The China Mail - Rattrapé par le "partygate", Boris Johnson claque la porte du Parlement

USD -
AED 3.672501
AFN 68.590587
ALL 83.349764
AMD 381.498727
ANG 1.789783
AOA 916.999757
ARS 1300.444498
AUD 1.555005
AWG 1.80025
AZN 1.701184
BAM 1.677085
BBD 2.011508
BDT 121.343863
BGN 1.67815
BHD 0.37692
BIF 2978.845643
BMD 1
BND 1.28401
BOB 6.901105
BRL 5.4824
BSD 0.998722
BTN 86.903506
BWP 13.427486
BYN 3.356829
BYR 19600
BZD 2.003619
CAD 1.387125
CDF 2873.000168
CHF 0.80408
CLF 0.024626
CLP 966.069589
CNY 7.176202
CNH 7.181865
COP 4024.83
CRC 504.7205
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.551488
CZK 21.011028
DJF 177.844091
DKK 6.404902
DOP 62.124996
DZD 129.878164
EGP 48.5715
ERN 15
ETB 141.802355
EUR 0.85807
FJD 2.272299
FKP 0.741171
GBP 0.743085
GEL 2.695007
GGP 0.741171
GHS 10.935611
GIP 0.741171
GMD 71.999887
GNF 8658.071763
GTQ 7.654842
GYD 208.945369
HKD 7.81225
HNL 26.16812
HRK 6.468057
HTG 130.681964
HUF 338.68962
IDR 16283
ILS 3.41442
IMP 0.741171
INR 87.01835
IQD 1308.105883
IRR 42049.999816
ISK 123.039652
JEP 0.741171
JMD 160.008232
JOD 0.709022
JPY 147.329505
KES 129.040125
KGS 87.442299
KHR 4002.778278
KMF 422.491204
KPW 899.981998
KRW 1397.921651
KWD 0.30562
KYD 0.83224
KZT 537.77492
LAK 21614.999762
LBP 89871.033022
LKR 301.237363
LRD 200.241813
LSL 17.670302
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.41507
MAD 9.019861
MDL 16.793147
MGA 4403.227604
MKD 52.770132
MMK 2098.706911
MNT 3601.092413
MOP 8.039342
MRU 39.389808
MUR 45.93984
MVR 15.405582
MWK 1731.793276
MXN 18.782502
MYR 4.225979
MZN 63.910128
NAD 17.669699
NGN 1537.159857
NIO 36.752159
NOK 10.24515
NPR 139.045953
NZD 1.71817
OMR 0.384436
PAB 0.998722
PEN 3.510214
PGK 4.143502
PHP 57.123973
PKR 283.387527
PLN 3.646392
PYG 7216.662808
QAR 3.630883
RON 4.338099
RSD 100.544965
RUB 80.496868
RWF 1445.647793
SAR 3.752844
SBD 8.220372
SCR 14.628057
SDG 600.501398
SEK 9.602029
SGD 1.285185
SHP 0.785843
SLE 23.301015
SLL 20969.49797
SOS 570.747477
SRD 37.819011
STD 20697.981008
STN 21.008493
SVC 8.738713
SYP 13001.883701
SZL 17.670301
THB 32.560286
TJS 9.328068
TMT 3.5
TND 2.878979
TOP 2.342096
TRY 40.925795
TTD 6.775563
TWD 30.287798
TZS 2508.384991
UAH 41.318224
UGX 3560.311785
UYU 40.11336
UZS 12499.99991
VES 137.956901
VND 26390
VUV 119.442673
WST 2.685572
XAF 562.47867
XAG 0.026382
XAU 0.000299
XCD 2.702551
XCG 1.799964
XDR 0.699543
XOF 562.000083
XPF 102.750229
YER 240.201814
ZAR 17.663802
ZMK 9001.200308
ZMW 23.31524
ZWL 321.999592
  • AEX

    6.8500

    908.79

    +0.76%

  • BEL20

    23.0200

    4818.89

    +0.48%

  • PX1

    -6.3800

    7973.03

    -0.08%

  • ISEQ

    -193.4800

    11676.16

    -1.63%

  • OSEBX

    9.3200

    1644.9

    +0.57%

  • PSI20

    23.0900

    7986.11

    +0.29%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    13.1700

    3147.9

    +0.42%

  • N150

    -7.5400

    3761.46

    -0.2%

Rattrapé par le "partygate", Boris Johnson claque la porte du Parlement
Rattrapé par le "partygate", Boris Johnson claque la porte du Parlement / Photo: © PRU/AFP/Archives

Rattrapé par le "partygate", Boris Johnson claque la porte du Parlement

L'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a remis vendredi soir avec fracas son mandat de député, invoquant l'enquête parlementaire sur le "partygate", les fêtes tenues à Downing Street en violation des restrictions liées au Covid-19.

