The China Mail - New Delhi mise sur l'ensemencement des nuages pour dissiper la pollution

USD -
AED 3.67297
AFN 70.835625
ALL 86.330302
AMD 388.979073
ANG 1.80229
AOA 915.501353
ARS 1194.921141
AUD 1.545141
AWG 1.8
AZN 1.735859
BAM 1.72067
BBD 2.019048
BDT 121.496602
BGN 1.720695
BHD 0.376986
BIF 2974.752874
BMD 1
BND 1.291083
BOB 6.910295
BRL 5.700504
BSD 1.000022
BTN 84.710644
BWP 13.559277
BYN 3.27258
BYR 19600
BZD 2.008666
CAD 1.37945
CDF 2871.000074
CHF 0.82369
CLF 0.024451
CLP 938.309967
CNY 7.21705
CNH 7.221065
COP 4302.61
CRC 506.081869
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.008754
CZK 21.930982
DJF 178.071646
DKK 6.567202
DOP 58.861052
DZD 132.580769
EGP 50.630303
ERN 15
ETB 134.372869
EUR 0.880135
FJD 2.254349
FKP 0.748092
GBP 0.749115
GEL 2.745051
GGP 0.748092
GHS 13.37451
GIP 0.748092
GMD 70.999787
GNF 8660.537545
GTQ 7.693661
GYD 209.209328
HKD 7.75874
HNL 25.978048
HRK 6.632398
HTG 130.69969
HUF 355.619501
IDR 16514.45
ILS 3.583945
IMP 0.748092
INR 84.781302
IQD 1309.988342
IRR 42112.503473
ISK 128.769553
JEP 0.748092
JMD 158.694409
JOD 0.709299
JPY 143.385496
KES 129.139806
KGS 87.449734
KHR 4003.290617
KMF 433.466171
KPW 899.977045
KRW 1391.099256
KWD 0.306599
KYD 0.8333
KZT 514.510701
LAK 21624.808084
LBP 89598.835086
LKR 299.390713
LRD 199.99736
LSL 18.289183
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.459024
MAD 9.216381
MDL 17.094491
MGA 4452.011104
MKD 54.132395
MMK 2099.476264
MNT 3576.208671
MOP 7.993577
MRU 39.616417
MUR 45.440201
MVR 15.409451
MWK 1733.996736
MXN 19.627697
MYR 4.238992
MZN 63.898905
NAD 18.29039
NGN 1607.849656
NIO 36.803555
NOK 10.273885
NPR 135.53703
NZD 1.670732
OMR 0.385009
PAB 1.000031
PEN 3.6544
PGK 4.149034
PHP 55.353045
PKR 281.368849
PLN 3.764696
PYG 7991.90604
QAR 3.645449
RON 4.496901
RSD 103.134417
RUB 81.023583
RWF 1436.521448
SAR 3.750841
SBD 8.357828
SCR 14.230954
SDG 600.498647
SEK 9.59708
SGD 1.29148
SHP 0.785843
SLE 22.730137
SLL 20969.483762
SOS 571.45371
SRD 36.850284
STD 20697.981008
SVC 8.749395
SYP 13001.645496
SZL 18.27948
THB 32.701002
TJS 10.374858
TMT 3.5
TND 2.996437
TOP 2.342102
TRY 38.64337
TTD 6.786178
TWD 30.280988
TZS 2707.000204
UAH 41.438877
UGX 3658.997933
UYU 41.868649
UZS 12923.943166
VES 88.61243
VND 25962.5
VUV 120.667614
WST 2.663993
XAF 577.139891
XAG 0.03036
XAU 0.000295
XCD 2.70255
XDR 0.718649
XOF 577.096732
XPF 104.929283
YER 244.499729
ZAR 18.289102
ZMK 9001.202631
ZMW 26.724384
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.3600

    895.18

    -0.04%

  • BEL20

    -53.5900

    4412.16

    -1.2%

  • PX1

    -80.0500

    7616.95

    -1.04%

  • ISEQ

    138.7900

    10815.17

    +1.3%

  • OSEBX

    3.9200

    1512.95

    +0.26%

  • PSI20

    -2.8000

    7005.87

    -0.04%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -52.6900

    2874.47

    -1.8%

  • N150

    -13.5500

    3460.8

    -0.39%

New Delhi mise sur l'ensemencement des nuages pour dissiper la pollution
New Delhi mise sur l'ensemencement des nuages pour dissiper la pollution / Photo: © AFP

New Delhi mise sur l'ensemencement des nuages pour dissiper la pollution

New Delhi veut ensemencer des nuages pour faire pleuvoir et chasser le brouillard toxique qui l'étouffe chaque automne, une technique controversée qui, selon des défenseurs de l'environnement, ne s'attaque pas aux causes profondes du problème.

