --le fait que certaines bactéries finissent par devenir résistantes aux antibiotiques-- est en effet considérée comme une menace majeure par les autorités sanitaires mondiales.

Un patient sur quatre est traité par antibiotique en réanimation, un sur deux dans les services de médecine ou de chirurgie, selon l'enquête de SpF.

Le contexte du Covid a cependant pu modifier les priorités --avec un effort moindre sur l'usage mesuré des antibiotiques--. Et "les équipes de prévention de l'antibiorésistance n'ont pas été épargnées par la crise des soignants", note Anne Berger-Carbonne.

Pour l'agence sanitaire publique, ces résultats "incitent à poursuivre les actions de prévention" des infections nosocomiales en les ciblant sur les plus fréquentes (infections urinaires, pneumonies, infections du site opératoire, bactériémies). Il faut aussi "renforcer les actions pour le bon usage des antibiotiques".

V.Fan--ThChM