Taille du texte:

Boris Johnson, 58 ans, a indiqué que sa décision était effective immédiatement, déclenchant une élection partielle qui met fin dans l'immédiat à toute perspective de retour mais met aussi en relief les divisions au sein du pouvoir conservateur, aggravant les difficultés de son successeur Rishi Sunak à un an des prochaines législatives.

Un an après avoir été chassé de Downing Street par sa majorité après trois ans au pouvoir marqués par une succession de scandales, M. Johnson reste sous le coup d'une enquête parlementaire chargée de déterminer s'il avait trompé le Parlement dans l'affaire du "partygate".

Une commission d'enquête parlementaire doit dire si Boris Johnson a menti au Parlement en affirmant à plusieurs reprises que toutes les restrictions sanitaires avaient été respectées à Downing Street.

La procédure, menée par la commission des privilèges, est en train de finir ses travaux et venait selon la presse britannique de remettre ses conclusions à l'ancien dirigeant.

"J'ai reçu une lettre de la commission des privilèges qui indique clairement - à mon grand étonnement - qu'elle est déterminée à utiliser la procédure contre moi pour me chasser du Parlement", a écrit l'ancien Premier ministre conservateur dans un communiqué.

"Je suis très triste de quitter le Parlement - du moins pour l'instant - mais je suis surtout consterné d'avoir été contraint de partir, de manière antidémocratique", a-t-il ajouté, accusant la commission de "parti pris flagrant".

Dans ce très long communiqué, il accuse la commission d'avoir produit un rapport qui n'a pas encore été publié, "truffé d'inexactitudes et empestant les préjugés", sans lui donner "aucune possibilité formelle de contester ce qu'ils disent".

- Tests électoraux -

En mars, entendu pendant plus de trois heures par la commission, Boris Johnson avait affirmé "la main sur le coeur" qu'il n'avait pas menti au Parlement.

Il a été contraint à la démission l'été dernier après une succession de scandales, au premier rang desquels ces fêtes à Downing Street pendant les confinements. Il a fait face à des démissions en cascade au sein de son gouvernement, dont celle de Rishi Sunak.

Mais le dirigeant charismatique, qui était toujours député, est resté très influent dans la majorité conservatrice.

Boris Johnson, qui s'apprête à fêter ses 59 ans et à avoir son huitième enfant, n'a pas caché son envie de retourner au pouvoir, même s'il s'est reconverti en s'exprimant à des conférences qui lui rapportent des millions.

Comme il le souligne dans sa déclaration de vendredi soir, sa démission déclenche une élection partielle immédiate.

Plus tôt dans la journée, une de ses plus proches alliées, son ancienne ministre de la Culture qui était toujours députée, Nadine Dorries, a elle aussi annoncé sa démission avec effet immédiat.

- Revanche -

Le Premier ministre Rishi Sunak, en poste depuis octobre, va ainsi se retrouver devant des tests électoraux qui s'annoncent difficiles au moment où les conservateurs sont au plus bas dans les sondages, après 13 ans au pouvoir.

Début mai, les conservateurs ont déjà subi des pertes importantes lors d'élections locales en Angleterre.

La démission de Boris Johnson va probablement être perçue comme une revanche contre Rishi Sunak.

L'ex-dirigeant étrille d'ailleurs le gouvernement dans son communiqué.

"Lorsque j'ai quitté mes fonctions l'année dernière, le gouvernement n'avait qu'une poignée de points de retard dans les sondages. Cet écart s'est aujourd'hui considérablement creusé", écrit-il.

"Quelques années seulement après avoir remporté la plus grande majorité en près d'un demi-siècle (son élection en 2019, NDLR), cette majorité est aujourd'hui clairement menacée", critique-t-il. "Notre parti doit de toute urgence retrouver son élan et sa foi en ce que ce pays peut faire".

Angela Rayner, du parti travailliste, n'a pas tardé à réagir sur Twitter. "Alors que Boris Johnson se retire en disgrâce, les Britanniques en ont assez de cet interminable feuilleton conservateur qui se joue à leurs dépens".

Et d'ajouter: "Après treize ans de chaos conservateur, trop c'est trop. Il est temps de prendre un nouveau départ pour la Grande-Bretagne avec un gouvernement travailliste".

I.Taylor--ThChM--ThChM