Taille du texte:

L'idée des autorités locales est de pulvériser du sel commun ou un mélange de sels dans les nuages afin de déclencher une condensation sous forme de pluie.

"Même une pluie très modeste est efficace pour réduire la pollution", indique Sachchida Nand Tripathi, professeur d'ingénierie énergétique durable à l'Institut indien de technologie (IIT) de Kanpur (Nord), à l'origine du projet.

La mégalopole de 30 millions d'habitants est régulièrement classée capitale la plus polluée au monde, avec des taux de PM2,5 –-microparticules qui pénètrent le système sanguin par les poumons-– régulièrement plus de 30 fois supérieurs aux plafonds de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Or respirer un air toxique a des conséquences catastrophiques sur la santé. Selon l'OMS, une exposition prolongée peut déclencher des accidents vasculaires cérébraux, des maladies cardiaques, le cancer du poumon et des maladies respiratoires.

Un habitant de New Delhi perd ainsi en moyenne 12 ans de vie à cause de la pollution de l'air, selon une étude publiée en août par l'Institut de politique énergétique de l'Université de Chicago.

Les autorités ont dû temporairement fermer des écoles de la capitale, interdire les chantiers de construction et bannir les véhicules diesel lors de récents pics de pollution.

- Dépense inutile? -

Mais devant le peu d'effet de ces mesures, le gouvernement a demandé à l'Institut de technologie de Kanpur de se préparer à ensemencer des nuages, par avion ou à l'aide de canons.

Selon M. Tripathi, cette technique est efficace et "n'a montré aucun effet négatif partout où elle a été essayée".

Mais le prix élevé et les doutes sur l'efficacité de la méthode font tiquer les observateurs.

Si le coût exact n'a pas été rendu public, les médias indiens évoquent la somme de 10 millions de roupies (environ 120.000 dollars ou 110.000 euros) pour une surface de 100 kilomètres carrés.

Pour l'experte environnementale Bhavreen Kandhari, il s'agit d'une "approche inefficace" face à la pollution. "On risque de dépenser inutilement des fonds publics et de perdre un temps précieux", a-t-elle déclaré à l'AFP.

La pollution de New Delhi est causée par un mélange d'émissions d'usines et de véhicules, exacerbé par les feux saisonniers provoqués par les agriculteurs des régions environnantes.

Le phénomène s'aggrave encore automne et en hiver, quand l'air plus froid emprisonne la pollution. Il est alors conseillé aux habitants de la capitale de porter constamment des masques à l'extérieur.

- "Répit éphémère" -

L'Inde n'est pas la première à avoir recours à cette technique.

La Chine dépense régulièrement des milliards de dollars pour tenter de modifier les conditions météo afin de protéger des régions agricoles ou d'améliorer la qualité de l'air avant de grands événements.

Des scientifiques de l'Ouest de l'Inde l'ont également testée avec succès, obtenant une augmentation des précipitations de 20%, affirme M. Tripathi.

Mais Sunil Dahiya, analyste du Centre pour la recherche sur l'énergie et la pureté de l'air (CREA), estime que la pluie artificielle n'est pas une "solution définitive" à la pollution.

"Le répit est éphémère, car dès que les pluies s'arrêtent, des masses d'air polluées arrivent, ramenant rapidement la qualité de l'air à des niveaux dangereux". Les émissions doivent être réduites à la source "pour des améliorations durables et significatives de la qualité de l'air", insiste l'expert.

Pour le professeur Tripathi, l'ensemencement des nuages "vaut la peine d'être essayé", d'autant que d'autres mesures ont échoué.

New Delhi avait tenté une autre expérience il y a deux ans : une "tour de smog", un ventilateur géant censé aspirer et nettoyer l'air. Mais cette structure de quelque deux millions de dollars (1,8 million d'euros) n'agissait que sur un rayon limité à 50 mètres et elle a été abandonnée.

H.Au--ThChM